libre
Adamaoua, tu modèles le corps des femmes, celles que l'on ne regardes pas, en modèles envoûtants qui charment, ensorcellent jusqu'à faire perdre la tête des hommes... ils jouent à perdre haleine sur le bois...
NB une scène où la femme se révèle sous les augures d'Afrique, divas que l'on vénère, à travers chants et danses où se mêlent fièvre et transe...j'ai une préférence pour la seconde strophe
papipoète

Mis à part que je ne vois pas comment une caisse de résonance en acajou (des doigts qui frappent du bois d'acajou, on parle bien de percussions ?) pourrait émettre un son cristallin, j'ai été plutôt convaincue par votre évocation de rythmes dansants et sensuels ; j'ai apprécié que les courbes des hanches serpentassent ! Un bon rythme, oui, me dis-je, prenant, qui m'entraîne un instant dans des contrées plus chaudes. Ce n'est pas à dédaigner en cette saison.

Le rythme est en nous, il est dans toutes choses, c'est l'un des sept principes primordiaux, avec la vibration, la cause à effet, le genre le mentalisme, la correspondance et la polarité (cf le Kibalion). Il est bien normal que le rythme, porté en notre corps par le son médiateur, nous emporte ; un phénomène de résonance entre ce qui vient du dehors et ce qui est au plus profond de nous.
Tambours d'acajou entre nos genoux où l'on joue des rythmes bantous et tabous loin de chez nous.

"C’est la voix des ancêtres
qui filtre de tes cordes
Chant tribal instinctif
guttural et lascif"
C'est la strophe que je préfère car c'est ainsi que le contact s'établit avec l'âme des temps humains anciens. Un ensorcellement qui nous pénètre et se propage. Une sorte de "lâcher prise" quoi, pour employer un vocabulaire dans l'air du temps sous nos latitudes.

Bonjour J'ai fait lire votre texte à un copain garanti 100 % africain ça l'a scotché la tête en bas .

D'après lui une elfe au Cameroun elle devait y faire du tourisme car c'est une divinité Nordique En plus elle doit être croisée avec la sirène d' Ulysse venue voir si il n'y avait pas des marins à ensorceler dans le coin avec ses chants ( avez-vu si c'est beau la culture )
Le verbe tornader ( tornadent langoureuse) doit falloir en fumer beaucoup pour y arriver . On encourage , on vend si besoin .

Interrogation: sur un bongo , en acajou aussi ce n 'est pas le bois du fût ( faudrait pas être futé ) que l'on frappe mais la peau tendue dessus
Maaaaiiiisssss vous enchainez avec des cordes . Vu que ce ne sont pas des cordes vocales , vous parlez donc d'une kora, sans doute le seul instrument à cordes africain dont la caisse de résonance peut être en acajou .
Saaauuuffff que c'est un instrument d' Afrique de l 'ouest et que le Cameroun est en Afrique centrale ( d'après mon copain ou inversement d'après moi ) Elle fait donc elle aussi du tourisme .

Perso je vois pas trop comment la voix cristalline est devenue gutturale , mais mon copain me dit, t'occupes il t'a dit que c'est de la sorcellerie . Je veux bien

Et alors là pour finir .Pas étonnant qu'il y ait un réchauffement climatique si même en Afrique on fait du feu pour devenir joyeusement moite . J'ai lu Chaleurs d'Afrique , de Summer quelque chose " Moiteur d'' Afrique ,vous êtes courageux d'enchainer sur un navet .

J'encourage mon copain à faire des analyses de textes , vu que je l'autorise à faire les miennes , faut qu'il soit bon si je veux avoir de bonnes appréciations .