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Poésie en prose
Lariviere : Fragment du crépuscule (morceau 22)
 Publié le 03/09/07  -  6 commentaires  -  1369 caractères  -  70 lectures    Autres textes du même auteur

Fragment


Fragment du crépuscule (morceau 22)



Banquise fragmentée.
Chaleur aux antipodes des volcans.
Indécisions dans des climats d’équilibristes.

Nous sommes des icebergs de feu dont les émotions enflammées et les vérités résistent à la fonte des glaces et dérivent désespérément dans les eaux froides et sécessionnistes d’un océan dense de non sens.

Langage bouillonnant se coagule dans des îlots de communications.

Parti perdu du temps qui passe dont les apparentes errances ne présagent rien de bon.

Hypothèse décadente des cas d’école. Vision désenchantée. Réalité prévisible, ou irrémédiable pessimisme en miroir sur le tracé palpitant de nos tachycardies ?

En fait, le présent laisse des possibilités imparfaites qui ne peuvent se conjuguer sur les figures bancales des instantanées.

Alors, pourquoi pas ?

Gonfler d’azur nos respirations.

Attendre serein le feu ou le froid.

Voir pousser les fruits des jours heureux.

Caraïbes refrains,
Brusques revers du vent sur nos poignets moisis.

Premier manipule des latitudes moites.
Avant-goût des tropiques.

Possibilité des multiples, finalement…
Homme nouveau ?

Homme, tout simplement…

Ressac paisible de l’éternité.

Vague espérance blottie, aux creux de l’avenir…


 
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   Pat   
19/12/2007

   strega   
9/1/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
"(...) je ne suis
dans la fronde du temps
que l'éclat des cailloux taraudés
sur le chemin improvisé
de la guerre"
Giuseppe Ungaretti, Perché, in L'allegria.

C'est à peu près tout ce que je suis capable de dire tellement j'ai le souffle coupé... Merci est un mot obsolète ici et maintenant.

   Anonyme   
6/2/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Verbes d'incompréhension, syllabes d'inaudible,
des phrases torturées, libération de l'être.
Cette incapacité à retranscrire nos maux
sur cette page sans frontière inondée d'égoisme...
On parle tous les jours de ce qu'on connait pas, posséder
un sujet nous contraint au silence, gisent en l'abstention
des bribes de vérités... La parole du nombre, la parole
est une ombre, coincé en nos stylos le rejet du commun.

Tes fragments sont un espace vitreux
entre surréalisme et conscience de gypse.

   FredericBruls   
3/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Un chant à la fois brûlant et glacé. Que dire de plus. Difficile de se renouveler. Ah si peut-être, j'y ai trouvé comme un apaisement, un pessimisme moins rageur.

   jaimme   
10/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
un fragment plus sage dans la forme et qui reprend le thème général.
Moins aimé. Les images sont doucement "larivieresques". Un peu le Mississippi. Je préfère les siphons à la verticale, voire les typhons.

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
12/4/2009


ça me fait penser à l'attraction des pôles.

la glace qui brule... toujours l'équilibre... mis à mal par les extrêmes...

et je réponds pourquoi pas...?

J'aime beaucoup ce fragment. Il est fait de tout ce que j'aime dans ton écriture... de rhinocéros... les oppositions... l'indécision, le questionnement... la fragilité... la colère (contenue?)... le désir, l'imperfection...
j'ai eu ce petit frisson que m'avait déjà donné n°15 (ça fait un peu James Bond...)...

Et je retiens
- Pourquoi pas?
Gonfler d’azur nos respirations.
Attendre serein le feu ou le froid.
Voir pousser les fruits des jours heureux.

Pour toute la pudeur des dits...
Es


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