Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Lariviere : Ceci est un poème
 Publié le 24/12/12  -  18 commentaires  -  320 caractères  -  762 lectures    Autres textes du même auteur

Poème dadaïste, pour lutter contre les peines de cœur et l'effet de serre…


Ceci est un poème



Sun Heat

POMPE MANUELLE

Pour poêle à pétrole

Code F1 : SH1 00

« Qualité première »

Multiples applications : pétrole, kérosène, hydrocarbure…

Accessoire indispensable à votre confort.


Échange littérature

Contre chaleur humaine…


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   framato   
6/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai bien aimé cette "chose" courte qui ne commence vraiment pas comme ce à quoi on s'attendrait d'une poésie. ça m'a fait penser à un mode d'emploi vaguement publicitaire et je me demandais "pourquoi" je lisais ces mots bruts avec intérêt...
Les trois dernières phrases m'ont donné la réponse que "j'espérais" : Accessoire indispensable à votre confort : échanger la littérature contre un peu de chaleur humaine.
Cynisme remarquable, surgit de nulle part, le juste moment où se demander à quoi ça sert tout ça... Tant de choses dans ces trois lignes, tant de froideur dans le descriptif vendeur, j'ai trouvé ça "remarquable".

Perso, je choisi aussi l'échange !

Ce qui m'impressionne, c'est que sans cette strophe finale décalée, ce texte n'existerait pas en tant que texte littéraire, encore moins en tant que poésie. Mais deux lignes suffisent (parfois) à changer un regard (ou un monde).

   Artexflow   
6/12/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Hum...

Votre poème m'évoque assez naturellement ce que je pense de l'art moderne, enfin, de certaines oeuvres d'art moderne.
Strictement aucun intérêt, mise à part la conversation qu'elles peuvent engager.

Votre poème, à mon avis, serait un excellent point de départ pour un débat sur la poésie, ou la modernité...

Mais vous n'avez fait que recopier l'étiquette ou la description internet d'accessoires liés au pétrole (si j'ai demandé à mon ami Google)...

Les deux derniers vers font plus figure d'aphorisme que de texte à proprement parler...

Désolé, ça n'a pas marché pour moi.

   Labrisse   
10/12/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Je ne suis pas très adepte d'un style « notice d'utilisation », je n'apprécie pas personnellement le « Dada » ou, dixit l’esthète, pour lire des vers il nous faudrait sucer le jus d’une cerise… Tout cela est amusant, mais depuis il en à coulé de l’encre… Tous ces arts paresseux interpellent ma propre inutilité mais il y manque ce fait que pour dépasser la matière il en faut (de la matière)… Bref je ne soutiens pas ce genre d’initiative un peu Duchamp, du Ready made …

L’étiquet’art peux naitre sans moi. Si d’autres trouvent du génie à ne rien faire et à trop bavarder !

   rosebud   
11/12/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
on peut faire d'un urinoir une oeuvre d'art, mais on ne peut pas faire un poème simplement en assemblant de bric et de broc des mots et des sigles en espérant que cela produise un effet émouvant.
Je ne trouve cela ni drôle, ni poétique, ni dada, ni rien.

   Anonyme   
24/12/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Peut-on tout mettre sur le dos des dadas ?

Tout ce qui n'est pas attendu est-il dada ? Une annonce est-elle de la littérature ?

Plutôt qu'un poème je dirais une fulgurance, dire pas mal en très peu.

Je n'ai pas trouvé beaucoup d'esprit poétique ici mais dans l'idée, le concept, oui, c'est intéressant.

   brabant   
24/12/2012
Bonjour Larivière,


Eh ben voilà ! C'est pas compliqué que de faire de l'anti-Larivière... par Larivière lui-même. Beaucoup d'humour voire d'autodérision.

C'est un bon combustible le papier et on peut mettre ses états d'âme au placard quand on en en a marre (lol), pas sûr que l'on gagne à l'échanger ; c'est que ça refroidit vite, la chaleur humaine au vent de la girouette !

J'ai bien compris, Ceci n'est pas une pipe. De quoi se marrer, mais pas de quoi prendre son pied tout de même, hein ? Larivière ! Lol :)D


Je ne suis pas certain que tu t'attendais à être évalué. Me trompé-je ?


:)))))

   Marite   
25/12/2012
Commentaire modéré

   Anonyme   
25/12/2012
Commentaire modéré

   leni   
25/12/2012
J'ai lu certains de vos textes qui ont été notés Ils sont pour moi d'un accès difficile"ceci est un poème" m'est totalement incompréhensible
Le commentaire de Brabant m'a un peu éclairé Je ne note pas Bien cordialement Leni

   jaimme   
25/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien
L'idée, plus encore l'état d'âme ici, fait l'œuvre.
Mais après le maître d'œuvre, il y a le maître d'ouvrage et là les deux ont fait fort.
Quand je vois un code s'afficher sur un truc qui devrait fonctionner c'est toujours pour me dire qu'il y a un dysfonctionnement. C'est ainsi que je lis ce "vers": la pompe est là, le chaleur devrait arriver au cœur... Mais...
Oui, rien ne vaut la vraie chaleur humaine. Rien.
Un poème qui a pris la non-forme d'un poème et qui, pour moi, délivre un vrai cri. C'est donc un poème puisqu'il ne suit pas les formes classiques de la prose et frappe au cœur.

   aldenor   
25/12/2012
Au départ je ne voyais pas bien l’intérêt de ce poème. C’est tellement déjà-fait comme démarche, le ready-made. Démarche en soi intéressante bien entendu ; que tout puisse être perçu comme un poème, y compris un avis pour une pompe.
Ceci dit, les dernières lignes « Échange littérature / contre chaleur humaine » amènent une note différente. A ce compte, ce n’est plus un ready-made ou un texte purement dadaïste. Mais alors l’intro est trompeuse.
Ceci dit bis, le message sous-jacent du dadaïsme pourrait bien en somme être celui-là, couper le cou de la littérature pour laisser paraitre l’homme.

   KIE   
26/12/2012
Depuis la fin du XIXè siècle se pose avec une acuité croissante la question de l’art en conserve.
Avec modération, mais j’en consomme… Et aussi avec beaucoup de prudence.
Possède-t-il réellement les vertus « calorifiques » de celui qui avait été majoritairement cultivé jusque là ? (Puisque vous parlez de chaleur humaine, honorable Larivière, et que vous ne parlez finalement que de cela).

   Lagomys   
26/12/2012
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Larivière

À la première lecture, dans les barbouillis de Noël, votre encart racoleur m'a laissé perplexe : on est passé à autre chose… effet subliminal → on y revient : "hum, gros ressort de l'épate !", salut !… ça trotte… "un auteur pour qui ont déjà sonné les trompettes de la renommée ne peut pas avoir cliqué des conneries !" (la notoriété, ça donne une longueur d'avance) : on y retourne, on creuse (entre pétrole et gaz de schiste comme dirait une connaissance)… on y voit plus clair ¤ ¿ !

D'abord le titre insolite, "ceci est un poème" : ben ça, si c'est pas de la réclame ! Mais de quoi nous fait-il l'article ?

… à l'heure de la high tech, d'une insignifiante pompe à fioul (4,58 € sur le bon coin) !!! Oui, mais… une pompe à main ! Le minima ! Même pas à pile ! Qui réamorce not' bon p'tit confort quand dehors ça caille pour la "racaille"… c'est ça qu'on nous vend ?

Tiens, deux vers substantiels en surbrillance, là où se trouve tou(s)(te) l'essence… merde alors, mais oui, c'est une pompe à ventricules qu'il cherche à nous refourguer, le camelot !... qu'il veut nous merchandiser, à nous les vis sans fin de l'écriture fossile des années pétrole!

L'Amour comme carburant, un sourire plutôt que du blabla : vendu !

Moi qui me préserve au maximum des séductions mercantiles, je me suis fait avoir par le marketing poétique : cible atteinte !

Pour la bonne cause…

"Ceci est un poème" : oui, tant que la poésie sera belle, sibylline ou symbolique !

Seul résidu du raffinage : l'incipit qui goudronne un peu la bonne idée…

(Le titre : très bien) + (le produit : très bien) + (le packaging : très bien) = exceptionnel !

Merci à vous,

Lagomys, bête à poil défibrillée

   Anonyme   
31/12/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
C'est drôle, je croyais lire un poème, pourquoi not ? et pis, crotte et damned ! je tombe sur du Sun Heat.
Et même pas dada. C'est pas ça, le dada. Le dada, c'est joyeux et impertinent, c'est de la poésie militante pour temps tristes de guerre.
Mais qu'est-ce qui vous a pris de balancer ça sur le site ?
Les lecteurs d' Oniris sont-ils si nuls et méprisables qu'on puisse leur proposer n'importe quoi ?
Ben oui, faut croire, puisque c'est arrivé jusqu'ici.
Ce n'est pas une expérience. Le lettrisme est autrement drôle. Le lettrisme est une expérience.
Par exemple, prenez les lettres et chiffres de votre chose et recomposez-les.
Je l'ai fait, juste là, pour voir. Les résultats sont cocasses et vous changent la vie.
Pas vous.
On dirait bien que vous avez confondu intention et action. L'intention était bonne, sans nul doute.
L'acte est plouc et ploc.

   Lariviere   
25/2/2013

   tchouang   
9/3/2013
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
bonjour. pas grand chose à dire sur cette petite chose de quelques mots sans grand intérêts. sans doute l'auteur veut-il symboliser par cette courte évocation les mérites de la chaleur humaine ? à vrai dire, on s'en tape, hein.

   Anonyme   
9/3/2013
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
On se croirait dans un salon où chacun mettrait
du sien à essayer de se convraincre que ce texte est un poème.
Un genre de vernissage litéraire où il est de bon ton de se croire avangardiste.
Permettez moi de vous dire que votre écrit mérite un zéro pointé pour moi.
Vous devez bien vous marrer à lire les commentaires.
Et ça...ce n'est pas parce que ma simple évocation du Kérozène me donne la nausée.

   Pouet   
10/3/2013
Je pense que si le message est clair et intelligible, un texte, qu'il soit dadaiste, avant-gardiste, classique ou que sais-je peut revendiquer son droit à exister. Et pour ce qui est du fond, je suis totalement d'accord avec l'auteur. A l'inverse un texte surréaliste a aussi sa place en littérature, je crois qu'il en faut pour tous les goûts et j'aime bien, moi, "Poisson soluble" par exemple, de Breton et Soupault. Pour moi, ce texte est inclassable, nous sommes ici dans le message brut à faire passer.

Après reste le forme. Ici "dépouillé" reste un euphémisme et si je compare avec les "fragments" du même auteur que je n'ai que survolé mais dont j'ai pu saisir le foisonnement et la densité, le contraste est saisissant.

Le texte tient en ces deux derniers vers "Echange littérature/Contre chaleur humaine"

Et que ce soit de l'un ou l'autre je ne pense l'époque actuelle en déborde.

   Coline-Dé   
29/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Si la poésie résidait dans le sujet (petites fleurs, désespoir amoureux, joli temps passé ou crainte de la mort) et dans une métrique assortie de rimes, il y aurait des milllllllllions de poètes de par le monde !
Mais heureusement, ce n'est pas le cas ! ( restent des gens qui écrivent des choses honorables...)

La poésie, pour moi, c'est un état d'esprit.
D'esprit.
Et il y en a dans ce texte, beaucoup, avec les ellipses qui donnent envie de voir plus loin, ( j'aime pas qu'on me gave !) et avec un coeur de chauffe : de l'humanité.
Un poêle d'humour, en plus !
J'achète, sans hésiter.

   Anonyme   
17/4/2016
Bonsoir Larivière,

Ceci n'est donc pas un commentaire !

Qu'est-ce qui fait la beauté d'une oeuvre? L'émotion qu'elle suscite? Le respect de la technique? Ce que l'oeuvre nous laisse une fois qu'on n'est plus en sa présence? Sa beauté? Sa gratuité? Sa forme ou son fond?

J'aime bien les sonorités, je suis assez cliente des consonnes momentanées en p (va comprendre ça me fait penser à Danny Boon) la césure (cassure) au code, et le glissement de rythme jusqu'aux deux derniers vers.

J'aime l'intention - claire - mais aussi la manière dont tu as choisi de la faire passer.
Ce choix dénote d'un humour certain, mais également une envie de heurter le public, de le confronter à son propre regard, au lieu de lui servir un message esthétique (au sens où la poésie peut être vue/considérée en général). Aussi une valeur poétique certaine, en tout cas dans la pose du constat, dans le choix de la forme. Connaissant l'auteur, on aurait pu avoir une prose dense et torturée.
Le fond restant plus révolutionnaire (ou contestataire a minima), et dans l'air du temps...

Dadaïste, surement, réfléchi certainement.
Tout comme devrait l'être la réflexion qui suit le silence après les derniers vers, qui ne rendent pas l'ensemble poétique, mais plutôt lui confèrent une dimension "regardable", contraste saisissant avec les sept vers précédents qui pourtant ne manquent pas de poésie.

Merci pour la lecture.
Au plaisir de te relire !

(tu peux avoir un câlin si tu veux, j'ai eu la même pompe à pétrole)


Oniris Copyright © 2007-2023