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Poésie néo-classique
Lebarde : Déjà vingt ans tu as
 Publié le 08/10/19  -  12 commentaires  -  1452 caractères  -  255 lectures    Autres textes du même auteur

Brunes ou blondes, à vingt ans elles sont toutes merveilleuses et chacun voudrait tant les aider pour que leur beauté et leur jeunesse ne fanent jamais.


Déjà vingt ans tu as



Déjà vingt ans tu as, l’âge bien trop fugace
Des somptueux projets, premiers engagements,
Celui qui de la vie termine la préface
Et s’ouvre sans délai sur bien des changements.

Tu es la jolie fleur qui croît dans la clairière,
L’eau fraîche murmurant au milieu des galets.
Des éclats de soleil éclairent ta paupière,
Tes pas de danse font la magie des ballets.

Tes yeux sont lumineux, ta voix délicieuse,
Ton profil est divin, ton entrain désarmant.
Tu es, comme il se doit, un brin capricieuse,
Ton regard est coquin, ton sourire charmant.

Déjà vingt ans tu as, l’âge du gros dilemme :
Penser au lendemain ou savourer l’instant.
Vivre, rire et pleurer, brandir haut ton emblème,
Préparer le futur, cajoler l’existant.

Assume et accomplis le bien et la bêtise,
Ne crains pas tes rêves, tu peux tout projeter
Sans jamais provoquer, en usant de franchise,
Mais ne fais rien qu’un jour tu pourrais regretter.

N’oublie pas qu’en ouvrant une nouvelle page
Tu pourras t’inventer de secrètes valeurs,
Sans gommer ton passé qui suit en héritage
Ni biffer tes désirs, tes troubles et douleurs.

Déjà vingt ans tu as, le bonheur se profile,
Ne contrarie rien mais, pense à le partager
Car tu verras le temps bien trop vite défile,
Ne cueille pas trop tard les fruits de ton verger.


 
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   papipoete   
20/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
classique
" déjà vingt ans tu as ", tu es si jolie, la plus belle des fleurs que j'aimerais sentir, puis cueillir pour l'avoir tout à moi ! Elle embaumerait la maison, et ses pétales jamais ne faneraient... Mais passent les saisons et ton esprit songe aux étés, mais aussi aux hivers qu'il devra traverser. Penses-y mais ne sacrifie pas tes printemps ! demain sera bien vite là !
NB à regarder une vieille dame, aux traits plissés et cheveux gris, ne pas oublier que la jeunesse passa en elle ; elle aussi se contempla dans le miroir pour se voir toujours plus belle, et offrir aux regards admirateurs la fraîcheur de ses 20 ans !
les 2 dernières strophes sont mes préférées !
" classique " dites-vous ? hélas non, car dès le premier vers un hiatus ( tu/as ) est interdit dans cette catégorie !
les diérèses sont exactes, mais les césures non !
" néo-classique " m'apparait ce joli poème !
papipoète

   BeL13ver   
23/9/2019
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Ce petit poème un brin naïf célèbre la jeunesse et veut l’encourager. Je trouve que le "Déjà vingt ans tu as" est intéressant dans l’intention, mais manque d’allant, et reste maladroit dans la réalisation. L’auteur cherche peut-être à faire usage d’une langue un peu vieillie, mais cela se traduit par une lourdeur de style.
Qui plus est, avec la répétition des virgules à l'hémistiche, il ne semble pas prendre de risques et de liberté, restant trop attaché à la règle, ce qui rend l’ensemble boiteux. Malgré tout, ce texte reste attachant et certaines tonalités ont du charme.
Une tentative de jeunesse ? Un début hésitant ? Quoi qu’il en soit, la poésie mérite mieux. Reste que j’adresse tous mes encouragements son auteur, parce que je crois qu’il peut progressivement se libérer et rapidement progresser.

   Recanatese   
26/9/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

bien que n'étant pas spécialiste de la forme classique, je note d'emblée un hiatus dès le titre ("tu as") et qui se répète dans votre texte. Par ailleurs "Ne crains pas tes rêves, tu peux tout projeter", ne respecte pas la césure à l'hémistiche.
Je trouve, dans l'ensemble, que le thème ronsardien sur la nécessité de "cueillir dès aujourd'hui les roses de la vie" (auquel votre dernier vers fait écho), est traité sans grande originalité, avec des vers manquant souvent de poésie :
"des somptueux projets, premiers engagements"
"et s'ouvre sans délai sur bien des changements" entre autres...
"Déjà vingt ans tu as": une formule pas très heureuse, à mon avis, je pense de suite à maître Yoda!
Il faudrait selon moi sacrifier la richesse des rimes (car vos rimes sont riches, pas de doute là-dessus!) au profit d'un traitement plus audacieux du sujet. Un écueil à éviter auquel moi-même je me heurte souvent!
Une chose me semble, en revanche, intéressante: la métaphore du "livre de la vie", qui, même si elle n'est pas nouvelle, mériterait un traitement plus approfondi, voire de constituer le corps de votre poème.
Bref, un texte à retravailler selon moi, on sent que vous êtes capable d'insuffler plus de poésie dans vos vers (à l'exemple de celui-ci: "l'eau fraîche murmurant au milieu des galets", bien plus agréable à l'oreille que ceux précédemment cités).

Bien à vous

Recanatese, en EL

   Corto   
8/10/2019
Je ne commenterai pas ici la qualité de l'écriture car l'auteur a montré en d'autres temps sa belle capacité à éblouir.
Ce qui me heurte ici c'est la relation établie entre le narrateur et le sujet.
Quel jeune de vingt ans a envie de recevoir un tel discours ?? Une litanie de conseils entrecoupée de descriptions flatteuses qui ne seront pas forcément bien reçues.

A un jeune de vingt ans j'aurais plutôt envie de lui demander, quels sont tes projets, as-tu besoin d'un coup de main ?
A vingt ans on est jeune mais on a aussi des idées et même quelque expérience.

Mais chacun sa vision.
Je respecte aussi celle de l'auteur.

   Anonyme   
8/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Une poésie qui se lit aisément.et je trouve vos conseils plutôt pertinents :

"Car tu verras le temps bien trop vite défile,
Ne cueille pas trop tard les fruits de ton verger."

Oui , par exemple ces deux derniers vers : profites de ta jeunesse,le temps passe si vite.


Ce que je reproche à votre poème, c'est le grand nombre de hiatus, même s'ils sont tolérés en néo.
Un conseil : Essayez de les éviter.

Autrement, oui, un bon texte .

   MonsieurNon   
8/10/2019
 a aimé ce texte 
Pas ↑
J'ai trouvé certains vers intéressants, " Tu es, comme il se doit, un brin capricieuse, " par exemple, mais je trouve que les images décrivant la jeunesse et les conseils prodigués par le narrateur manquent d'originalité. Le poème manque, à mon sens, d'une strophe apportant une idée nouvelle ou une image inattendue.
Je ne comprends pas bien non plus le choix de "Déjà vingt ans tu as", qui est une formulation lourde et à laquelle je n'ai pas trouvé d'écho rythmique dans le poème.

   Anonyme   
8/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Lebarde
Conseils, recommandations, mises en garde prodigués à une jeune fille (...) de vingt ans, par le père ?
Tous sont bien formulés, mais j'ai trouvé que l'ensemble manquait un peu de poésie.

Cette double inversion dans le titre n'est pas très agréable, à mon avis. .
Cette fois je nai pas été très séduit par ce texte.

   Davide   
8/10/2019
Bonjour Lebarde,

Une belle intention, simple, aux couleurs ronsardiennes, que le poème a pourtant bien des difficultés à habiller, à faire briller.

Trop de longueurs pour pas grand-chose, donnant la sensation que le message se dilue et perd de sa consistance. Pas "grand-chose", car ces 28 vers auraient pu (auraient dû) se réduire à la forme d'un sonnet, tout au plus. En effet, s'il est long, un poème se doit de surprendre, de faire évoluer sa démonstration, d'assurer l'intérêt du lecteur jusqu'au bout. En exagérant, je dirai qu'il faut privilégier la "consistance" au simple "remplissage" (verbiage).

Il y a de - très - beaux alexandrins, lyriques à souhait :
"Tu es la jolie fleur qui croît dans la clairière"
"Ne cueille pas trop tard les fruits de ton verger"
... mais ils se perdent dans un bavardage bien monotone.

"Déjà vingt ans tu as" est bien peu gracieux pour parler d'une jolie jeune fille de 20 ans, de même que "gros dilemme", "cajoler l’existant" (le mot "existant" est hors registre) ou "biffer" (qui sonne étrangement, malgré la métaphore du livre de la vie).

Pour moi, un poème à élaguer d'abord, puis à recomposer.

Merci du partage,

Davide

   jfmoods   
9/10/2019
Peut-être un point d'interrogation serait-il plus pertinent en fin de vers 14.

L'hémistiche du vers 18 (rê/ves) m'apparaît problématique. Je suggère de remplacer ce mot par "souhaits".

J'aurais revu ainsi la ponctuation de la dernière strophe (en visant une expressivité maximale)...

Déjà vingt ans tu as, le bonheur se profile. / Ne contrarie rien, mais pense à le partager / Car tu verras : le temps bien trop vite défile ! / Ne cueille pas trop tard les fruits de ton verger.

Le poème se compose de 7 quatrains en alexandrins. Les rimes sont riches et suffisantes, tour à tour féminines et masculines. Il est bien dommage que l'alternance des consonantiques et des vocaliques achoppe sur les vers 22 et 24...

Comme il arrive relativement souvent dans les poèmes en vers réguliers, la strophe centrale fait office de point de basculement.

Après un focus sur un moment charnière de l'existence (présent de vérité générale : "l’âge... [...] / Celui qui de la vie termine la préface"), se dessinent les portraits métaphorique ("Tu es la jolie fleur qui croît dans la clairière, / L’eau fraîche murmurant au milieu des galets), physique ("ta paupière", "Tes pas", "Tes yeux", "ta voix", "Ton profil"), et moral d'une jeune femme contemporaine non dénuée de caractère ("ton entrain désarmant", "un brin capricieuse", "Ton regard est coquin, ton sourire charmant").

La quatrième strophe, constituée uniquement de formes infinitives pose, face aux prérogatives inhérentes à l'âge d'or de la vie (accumulation : "Vivre, rire et pleurer, brandir haut ton emblème"), le champ contradictoire des possibles (jeu des alternatives : "Penser au lendemain ou savourer l’instant", "Préparer le futur, cajoler l’existant").

Au fil des trois derniers quatrains, le poète, peut-être vieillissant, sans doute un brin protecteur, se laisse gagner par la nécessité de donner ses conseils à celle dont la vie d'adulte commence (formes impératives : "Assume et accomplis", "Ne crains pas", "ne fais rien", "N’oublie pas", "Ne contrarie rien", "pense", "Ne cueille pas trop tard", modalisation : "tu peux tout projeter", "tu pourrais regretter", "Tu pourras t’inventer", présent de vérité générale : "le temps bien trop vite défile").

Le titre du poème, repris comme jalon au premier hémistiche des vers 1, 13 et 25, sert en quelque sorte de refrain, de point d'appui à la mélodie du texte.

Merci pour ce partage !

   BernardG   
9/10/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
"Déjà vingt ans tu as"....Tournure lourde à mon sens
Même si nous sommes en néo classique, pas mal de hiatus peu agréables quand on récite la poésie à la manière des bardes ☺

Il y a dans votre poésie des alexandrins intéressants mais la lecture des quatrains 3 et 4 est un peu convenue ....voire même enfantine dans cette énumération de qualificatifs enthousiastes.

Une veine poétique certaine même si le poème ne m'a pas entraîné.....Merci

   Cristale   
9/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
"...chacun voudrait tant les aider pour que leur beauté et leur jeunesse ne fane jamais"

Bonsoir Lebarde,

Je pense qu'aucune femme de vingt ans n'a besoin d'aide pour conserver beauté et jeunesse. Je trouve la démarche assez curieuse...et puis elle aura le droit de vieillir elle aussi sans que rien ne ternisse sa beauté...oui, c'est une curieuse pensée mais j'accorde à chacun la liberté de penser.

Sinon, à part le thème qui ne m'emballe guère, je trouve que le poème se lit bien avec juste ce qu'il faut de lyrisme et quelques belles expressions pétries de poésie comme dans ce deuxième quatrain :

"Tu es la jolie fleur qui croît dans la clairière,
L’eau fraîche murmurant au milieu des galets.
Des éclats de soleil éclairent ta paupière,
Tes pas de danse font la magie des ballets."

Evidemment, il y a ce problème de hiatus gros comme des nuages noirs dans un ciel tout bleu..."tu_as" "tu_es"
Des "e" muets non élidés: "jolie" "oublie" contrarie"

Les rimes tournent majoritairement sur 2 et 3 syllabes mais les finales rendent quelques jolis échos : "délicieuse - désarmant -capricieuse - charmant"
La présence de 2 diérèses à la rime accentue le petit air rétro de cet ensemble rappelant le temps des romantiques où les jeunes filles recevaient des leçons de maintien et de savoir-vivre.

Un poème dédié peut-être à une jeune fille, une fille, une petite-fille, qui offrira un joli sourire en remerciement, mais qui saura aussi prendre sa vie pleinement comme elle l'entendra :)...un peu comme le poète qui s'affranchit des conseils de prosodie pour nous offrir des quatrains dont j'ai trouvé la lecture relativement agréable.

J'ai ressenti l'affection et la bienveillance du narrateur à travers les mots et dans la musicalité des vers. Ici une plume a mis tout son coeur dans cette lettre-poème, ce ne sont pas des mots jetés au hasard.

Merci à vous,
Cristale

   LylianR   
22/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dommage que les hiatus ou bien les formes non élidées à l'hémistiche viennent rompre la fuidité du poème.
C'est un adulte quelque peu protecteur qui donne des conseils à une adolescente. Il se perd un peu en injonctions comme : "assume", "ne crains pas", "n'oublie pas". Il aurait été interessant de concentrer davantage le discours.

J'ai apprécié la partie descriptive :

Tu es la jolie fleur qui croît dans la clairière,
L’eau fraîche murmurant au milieu des galets.
Des éclats de soleil éclairent ta paupière,
Tes pas de danse font la magie des ballets.

Tes yeux sont lumineux, ta voix délicieuse,
Ton profil est divin, ton entrain désarmant.
Tu es, comme il se doit, un brin capricieuse,
Ton regard est coquin, ton sourire charmant.

Le poème est bien écrit et se lit avec plaisir.


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