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Poésie néo-classique
Jlem : Finalité
 Publié le 22/07/10  -  14 commentaires  -  807 caractères  -  363 lectures    Autres textes du même auteur

...


Finalité



Comment le doux fléau reposa sur cette urne
Où s'agace la lie en nos baisers graciés ?
Comment ce cœur naquit sinon que vous l'eussiez
D'un soupir épargné de sa danse nocturne ?

Quand son râle a cessé, d'un silence paisible
J'ai marché. Marché loin jusqu'aux îles qu'on sait
Accessibles le jour à l'ombre des excès
Qu'on caresse d'un œil, de sa larme invisible.

J'étais fou palsambleu ! Si l'on croit les paroles
Des rêveurs libérés du calme et de l'exil
Et bien seul dans l'esprit quand derrière mon cil
Renaissait le sépale au chant las des corolles.

L'avenir sèmera ses étoiles amantes
Le ciel aura pour lui sa légende sans mot,
Peut-être que Vénus trouvera son jumeau
Oubliant la beauté des amours dissonantes.


 
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   tibullicarmina   
9/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La technique est parfaite. Pas une erreur de prosodie, des alexandrins d'un classicisme éprouvé, une syntaxe souple et fluide, de très beau vers (le quatrième du troisième quatrain...)
Peut-être des épithètes à la rime: paisible/invisible ; amantes/dissonantes. Un petit peu facile. Mais c'est un détail et l'on accepte tout-à-fait, d'autant mieux que certaines autres rimes sont recherchées (graciés/eussiez).
Pas grand chose à dire. Un poème fin et techniquement rigoureux. Je suis de ceux qui aime la rigueur de la technique classique.
Bravo

   bulle   
10/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une très belle musique s'entend tout du long, et le fond porte agréablement cette désillusion. Du moins, celle que j'ai ressentie en écoutant ces vers.

C'est un message très élégant, et ce "palsambleu !" surprend agréablement, en faisant remonter l'énergie.

Je vais cependant relever ceci :
"D'un soupir épargné de sa danse nocturne ?
Quand son râle a cessé, d'un silence paisible"

D'un soupir / d'un silence = je les trouve trop rapprochés, et ils alourdissent un peu l'avancée.

L'alternance des féminines/masculines n'est pas respectée : chaque quatrain débute et se termine par des féminines. Mais nous sommes en néo-classique donc je le relève pour rien finalement^^

Un très bel effet pour moi, une application et une maîtrise certaines pour un moment apprécié.

   Lunastrelle   
12/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème qui chante, qui roule et siffle tout doucement dans les airs... D'entrée de jeu, toutes ces allitérations en s, en r, etc... Ne font que nous plonger dans un univers aux douces lueurs, aux paysages à peine esquissés mais que l'on peut tout de même apprécier et achever par notre simple vision...

Un vocabulaire dosé, qui n'est pas lourd, et qui passe comme une lettre à la poste si je peux dire, et ça j'apprécie... Je relève "eussiez", "palsambleu"...

"Etoiles amantes" m'accroche tout particulièrement l'oeil (et le ravissent), je ne saurais dire pourquoi exactement...

   Marite   
17/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bien que je ne saisisse pas vraiment ce qui est exprimé dans ce poème, ni la relation avec le titre, j'ai aimé les mots tels qu'ils sont écrits. "Palsambleu" convient parfaitement. C'est un juron mais il est élégant je trouve.

   Anonyme   
22/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Jlem ! Une très belle plume, de superbes alexandrins pour en arriver à un texte qui coule comme un nectar mais dont, je l'avoue, je ne saisis pas le sens profond... d'autant qu'il n'y a pas ce préambule qui aurait pu m'aiguiller...
Quoi qu'il en soit, un très bon moment de lecture... Bravo !

   MCboulette   
22/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je lis et je re-lis ,le sens du poème je ne le vois...et pourtant ce n'est presque pas dérangeant, les mots s'assembles pour sonner juste, par grand chose d'autre à dire que MERCI .

   Lechat   
22/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour JLem (je l'aime ?)

Un bien joli texte sur, me semble-t-il, un amour endeuillé.

Quelques commentaires sur la seconde strophe. La première partie est superbe avec la répétition du "J'ai marché. Marché ..."
La suite de la strophe est bien lourde avec les deux "qu'on sait" et "Qu'on caresse" qui sonnent vraiment mal.
Ce passage m'a sauté à l'oreille comme une fausse note dans un texte pour le reste irréprochable.

Merci

   Anonyme   
24/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Quel est le thème du poème ? Une rupture ?

L'auteur ne prend pas le temps d'exploiter ses figures de style ; il semble empressé ; il rebondit, non pas d'un vers à l'autre, mais d'un hémistiche au suivant ! d'une métaphore, d'une image, d'un comparaison, à une autre métaphore, une autre image, une autre comparaison.
Le sens fuit, s'émiette, échappe au lecteur lambda que je suis.
Et ce sentiment qu'il m'échappe, me déplaît.
Je peine à trouver une uniformité à l'ensemble ; difficulté provenant du fait que le poème éclate en tout sens, comme je le dis.
Il est trop dense, trop touffu, trop compressé, pour moi.

La forme : elle sauve l'intérêt que je trouve au poème.
La forme est belle ; les alexandrins se récitent sans peine ; les rimes sont modernisées, mais restent sonores.
A noter que le jeu sur leur sexe est préservé.
L'ensemble est un compromis adroit entre versification traditionnelle et modernité. Chose à saluer.

n.b. : On aurait pu, je pense, se passer de cet hyper suranné "palsambleu", juron qui appartient au registre comique.
Ce réflexe qu'ont encore trop souvent les "poètes classiques" et qui consiste à recourir à des formulations archaïques, n'aide pas à briser cette image de désuétude que d'autres poètes accolent au genre classique.
Il manque sans doute un peu de ponctuation au dernier quatrain.

Le contrat, si j'ose dire, est donc à moitié rempli pour moi.

   framato   
2/8/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
So wat ? que veut donc dire tout ceci ? Dans quel but ? Faire joli ?
Ok, c'est joli, mais sans sens c'est aussi assez vain...

Un moment banal pour moi... trop de déjà vu, pas assez de surprise, pas assez de direction vers un vrai travail.

En bout de lecture, il me reste simplement une impression de bel assemblage et ce n'est pas assez...

   brabant   
22/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Jlem,

"Par le sang de Dieu !" (Palsambleu !) Que ce poème est joli ! Morbleu ! (Mort de Dieu !) C'en est un comme je les aime !

Notre très religieux Moyen Age aimait à jurer un peu à tort et à travers par le Nom de dieu, n'hésitant pas à invoquer jusqu'à ses parties intimes. " Par les c....... de Dieu !" était ainsi très usité; on employait bien le mot "c.......", pas le mot "roupettes". C'est l'Eglise qui mit bon ordre à tout cela en déguisant la prononciation des jurons, qui (je retombe sur mes petits pieds-pieds) tel celui de mon (lapsus!)...ton poème est devenu bien innocent, et, le comble, est devenu poétique: "J'étais fou palsambleu !". C'est fluide, c'est joli... Sacrebleu !

Tels les jurons évoqués ci-avant votre poème (vouvoiement, je redeviens sérieux) a une tonalité transgressive et par "Vénus"
"Oubliant la beauté des amours dissonantes"
j'ai bien l'impression que c'est par les îles de Lesbos que vous avez fait un détour. Voilà donc qu'après l'errance vous songez tel Vénus à rentrer dans la normalité.

Joli voyage que vous avez fait là, Odyssée qu'ainsi qu'Ulysse vous délaissez.


Home ! Sweet home !
Ma femme, ma pipe, mon fauteuil et mes pantoufles. Le confort de mes pensées peinardes et pénates !

Crédiou !

   Arielle   
23/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Une élégance un peu précieuse, agréablement allégée par ce Palsembleu bienvenu. Une forme parfaite qui pousse jusqu'au singulier délicieusement surrané le cil et la larme. Voilà un poème qu'on lit pour sa musique que ne gâche pas un peu de mystère trouble dont le sens nous échappe un peu ...

   Jlem   
24/7/2010

   Anonyme   
18/8/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un poème indéniablement empli de grâce, fluide, imagé et un peu mystérieux … Plutôt séduite par l’ensemble, j’y distingue toutefois des qualités inégales.

Le premier quatrain, dont j’apprécie les questionnements poétiques, me heurte légèrement de par sa construction : la forme interrogative voudrait que l’on écrive « Comment le doux fléau reposa-t-il » et « Comment ce cœur naquit-il ».

Le deuxième quatrain me plaît davantage, notamment le deuxième vers, avec l’appui sur « marché ».

Le troisième s’agrémente d’un « palsambleu » exclamatif qui ajoute au poème un relief lyrique, j’aime assez. En revanche la ponctuation ne me paraît pas optimale : après le « Si l’on croit », on s’attend à trouver un autre sujet, un autre verbe ; or il semble que ce ne soit qu’une continuité du début du premier vers. Peut-être faudrait-il simplement, sans retirer le point d’exclamation qui « anime » le quatrain, enlever la majuscule à « Si » ? Et ajouter une virgule après « exil », pas indispensable mais qui pourrait permettre « d’aérer » la lecture.

Enfin le dernier quatrain me paraît de plus loin le plus beau, cela dit la ponctuation pourrait aussi être améliorée, par exemple comme ceci :
« L’avenir sèmera ses étoiles amantes,
Le ciel aura pour lui sa légende sans mot ;
Peut-être que Vénus trouvera son jumeau,
Oubliant la beauté des amours dissonantes ».

… Je me relis et je trouve mon commentaire assez « technique » voire chipoteur, mais il n’en reste pas moins que l’impression d’ensemble est très agréable ; ce poème donne envie de se laisser porter par les images et la musique. Le sens profond ne se laisse pas aisément débusquer, pour ma part j’y vois le souhait (apparemment réalisé) de donner un sens aux événements, une « finalité », ouverte sur un « peut-être » à la fois lucide et rêveur … Mais je peux me tromper.

Belle arrivée sur Oniris en tout cas.

   Anonyme   
9/1/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Voilà un poème qui semble encore bien ciselé, la forme classique est fort bien posée, mais viennent quelques petits bémols "qu'on sait - qu'on caresse - si l'on - et ces deux "et" trop proches.

Je regrette encore là, le côté bien trop hermétique du fond, complètement pris au piège des mots, de leur tournure, dont il me semble que la priorité leurs soit donnée. C'est bien sûr une lecture de qualité, mais bien trop "guidée".

La lecture n'offre pas vraiment de ressent car c'est un poème bien trop sophistiqué dans sa formulation.


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