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Poésie néo-classique
Jeanou : N'écourtez pas
 Publié le 30/10/15  -  5 commentaires  -  1024 caractères  -  194 lectures    Autres textes du même auteur

Poème écrit après une réunion entre amis donnant un thème pour la réunion suivante : un écrit avec SOURIRE.


N'écourtez pas



N’écourte pas cette heure brève,
J’ai tant de choses à te dire,
Qu’en ce jour d’été qui s’achève,
Je suis plus pauvre qu’un esquire.*

Ton ami si pédant m’endêve.*
J’aimerais être un simple cirrhe,*
Suspendu au bord de ton rêve,
Jusqu’à ce que la mort m’aspire.

Il se pourrait qu’un jour j’en crève,
Mais je ne veux amour dédire,
Et je m’en vais sans nulle trêve,
En lettres d’or mes vœux décrire.

Au soleil couchant sur la grève,
Sur le sable sans vous maudire,
J’attendrai que monte la sève,
En ton corps fait pour me séduire.

N’écourte pas cette heure brève,
Écoute mon cœur qui soupire,
Car en cette nuit qui s’achève,
J’aimerais tant te voir sourire.


Dax, le 11 novembre 2014





_________________________________
* Esquire : le plus bas titre de noblesse
* Endêver : mettre en rage
* Cirrhe ou cirre : vrille de plante grimpante


 
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   Vincendix   
30/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Que des rimes féminines, pourquoi pas !
Mais sur deux rimes seulement, cela me dérange et rend, à mon avis, ce texte monotone, j'en arrive à oublier le sujet qui n'est pas sans intérêt.

Ce que je n'ai pas écrit dans l'espace lecture car c'est un peu hors sujet, le fait d'avoir annoté trois mots a eu également une influence sur mon appréciation.

   cervantes   
14/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Poème qui nous transporte un soir d'été sur une plage que je présume atlantique.
Son ton et sa forme sont d'un classique qui fleure bon les troubadours avec des tournures de phrases et des mots très "vieux français". J'en ai adoré la tournure et toute l'habileté des rimes constantes du bout à la fin -ève, ire-. Que des rimes féminines...

Bravo et merci

   Miguel   
17/10/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Il me semble que plus d'un mot est amené là par les nécessités de la rime récurrente plus que par le souci du sens. Il n'est pas bon, à mon avis, qu'un poème comporte plusieurs mots savants ; on a l'impression que cet ami si pédant, à la présence d'ailleurs bien mystérieuse, est passé par là. Pourquoi un esquire serait-il nécessairement pauvre ? Il y a bien de riches roturiers ! On a le sentiment de lire un jeu de bouts-rimés qu'un véritable poème.

   Anonyme   
31/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir Jeanou... L'incipit nous prévient que c'est un exercice et c'est ainsi qu'il faut le voir. Cinq quatrains bâtis sur deux rimes, toutes deux féminines et le sourire pour chute, l'exercice est réussi mais l'alternance féminine/masculine aurait certainement apporté un "plus" à ce texte... Quelques tournures d'un autre temps, quelques mots savants et le tour est joué...
Bémol, pourquoi le vouvoiement dans ce vers,
Sur le sable sans vous maudire ?

Reste qu'à Dax, le soleil couchant sur la grève est difficile à admirer !
Ca ne restera sans doute pas dans les annales mais c'est plutôt bien ficelé... pour un exercice !

   Anonyme   
31/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je trouve très intéressant d'écrire un poème tout en rimes féminines celles-ci donnent une musicalité différente à la lecture, accentuée par la terminaison en deux tonalités de rimes, donnant ainsi à ce texte une ambiance qui lui est propre, j'ai été aussi séduite par ce vocabulaire qui semble être d'un autre temps.

Le fond comme la forme ont retenu mon attention, j'ai pris plaisir à faire plusieurs relectures de cet écrit, qui est fort bien abouti.


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