Ce texte est un cri Il perd de sa force par les répétitions C'est une expression au premier degré Il aurait été préférable de suggérer Et le rédactionnel a des faiblesses EX:Que croassent les bombes
C'est à exprimer autrement

Un texte dont la portée m'échappe probablement. A qui adressez-vous ces Rendez-moi ma patrie ! ?

Il y a une colère sous-jacente qui est particulièrement bien retranscrite, je dois le concéder, mais justement ici le propos est d'une violence qui m'effraie presque !
Je me demande : suis-je devant un texte dangereux ?

Je viens de le lire de nouveau, et je pense que ce sentiment vient des deux derniers vers
Et puis, au nom de Dieu :
Qu'on leur crève les yeux !
que j'ai vraisemblablement du mal à interpréter.
La phrase en italique à la fin du poème également, j'ai du mal à l'interpréter, à savoir qui sont ces peuples délaissés dont vous parlez.

Tout ça sonne comme quelque chose que vous concevez très bien mais que j'ai du mal à interpréter. En espérant que les autres lecteurs sachent faire ce travail (je suis souvent mauvais pour ce qui est d'interpréter un texte, surtout un poème, sans ses clés de lecture).

Pour ce qui est de la forme, je la trouve particulièrement maîtrisée, les images sont évocatrices, j'ai un faible pour Qu'on enterre mes frères et ma juste colère, c'est inspiré et musical.

Je déplorerais peut-être le choix d'un vocabulaire somme toute assez classique, mais c'est rattrapé par la musicalité générale du texte.

Mis à part ces soucis d'interprétation, force est de constater que votre poème est réussi, je note B+

J'aime beaucoup le message de ce poème: le nationalisme, souvent associé à la religion et plus encore de nos jours, est terreau de vengeance et de haine au nom de Dieu. L'ensemble est clair grâce à l'exergue. L'aphorisme final me semble moins nécessaire, mais c'est seulement mon goût.
Je suis nettement moins qualifié pour parler de la forme; la répétition du premier vers de chaque strophe est obsédante, mais les nationalistes ne sont-ils pas obsédés. Le reste me plait. Juste une question: "Que se taisent les pierres - Qui gênent vos prières !" faites-vous références à l'Intifada? Ce serait un peu dommage car le message y perdrait de son universalité. Je pense qu'il vaut mieux prétendre à l'universalité de la dénonciation ou bien résolument plonger à chaque ligne dans un contexte défini à l'avance. Là je trouve cette intrusion moins intéressante.
Merci pour cette lecture de qualité , les images sont fortes et exprimées telles qu'elles le méritent.

Bonjour Lagomys,


Très bel incipit, qui correspond à mon ressenti profond ; je me suis dit depuis belle lurette, alors que je me trouvais encore à l'autre bout du monde, à l'âge de déraison - enfin - que ma patrie était précisément sous la plante de mes pieds ; tongs ou souliers, le monde est la patrie des hommes !

Je crois qu'il est temps pour moi d'exceptionnaliser un texte court, court allant ici de pair avec percutant. Pour faire bref. lol :)

Oui ! Lâchons les colombes qui ne sont porteuses de paix que parce qu'il y a des fouteurs de guerre, et aveuglons-les pour qu'elles aveuglent les guerriers, les foutriquets des tourniquets (Tiens ! C'est beau ça hein ! ça veut pas dire grand-chose ? Oui, je sais... Mais si ! Les douaaannnniiiiiers ! Ah !), les nationalistes, les colonialistes et les potentats qu'ils ont laissés derrière eux et les autres qui n'ont pas eu besoin d'eux pour exister et sévir !

Supprimons les frontières ! Renversons les barrières !

...

Mais pas mon petit bout de jardin hein ! et sans Bon Dieu, même passé au mixer, comme tu viens de le faire Lagomys. HJAHAWJY ! Patatras !

Ben oui quoi !

:)D

Sans le com de Brabant je loupais ce texte qui a tout pour me plaire!

EN plus, c'est dit simplement:
"Rendez-moi ma patrie !
Pour qu'on creuse des tombes,
Qu'on enterre mes frères
Et ma juste colère."

Pas un mot de trop pour dire une chose si importante alors que nous pondons parfois des tartines dégoulinantes sans aucun interet!

Bien contente d'avoir relu...il ya des hommes derrières les mots!

Je n'ai pas très bien saisi ce texte qui me semble contenir quelques contradiction : voilà quelqu'un qui revendique une patrie et qui dénonce un "monde grillagé". En quoi enterrer ses frères met-il fin à la colère ? Que sont ces pierres ? Est-ce l'intifada ? serait-ce un Palestinien qui parlerait ? Les prières de qui ? Pourquoi "Que cesse l'hécatombe", "Qu'on lâche les colombes", et puis "Qu'on leur crève les yeux" ? A qui ? Aux colombes ? A des ennemis ? Faut-il comprendre que celui qui est oppressé un jour devient oppresseur à son tour, ce qui s'est souvent vérifié ? Le message n'est pas clair du tout. "Croassent le bombes" n'est pas heureux.

Un texte qui se veut engagé dont je ne comprends ni les teneurs ni les aboutissants.

Je ressens même une certaine violence dans des mots qui se voudraient "de paix" mais qui appellent à la cruauté tel :
"Rendez-moi ma patrie !
Oui, lâchons des colombes…
Et puis, au nom de Dieu :
Qu'on leur crève les yeux !"

A moins que je ne comprenne pas le sens caché, j'aimerais savoir quelle patrie est évoquée par l'auteur.

Mais peut-être s'agit-il d'un pamphlet, là je comprendrais mieux.

C'est bien écrit, le jeux des rimes est original, l'alternance laisse à désirer pour plus de musicalité si tant est que l'on puisse donner de la musicalité à ce texte dramatique.

Merci Lagomys

La patrie est forcément celle que l'on a sous les pieds, et même si au nom de "son" dieu l'intransigeance est la loi commune, personne n'y échappe ; les persécutés d'aujourd'hui deviendront les oppresseurs de demain, puisque hélas ! telle est la loi du plus fort.

"Quand les hommes vivront d'amour...
il n'y aura plus de misère,
Mais nous nous serons morts, mon frère..."

Heu, juste comme ça, en passant, Jesus n'est pas Dieu mais simplement "fils de Dieu", humain, quoi, ou animal en sa qualité de créature.
Ignorance ou intention de blasphémer pour la joie de choquer ?
Bon, le pourquoi vous appartient, auteur.
Croire ou ne pas croire n'est même plus une question à l'ère de la télé.
Sinon, ce n'est pas si mal composé, ce pouème sans grande valeur autre qu'opportuniste.
J'aime bien la petite phrase en italique tout à la fin, dessous le tout : "...qui se verraient comme les autres... et puis, au final... verraient comme les autres"
C'est très chouette et bien vu, ça !

L'intention est louable. Je reste sur la réserve, là encore ces mots je les ai déjà lus et relus bon nombre de fois, ils n'arrivent pas à être convaincants. Vous effleurez et non approfondissez, sauf sur la fin, où là vous posez des mots "fracassants" tout à l'inverse des précédents.

C'est un sujet grave, difficile, périlleux, une situation dure et perdure sans qu'aucune solution n'apparaisse, ces peuples sans patrie pour diverses raisons.

Je n'ai surtout pas aimé du tout vos derniers propos :

" Et puis, au nom de Dieu :
Qu'on leur crève les yeux ! "

Qui sont bien plus que malvenus, ils sont malveillants, vous prônez la violence, l’hostilité, ils sont particulièrement contradictoires, et vont à l'encontre de vos autres mots ... Je vous laisse réfléchir sur leur teneur ...