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Poésie libre
Jemabi : Patatras
 Publié le 27/11/24  -  6 commentaires  -  764 caractères  -  116 lectures    Autres textes du même auteur

Perte d'équilibre.


Patatras



Quand je vais au travail le matin,
je vois un soldat.

Quand je rentre du travail le soir,
je vois un vieillard.

Dans la cicatrice d'une défaite annoncée,
le soldat découvre un futur vieillard.

Face à une pendule figée sur l'éternité,
le vieillard jalouse l'ancien soldat.

Comment freiner la répétition des allées et venues,
marche forcée vers une journée brinquebalante ?

L’ombre d'une main flottante se pose sur mes yeux livides :
« fragile rocher suspendu entre deux blocs de béton ».

Ma vision s'obscurcit jusqu'à devenir braille,
le sol s'affaisse sous un déluge de réflexions.

Et patatras…
maudit soit le mirage qui me guida jusque-là !


 
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   papipoete   
27/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Jemabi
" je jalouse le soldat que ce matin j'étais, alors que ce soir me voilà devenu vieillard "
Ainsi va la vie !
NB le héros se pose cette question " comment freiner l'inexorable chute...
et viendra ce moment ; je suis résolu !
ça pique un peu les genoux le sang, mais ça se soigne : alors on accepte et mesure chacun de nos pas.
j'aime bien la 3e strophe !

   Dameer   
27/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Hello Jemabi,

Le début et la fin.
D'une journée de travail et d'une vie.

Le travailleur est un soldat qui le matin part vaillant au combat.
Mais à chaque soir c'est la défaite !
Joli résumé de la vie !

   Lebarde   
27/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Jemabi

j'ai connu et vécu comme d'autres, ces journées qui m'ont vu partir "le matin soldat" ( mais pourquoi "au travail"?) et rentrer le soir "vieillard".

Ainsi va la vie et quand on arrive presqu'au bout :"le vieillard jalouse l'ancien soldat."
Assez courant et banal comme constat, mais l'image métaphorique (soldat/vieillard) est belle.

En ce qui me concerne "le sol s'affaisse sous un déluge de réflexions".
J'en relève un certain nombre (de reflexions) bien trouvées dans cette suite de distiques que je "subis" un peu avec la perception de bric à brac qu'elle me laisse.
Une simple perception personnelle pour une écriture qui n'ai pas trop ma tasse de tête mais dont je veux bien, dans son genre, reconnaitre l'efficacité.

"Et patatras…
maudit soit le mirage qui me guida jusque-là !"

Vous y avez cru au "mirage"? moi jamais trop et maintenant plus du tout, car j'ai vite compris que la vie finissais toujours mal.

   Provencao   
27/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Jemabi

Heureux celui qui se caractérise et se situe comme inclassable, fantaisiste, autonome; doit, ne pas cesser la lutte contre " la vision du vieillard et du soldat" et ouvrir ainsi peut-être une porte par laquelle les autres pourront se protéger et favoriser une société plus vivable et plus juste où travailler deviendra une activité noble et respectée.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Boutet   
27/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'avoue qu'il m"a fallu lire quelques commentaires pour comprendre ce poème. Mais une fois compris, il tient bien la route et me ramène pas mal d'année en arrière, le travail étant déjà loin pour moi.
Un très beau dernier vers.

   Eki   
29/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Étiez-vous mineur pour écarter toutes ces lumières de la vie ?
Poème frontal !
Il est vrai que le travail nous avale et que les journées semblent répétitives...alors, oui, un peu soldats !
Je vous ai ressenti plus joyeux en d'autres lectures.
Reprenez la plume joyeuse dans l'entrelacs des nuages !
Sourire d'Éki qui aime tout de même vous lire


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