Bonjour leni,

Une chanson toute en émotions, évoquant la complicité entre deux êtres, par petites touches, évoquant "et do mi sol do mi sol do" : l'accord parfait.

Merci !

Une chanson poétique qui s'attache aux petits bonheurs, toute en nuance. Le récit discret d'un amour qui se dévoile dans les vers de chaque strophe et que le chant soutien avec élégance.

Bonjour leni,

Je me serais moins attardé sur le texte s'il n'avait pas été accompagné d'une si belle mélodie ...

Une pogression harmonique de tierces E / g# // b7 puis cadence sur f# / a (tierce minorisée de f#) / E et cadence. La reprise du thème inclut la variante E / D# / g# / b7 ... trop peu couramment employée à partir du premier degré (plus souvent sur le quatrième pour retrouver le relatif min). De quoi faire réfléchir ...
Le second développement est tout aussi enchanteur E7 / A / a / E/ cadence sur f#, etc. C'est ici la simplicité au service du texte et réciproquement. Dificile de faire simple.
Merci du partage

Slt,

j'ai d'abord lu le texte avant d'écouter la chanson, un texte que j'ai ma foi fort apprécié. Cette idée de "quelle heure est-il" et de "quel temps fait-il" suivie de "sentiments" est selon moi très bien exploitée amenant une jolie touche "poétique" au texte. Ah oui est puis le "D'un p'tit bonheur à l'arraché" par exemple... Très bien vu.

Après la chanson, moi il me manque le début, elle commence avec 20 secondes de retard.
Mais cela n'empêche pas d'en goûter la mélancolie assez marquée et la tonalité sensible. Une chanson qui à mon sens ne déparerait pas dans le répertoire de nos "grands chanteurs à textes" du "temps d'avant". Enfin il me semble. Et puis de toute façon "quel temps fait-il où tu gamberges"... ?

bonjour Leni
Du " pur leni " qui nous embarque par delà les mers, au-delà des mères qui nous berçaient quand on avait le coeur gros.
Et sans bouger de France, rester à quai les yeux fermés, regarder partir ce petit navire, qui n'avait jamais navigué...
NB à fleur de peau, cette chanson la fait frissonner, et nous renvoie vers cette bouche qui disait...
" t'aimes bien, quand je te dis ces mots ? "
et des éclats de rire se mélangent à une bordée de larmes, là-bas " à cinq heures de moins qu'à Paris... "
Le talent des deux compères fait mouche, et nos yeux se mouillent...

Bonjour leni,


L'excellent Jean Ray, grand voyageur devant l'Eternel, entre deux escales, publiait un roman, un recueil de nouvelles, extraordinaires qui me bercèrent jusqu'à l'épuisement alors que j'avais vingt ans. Leni est son frère qui entre deux escales publie un poème, une chanson. Le voici ici, toujours, encore, grand frère en amitié de tous les gars du monde à qui il tend la main.
Il est l'ami de Brassens, choisissant le chenapan :
''Rappelle-toi d'un vol à la tire
D'un p'tit bonheur à l'arraché''
Il est l'ami de Ferré :
''Dis-moi quelques larmes de joie
Cell' qui font oublier les autres''
Il est l'ami d'Aragon :
''Dis-moi quelques demi-soupirs
Et un regard si tu le veux''
Sa chanson est une comptine où un petit navire regarde le temps qui passe à fleur de peau, où le grand sablier a décidé de s'arrêter à midi à l'heure des Îles Vierges. Tout un programme qui est, tout un programme à venir auquel il nous convie :
« Très discrètement je t'embrasse''

De tous les sentiments, l'amitié, l'amour, la fraternité seuls sont éternels... « Et do mi sol do mi sol do''.


Bravo leni !
Merci Eric Le Noir ! Que du rêve !

Bonjour Leni,
Un beau morceau de tendresse, complicité, amour évident très joliment construit et chanté.

Une écriture paisible, une invitation au souvenir, une connivence inaltérable. Il y a du Reggiani dans ce morceau en do mi sol do.

Bravo.

Salut Léni.

En même temps qu'un rayon de soleil c'est un baume apaisant d'écouter une chanson tranquille surtout quand le texte est soutenu par une voix comme celle d'Eric Lenoir.
Merci pour votre talent.

Un vrai plaisir d'écoute ,
Une chanson, c'est fait pour être chantė le texte prend alors toute sa tonalité ici plutôt intimiste douce et tendre.

Merci