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Poésie classique
Lebarde : Toucher
 Publié le 01/01/22  -  7 commentaires  -  720 caractères  -  191 lectures    Autres textes du même auteur

Toucher pour découvrir, toucher pour caresser.


Toucher



Comme tout un chacun en parfait touche-à-tout,
J’ai compris la chaleur et la forme des choses,
Le piquant de l’ortie et l’épine des roses,
Dès l’enfance en posant mes petits doigts partout.

J’ai senti le soleil caresser mon visage
Mais aussi dessécher et colorer ma peau
Pour avoir trop souvent oublié mon chapeau
Lorsque je m’allongeais indolent sur la plage.

Sous l’empire du dard lancé par Cupidon
Ma paume a découvert des gorges et ravines
Simplement en cherchant ton corps sous l’édredon.

En palpant de tes mains tu perçois et devines
La souplesse du cuir, le soyeux du vélin,
Dans mon lit la douceur rêche des draps en lin.


 
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   Marite   
21/12/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Les deux premiers quatrains me sont apparus légers, amusants même ne présageant pas du tout de l'atmosphère des tercets qui suivent. Le temps a passé semble-t-il, de l'enfance nous voici arrivés, sans transition, dans un monde de délices inspirés par Cupidon. Le dernier vers clos, en toute pudeur, ces précieux souvenirs.

   papipoete   
22/12/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
classique
on ne va se mentir sur l'auteur de ce " toucher ", faisant suite à d'autres sens dont nous sommes dotés.
ici, on découvre les sensations que nous procurent, soit douleur soit plaisir selon qu'on met les doigts à l'ortie, selon que l'on sent la caresse du vent chaud sur la peau.
et ce sens si précieux à s'aventurer sur une peau sous l'édredon, à éprouver en retour de la part de ... l'édredon !
NB pas besoin de bruler des neurones, pour dessiner ce que nous donne à entendre l'auteur ! Et chaque sensation nous renvoie à nos propres découvertes, de la nature et des filles d'Eve.
le dernier vers me trouble... le héro serait-il parti en vadrouille ?
la forme du sonnet ( façon Dormeur du Val ) est-elle en accord avec la forme " classique ? "
chaque strophe est bien agréable à lire, hormis ce dernier vers qui me chiffonne !
papipoète

   inconnu1   
23/12/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
The last but not the least.

Je pense qu'on ne va pas se mentir. Je crois reconnaître le dernier épisode d'une longue saga. Mais est ce parce que la ligne d'arrivée est proche que vous permettez certaines facéties? Ne pas conserver les mêmes rimes entre les deux quatrains d'un sonnet classique? Bon je laisse les spécialistes apprécier ou non. Sinon, je n'ai rien noté qui dénote.

Sur le fond, on est dans la continuité des précédents. Je me demandais comment vous alliez intituler la 5ème saison, car "sentir" pouvait également convenir, mais cela faisait double. Toucher c'est très bien.

Bien à vous

   Miguel   
23/12/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
En palpant de ses mains, sous l'édredon, dans ce contexte, je ne suis pas sûr que la destinataire trouve beaucoup de souplesse, et c'est mieux ainsi. La sensualité de ce texte va croissant (terme au demeurant qui convient à mon interprétation de la fin), de la découverte innocente des choses du monde jusqu'aux plaisirs du lit. On part du toucher qui repousse au toucher qui aimante (aimante aussi doit être la destinataire).
Beau texte que ce sonnet irrégulier (mais tout à fait classique, sous le rapport de la prosodie).

   Anonyme   
1/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Les tercets m'apparaissent ici plus réussis que les quatrains, plus souples et tendres en quelque sorte, sans doute par leur intimité ; toutefois, le changement soudain de personne (c'est "tu" qui explore les draps en lin du lit du narrateur alors que jusqu'à présent il, le narrateur, rapportait ses propres sensations) me semble artificiel, appelé de manière voyante par la rime ravines/devines. Jolie rime, d'ailleurs, pas banale mais mal amenée à mon avis.

Côté rimes, j'aime bien Cupidon/édredon, elle est cocasse dirais-je. Je déplore en revanche tout/partout (mots de même racine) et la convenue choses/roses. Je ne déteste pas le deuxième quatrain, il m'a parlé ; j'ai connu ça, les coups de soleil !

   Cristale   
1/1/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Peut-être pourrait-on se priver des autres sens mais celui du toucher oh non jamais pour mon compte personnel. Tout est au bout des doigts dans la découverte du monde, de l'autre et ce poème prend tout son sens autant dans les quatrains et le rapport du toucher à la nature, que dans les tercets dans l'approche de l'autre.

Les rimes des quatrains ne sont pas très recherchées mais le discours qu'ils essaiment est assez ravissant pour me faire oublier quelques faiblesses.

Le dernier vers me laisse dubitative.

Je "sens" ce sonnet (dit irrégulier de par le jeu de rimes mais accepté en classique depuis quelques années sur Oniris car respectant les règles de versification régulière) écrit sans forcer et je pense que l'auteur est de plus en plus à l'aise, je sens même un brin de malice se greffer sur ses lignes.

Bravo et merci pour ce nouvel épisode des sens.
Cristale

   Donaldo75   
5/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Lebarde,

J’ai bien aimé ce poème ; il se lit tranquillement, dans ce format du sonnet qui me semble tellement naturel et musical à la fois. J’en apprécie les images, l’apparente simplicité – pas dans la forme mais dans l’exposition du fond – ainsi que la tonalité. Le résultat respecte bien la promesse de l’exergue et j’ai eu envie de le relire à plusieurs reprises. Avec bonheur, je le souligne.

Oui, un agréable moment de lecture. Merci.


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