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Poésie classique
kobane : Éveil
 Publié le 31/07/09  -  13 commentaires  -  768 caractères  -  234 lectures    Autres textes du même auteur

Le plaisir de commencer une nouvelle journée en étant attentif aux moindres détails.


Éveil



Dans le petit matin l’aube a rosi le ciel
En peignant l’horizon de tendres tons pastel.
Penchée à la fenêtre,
Je remplis mes poumons de l’air frais matinal.
L’étoile du berger, impalpable fanal,
Attendra la nuit pour renaître.

Un invisible coq laisse éclater son chant,
Un autre lui répond, et ce concert touchant,
Éveille la nature.
La poésie alors s’empare du jardin,
Spectacle dont ne peut jouir le citadin
Qui ne voit que mur ou toiture.

J’aime m’éveiller tôt pour avoir la primeur
Du lever du soleil accroissant mon ardeur
Et qui me vivifie.
Je contemple à mon gré ce décor merveilleux ;
Toute cette beauté, dont je remplis mes yeux,
Me fait apprécier la vie.


 
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   Marquisard   
4/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
hmmm, c'est bien le béton le bruit des moteurs aussi..
un petit texte simple et sans fioritures, sympa, mais sans plus pour ma part.

Edit : merci à Leo pour son commentaire, connaissant assez peu la prosodie classique, je n'avais pas les clés pour saisir le travail de fond, ça fait plaisir d'en apprendre un peu.

   Anonyme   
31/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime assez, la première strophe en particulier, musicale, efficace. J'aime moins la dernière en revanche et le dernier vers du poème ne me cause pô trop non plus.
Sympatoche.

   colibam   
31/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Petite promenade bucolique sur le sentier des matins clairs.

Ben, c'est exactement le genre d'ambiance dans laquelle je baigne en t'écrivant ce com, depuis le jardin de la ferme.

Une lecture juste agréable.

   Lulu   
31/7/2009
J'aime beaucoup le ton de ce poème qui dénote une belle réjouissance, bien agréable à lire et à entendre...

Par contre, je n'aime pas du tout les deux vers sur la ville. J'aurais préféré deux vers supplémentaires sur la nature pour donner plus d'images de la campagne. Cela, pour deux raisons. D'abord, et peut-être que je ne suis pas très objective, mais je suis citadine et je sais me perdre en contemplation, bref, être éveillée face au "mur ou toiture"... Tout est affaire de regard... Et puis, parce que je trouve que l'intrusion d'une telle comparaison enlève quelque chose de ce regard qui s'éveille dans l'instant (la beauté, le chant du coq...)... La ville est ailleurs et elle n'a pas beaucoup d'importance... On le sait, on le sent, et il me semble inutile de le dire...

Bon, je chipote un peu sur le fond, mais ce n'est que mon sentiment.

Mais j'aime beaucoup la forme de ce poème, ce ton de doux éveil.

   Anonyme   
31/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Une grande douceur pour une catégorie poétique somme toute difficile et à lire et à écrire. Un peu trop de pastel à mon goût, mais c'est rien c'est mon côté mesuré, j'aime les doses petites !

Allez, c'est une bonne entrée en matière.

   Anonyme   
31/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

une sorte de contemplation un peu béate des matins à la campagne. Avec sa petite leçon de philosophie naïve pour conclure...bon j'avoue que c'est pas trop mon truc ; sur le thème, je préfère très nettement le tendre et ironique "à la campagne" de Bénabar. Mais je me doute que ce n'était pas ton intention. J'avoue que je n'ai pas été touché et que l'écriture ne m'a pas non plus transporté (pour être franc, je me suis cru dans une publicité pour "l'ami des petits déjeuners"). Désolé.

   Raoul   
31/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bien que le pastel et le tendre soit un peu trop pléonastiques à mon goût, c'est assez joliment écrit je trouve, mais ce poème me pose question… Quand j'ai fini la lecture je me dis: Et?
Pour moi c'est une aquarelle surannée d'un bucolique passéiste vain.
Ou alors c'est un pastiche à prendre au second degré et en ce cas c'est assez réussi.
Pas accroché, désolé.

   Anonyme   
31/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour kobane. Poème tendre et bucolique dans la gentille campagne. J'ai bien aimé ce réveil matinal. A part mur et toîture. Bonne continuation.

   Anonyme   
2/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime bien la souriante simplicité de ce poème, au rythme original et à la joie de vivre communicative ...
Charmant !

   mimich   
2/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Ce genre de poésie me convient tout à fait :il est accessible à tous et croyez-moi Kobane, c'est une qualité majeure que vous devez préserver.
Il y a aussi un travail sur la métique et la disposition des rimes qu'il faut apprécier.
Votre texte pourrait être compris par de jeunes élèves à qui on donne souvent à apprendre des fadaises qui prouvent que les maîtres on perdu de vue qu'une langue sert d'abord à véhiculer les idées, les sensations, les sentiments du plus grand nombre.

   David   
4/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour kobane,

Il y a une maladresse je trouve ici :

"J’aime m’éveiller tôt pour avoir la primeur"

Un E non muet dans un poème en lecture clasique placé entre les deux mêmes consonnes, ça force un peu la main à la lecture en quelque sorte, avec une lecture plus moderne, ce E aurait été instinctivement élidé, assourdi.

Mais sinon j'ai bien aimé la petite musique que fabrique le poème, c'est une jolie harmonie.

   Leo   
4/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quelqu'un qui se risque à produire un poème dans un genre aussi ancien et complexe que l'ode mérite déjà qu'on salue son initiative, voire son courage, surtout s'il produit une simple ode badine, moins pompeuse et plus difficile que l'ode lyrique.

Pour la structure, la strophe la fixe, comme il se doit, et elle est bien respectée par la suite. Le genre est donc parfaitement formé et le poème à sa place en "classique".

Sur le fond, la strophe pose un décor général, bucolique, qui rappelle – sans les copier à l'identique , heureusement – les grands classiques : "l'aurore aux doigts de rose" homérique est suggérée et transposée. Copie ? Non, j'y vois plutôt une référence, un rappel du genre choisi par un clin d'œil à l'un de ses plus illustres producteurs. Deux vers (3 et 4) sont un peu plus faibles, et ne devraient pas se placer ici, puisqu'ils mettent en scène le poète, alors que la strophe pose le décor. Ils auraient dû être reportés à l'épode.

L'antistrophe ouvre les sens sur l'extérieur. Elle est équilibrée et bien rythmée. Elle oblige le regard à changer de direction, allant du lointain (la nature et l'horizon) au plus proche (le jardin), symbolisant en cela le changement de direction des danseurs antiques entre strophe et antistrophe. Habile, et bien trouvé. A mon sens, c'est la meilleure des trois parties.

L'épode se recentre sur le poète pour conclure cette ode. L'intention est à la fois d'intérioriser le spectacle et d'"énergiser" le spectateur, mais l'effet est plutôt raté. La deuxième partie, censée être le point d'orgue de l'ode, est d'une banalité affligeante au regard du début du poème.. Il aurait été bien meilleur de reprendre ici le souffle vital de l'air apparu à tort dans la strophe et de conclure sur le feu du soleil : l'énergie qui se dégagerait serait bien supérieure – et, faut-il le dire, plus conforme à l'esprit profond de l'ode en général. Là, cette appréciation de la vie est fade, sans intérêt, sans vigueur. Alors que la strophe, l'antistrophe et le le début de l'épode constituent (même avec le défaut relevé dans la strophe) une progression bien construite, le soufflé retombe d'une manière que je trouve – que l'auteur m'en excuse par avance – un petit peu pitoyable.

Certes, l'idée est de terminer sur une plénitude des sens, sur une note optimiste – et cela est conforme aux canons de l'ode badine –, mais en l'espèce, le choix des mots et même de l'image est trop faible, trop simpliste pour être une fin digne du début de cette très intéressante pièce.

Un autre thème de cette ode est celui de l'éveil des sens. Chaque demi-strophe concerne un sens (ou un élément connexe) : la strophe est axée sur l'odorat et le souffle (élément connexe), l'antistrophe sur la vue et l'ouïe. L'épode, quant à elle, si elle évoque le toucher dans sa première partie, ne respecte pas le choix du sous-thème dans la deuxième, et c'est, à mon humble avis, fort regrettable, car cela casse l'unité et le sens du poème.

En résumé, un fort bel essai dans un genre classique TRÈS difficile, où le ridicule est aisé à atteindre, mais plusieurs petits défauts qui contrebalancent pour l'esprit le plaisir des sens qu'on ressent à la lecture.

   Anonyme   
19/2/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Petit bémol, cet apriori qui fait que :

"Spectacle dont ne peut jouir le citadin"
"Qui ne voit que mur et toiture"

Idée reçue, et trop souvent usitée, qui dénature un peu cet éveil, et qui lui donne une certaine platitude, j'aurais aimé lire dans cet écrit la description des couleurs sur le paysage que le jour levant dépose.
De même dans la dernière strophe, j'adresse cet autre reproche, "ce décor merveilleux", "toute cette beauté", j'aurais aimé en avoir quelques images, pour partager cet instant plus intensément.

Je me suis sentie tenu à distance de ce moment, l'émotion n'est pas transmise, les mots ne m'ont semblé que parade.

La forme est correcte.


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