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Poésie contemporaine
LenineBosquet : (J)Ouïr
 Publié le 28/03/16  -  8 commentaires  -  654 caractères  -  242 lectures    Autres textes du même auteur

Comme un voyage au bout de la nuit…


(J)Ouïr



Au Bar Lou, y a un marlou qui fait l' mariole,
Un as du bagou plus que de la cambriole…
Tandis qu'à l'autre bout, c' t' un barbeau qui régale,
Bardé de bagouzes, le bobard prodigal.

Moi, les grandes goules, ils me font bien rigole :
Je me saoule de Suze et de belles paroles !
Les godets qu'on écluse, les gloses qu'on avale
Ont c' goût d' défendu aux arômes de cavale.

J' m'encanaill' des ouïes et m' gave de gaudriole
Jusqu'au jour qui faiblit, jusqu'au soir qui s'étiole.
Et quand j' rentre au logis, dans mon taudis, ma cage,
Je m'endors et souris comme au r'tour d'un voyage.


 
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   StayinOliv   
9/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Vous avez choisi une forme particulière pour votre texte, celle de l'argot ( si je ne me trompe pas ), et loin d'être désagréable à lire, l'ensemble se parcourt même gaiement jusqu'au bout. Le coté poétique, qui pourrait être freiné par la forme, est bien présent dans le fond, et le dernier vers souligne et termine ce voyage en beauté.

Si j'ai bien compris c'est un taulard qui la journée peut sortir de prison et le soir doit retourner derrière les barreaux ?

Un poème sympathique.

   Anonyme   
12/3/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Le sujet ne me parle pas. Pourtant la forme est agréable bien que la ponctuation, le champ lexical de ce poème ne me plaisent pas trop.

Au premier quatrain, la virgule en vers 1 me semble couper l'élan du départ. Vers 2 les suspensions me semblent inutiles.
Au second quatrain, je ne suis pas du tout convaincue, vers 1 par l'usage de "rigole", ni par le double point en fin de vers.
Au troisième, c'est la virgule de fin du vers 3 qui me dérange.

La métrique est respectée, et les ' permettent d'éviter fort finement les quelques hiatus.
L'ensemble se tient, attention, c'est assez musical, mais je trouve que ça manque un peu d'âme, et rend le tout superficiel.

Je ne suis pas convaincue, donc, même si je reconnais un joli travail.

Une prochaine fois peut-être.

Bonne continuation.

   Teneris   
28/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai trouvé ce poème fort plaisant à lire - bien que, n'en maîtrisant pas bien le langage, beaucoup de choses m'aient probablement échappé. Ses sonorités chantantes et habilement rythmées lui donnent un plaisant parfum de sincérité et de bonheurs simples.

Je retiens en particulier ce vers, que je trouve admirable dans sa construction : « Je me saoule de Suze et de belles paroles ! », notamment pour ses échos « saoule » / « Suze » et « belles » / « paroles ».

   Anonyme   
28/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Dans le style, j'ai préféré votre texte précédant (celui du concours).
'' Moi, les grandes goules, ils me font bien rigole :
Je me saoule de Suze et de belles paroles ! '' " J' m'encanaill' des ouïes et m' gave de gaudriole " C'est sa façon de passer le temps de sa perm'.

   jfmoods   
29/3/2016
L'histoire de ces deux bateleurs interlopes, avinés, se livrant un duel à distance, est particulièrement plaisante à suivre. "Un singe en hiver" revient forcément en tête avec cet extrait du poème "Marizibill" d'Apollinaire, dit par Gabin...

"Elle se mettait sur la paille
Pour un maquereau roux et rose
C’était un juif il sentait l’ail
Et l’avait venant de Formose
Tirée d’un bordel de Changaï"

Le titre du poème ("(J)Ouïr") manifeste la charge potentielle d'émotions véhiculée par la parole, cette déflagration proprement jubilatoire d'un imaginaire enflammé par l'absorption d'alcool. Les frontières intérieures basculent sous le dynamitage des mots (zeugma : "Je me saoule de Suze et de belles paroles !", effet de parallélisme : "Les godets qu'on écluse, les gloses qu'on avale", gradation anaphorique : "Jusqu'au jour qui faiblit, jusqu'au soir qui s'étiole").

Merci pour ce partage !

   Sofi   
31/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
De l'argot qui sonne joyeux. Ça me fait penser aux chansons de Maurice Chevallier, je vois bien un "titi " parisien dans le rôle du mariole.

   LenineBosquet   
1/4/2016

   Anonyme   
3/4/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai pas adhéré au thème, au message véhiculé, le choix des liaisons et du langage parlé à l'écrit n'est pas du tout poétique ici, Céline fait de la poésie avec ça mais bon c'est Céline personne ne l'égale !


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