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Ioledane
10/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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C'est un texte très fort, au rythme lancinant, dont l'effet est renforcé par l'absence de ponctuation. Jusqu'au point final, qui n'est sans doute pas là par hasard.
Un récit qui m'a touchée, avec ses images simples et fortes et sa progression graduelle, au point que j'en hésite à faire quelques remarques. Je dirai simplement que le vers "nous regardons ses yeux clos" souffre d'une syllabe manquante, et que les titre et sous-titres sont (à mon goût) trop explicites ; s'imposaient-ils vraiment ? Pour les sous-titres, les numéros auraient pu suffire ; le titre aurait pu être un extrait du poème, moins 'direct'. La fin est magnifique. |
Boutet
25/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Le deuil a toujours bouleversé les hommes de quelque religion qui les conduise. Il ne s'y fera jamais malgré le temps passé.
Ce poème assez explicite résume le dur cheminement de la fin de la vie et ses étapes. Comme toujours dans ce cas les strophes sont d'inégales valeurs. J'aime bien le chapitre du cimetière, c'est la destination ultime et la mieux imagée. |
Robot
25/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Le voyage qui conduit de la maladie à la mort est ici retranscrit dans un résumé poétique à la fois réaliste et émouvant.
Ce texte parle de la souffrance de ceux qui restent, observateurs de leur propre impuissance devant l'inéluctable accomplissement. Le dernier quatrain nous rappelle qu'aprés le chagrin il faut continuer à vivre |
Corto
25/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Le sujet est audacieux mais l'ambiance ainsi créée est réussie.
Chaque étape sent le vécu et peu d'échappatoire au réel cruel. Les mots sont bien choisis et incisifs. Le chapitre "HOPITAL" me parait le plus percutant mais au final on trouve une grande créativité tout au long du poème. Un beau texte en prise avec ce qu'on appelle la vie. Bravo |
papipoete
25/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Laurent-Paul
le crabe, de ton corps s'est rassasié ; bientôt dans cette chambre, où des machines te scrutent, on débranchera tous ces tuyaux plantés en toi, la mort aura gagné ! nos yeux se parlent, alors que nos bouches se taisent, face à toi endormie un trou qu'on emplit de toi, la nuit désormais pour moi... NB la mort en 5 actes, avec le thème que le brigadier annonce de ses 3 coups ; l'avant, le pendant, de dénouement, et la fin apothéose noire. reste à choisir dans le " programme ", quel chapitre le plus plût ? un bémol dans la seconde strophe, à l'ultime strophe " et son festin trop tôt " qui selon moi ne dure que toujours trop, lorsque la mort est convoquée. la dernière strophe, quand tout est terminé, plonge le lecteur dans cet douce quiétude, où l'on se retrouve enfin avec le défunt, et l'on se parle, l'on se répond... je confirme que l'Octosyllabe, est un mètre qui convient autant à la joie, que pour parler de l'infinie tristesse. vos assonances sont autant de grains de chapelet, qui font psalmodier vos vers |
Marite
25/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Belle prouesse que d'avoir présenté ce cheminement pénible et douloureux sous une forme poétique qui ne heurte pas dans l'expression. Progressivement, dans ces cinq parties, la description des différentes étapes et la perception du ressenti d'un ou des proches sont transmises avec des mots simples, justes et sans excès.
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Dian
28/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime un peu
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La forme est irréprochable. Musique et rythmique, parfait. Superbe maîtrise. Pour le contenu, je suis mitigé. Les images ne me parlent pas, je sens que la faux du vieux Saturne a parlé, et qu'après Saturne il n'y a même pas d'Uranus. "Les héros comme Thésée perdent leur force, aucune Ariane". Qu'en sait-on ? A quoi sert la mythologie si on la relègue au rang des fables ? Qu'est-ce que la réalité ? La mort physique est-elle une image fiable de la mort définitive ? Aux dernières nouvelles, à en croire les témoins qui ont eu des expériences de mort imminente (de plus en plus nombreux), la conscience est un phénomène qui se poursuit au-delà de notre cerveau. Et si Ariane était cette conscience ? Et si, avant de nous suicider spirituellement ("tout est fini"), nous nous demandions simplement pourquoi les anciens (avant l'invention de ce satané rationalisme) croyaient en l'existence de l'âme ?
Et si la poésie triomphait sur le Temps ? |