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Poésie libre
Lautre : Trois cent cinquante-cinq lettres
 Publié le 09/11/12  -  13 commentaires  -  417 caractères  -  307 lectures    Autres textes du même auteur

Écrire un poème de 355 lettres. Pourquoi ? Pourquoi pas ?


Trois cent cinquante-cinq lettres



En trois cent cinquante-cinq lettres
Tu as connu le souffle
Rutilant
Du chameau ruminant
Dans le désert blanc

En trois cent cinquante-cinq lettres
Tu as caché au fond
De tes vases
Les serpents enroulés
Qui y baignent
En toute intimité

En trois cent cinquante-cinq lettres
Inspirées ou soufflées
Tu as craché le feu
Au visage du soleil


 
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   rosebud   
9/11/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Et puis ?
En 67 lettres, signes et chiffres je dis que je ne sais pas où ça nous mène.

   wancyrs   
9/11/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Il y a quelque chose d'énigmatique dans ce texte, une symbolique qui nous échappe. Oui, il est question de chameau, serpent et soleil, souffle, inspiration : le désert est partout dans le texte, synonyme d'isolement ? de trahison(serpents) ou de souffrance(cracher le feu) ?

   Labrisse   
9/11/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour lautre (moi c'est l'un) héhéhé!

Bon, si vous voulez ne pas nous dire quelque chose c'est gagné ;

Car, si vous ne voulez pas nous dire rien ce n'est pas perdu.

Alors bien sûr on peut tous se rêver gourous d'une assemblée d'adorateurs inconditionnels, moi même, enfant, dès que je détenais une petite baguette de bois, je me faisais grand chef d'orchestre d'une symphonie imaginaire, j’y étais un vrai dictateur.

Je crains que vous ne souffriez de la sibbylinite aigue, hautement contagieuse, vous faites tout pour nous tenir éloigné de la compréhension du discours. Vous n’allez pas à la sensation, l’émotion est peu convaincante, et je suis très, très, très sympa…

Mais bon sang de bonsoir ! Pourquoi faudrait-il que le discours poétique fût affranchi de l’intrigue ? Est-ce là que sont les joyaux précieux de l’éloquence ? Est-ce là le langage qui peut nous rassembler autour d’un projet, d’une vision, d’un chemin, d’un progrès ?

NON ! Être moderne et écrire c’est abolir l’indicible.

Pour la forme, elle n'est pas critiquable, puisque dite libre, sauf cette deuxième personne du singulier, qui ne vous honore pas, vous laissant à coté de l' (in) action, irresponsable, pilatien au sens où vous vous en lavez les mains...et nous, en train de nous repasser la patate chaude ...
La question que nous aurons à résoudre, une fois de plus, est : la liberté de forme permet-elle au final de n'accéder qu’en liberté de fond, au chaos d'un n'importe quoi sémantique en poésie ?... la réponse ? C'est le lectorat qui tranchant (ou non) en décidera dans ses suffrages.

Mon vote est : très faible.

N'en prenez pas ombrage. Amitiés.

Labrisse.

   brabant   
16/2/2013
Bonjour Lautre,


A la limite cela me fait penser au dadaïsme, mais le "T(t)rois cent cinquante-cinq lettres" est de trop.
Et avec le "y" de "Qui y baignent", peu digeste, cette poésie qui s'était voulue légère comme une beigne, m'a fait "dada au coeur"!

Tsara soit qui mal y pense ! lol

Mais si j'ai souri...

:)

   Anonyme   
9/11/2012
Moi je crois que c'est codé. Lautre parle à l'autre, de ce que l'autre a dit et ça s'est fait, la phrase en 357 lettres. Sans doute le message reçu fut empreint de cruauté : serpents, vases... Parle-ton d'une femme ?

Le feu craché au visage du soleil : si le soleil a un visage alors il est l'image de l'homme, le feu craché, est-ce par la femme ?

Trop de mystère anéantit le mystère. J'ai pas compris grand chose.

   Pascal31   
9/11/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Le pire, tout de même, dans ce poème qui - à mes yeux - n'a pas grand intérêt, est que l'auteur nous berne jusque dans le décompte de ces fameuses lettres !
Il y en a 278, dans ce poème, pas une de plus.
Nous avons probablement eu droit à un poème hors taxe, comme dirait Lautre !
Désolé, mais je n'ai pas ressenti votre poésie dans ce court texte.

   Anonyme   
9/11/2012
Bonsoir Lautre. Votre petit chef-d'oeuvre aurait aussi pu s'appeler des chiffres et des lettres !
Donc, comme je compte les syllabes en classique, vous comptez les lettres en poésie libre. La liberté de cette forme poétique en prend un sacré coup d'autant plus que, comme l'a justement souligné Pascal 31, le compte n'est pas bon...
Bon, je ne vais pas tomber dans le piège que vous nous tendez en commentant ces quelques lignes ou en y collant une appréciation.
J'ajouterai simplement qu'en lisant le "qui y" du vers 10, j'ai failli défaillir. Soyez beau joueur et avouez que ce n'était qu'un gag de fin de semaine. Bonne soirée Lautre, et sans rancune !

   aldenor   
9/11/2012
En effet, pourquoi pas un poème en 355 lettres ? Mais le nombre de lettres de celui-ci, titre inclus, est 304.
Le problème est qu’on ne puisse pas simplement le re-titrer « trois cent quatre lettres » puisque du coup il en perdrait 36 et passerait à 268 lettres...
Essayons de réfléchir posément : Le titre se répète quatre fois et le texte restant compte 188 lettres. Donc 188 + 4a = b. Que a soit fonction de b peut se résoudre par itération sur excel. Encore faudrait-il un tableau de conversion des nombres en lettres aux nombres en chiffres.
Un casse-tête chinois votre poème. Et on ne peut même pas l’intituler « Casse-tête chinois », parce qu’il n’y aurait plus casse-tête.
Vous pourriez ajouter 41 lettres, mais serait-ce honnête ?
PS : Je vois que Pascal31 en compte 278 ! L’affaire se corse.

   Anonyme   
10/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Peu importe le nombre de lettres qu'on y met, déclencher le souffle rutilant de l'incompréhension cachée au fond de la vase d'une inculture qui se croit inspirée, moi je trouve ça très bien.

   stellamaris   
11/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème est complètement surréaliste, il n'a ni queue ni tête... Est-ce pour cela qu'il m'a séduit ? Je n'arrive pas à l'analyser moi-même, mais toujours est-il que je le suis, séduit, et même envoûté ! Bravo !

Avec toute mon amitié.

   Anonyme   
21/11/2012
J'ai compté 304 lettres, titre compris, dommage qu'il n'y en ai pas eu 51 de plus !
Un très beau poème...

   Anonyme   
21/11/2012
Commentaire modéré

   costic   
28/11/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’ai bien aimé. Pour moi il s’agit de l’évocation d’un simple moment de lecture avec tout ce qu’elle peut graver comme images et permettre comme voyage. Les reflets fugitifs d’une promenade à travers quelques mots (355 lettres donc) projettent de très sensibles instantanés. Une très intuitive interprétation de quelques signes.

   Anonyme   
7/2/2017
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Voilà un poème d'une grande "platitude", qui n'a ni queue, ni tête.
Vous énoncez avec insistance "En trois cent cinquante-cinq lettres, je ne vois pas trop bien où cela place l'intérêt d'un tel propos. Moins ou plus, peu importe, ce qui fait la force d'un écrit, est l'idée, l'émotion qui émet. Ici j'avoue, je suis resté sur ma faim.

Je ne m'attarderai pas davantage, trouvant à ce texte rien de très attrayant, ni par le fond, ni par la forme.


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