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Poésie classique
Lhirondelle : Océan
 Publié le 16/04/10  -  17 commentaires  -  806 caractères  -  482 lectures    Autres textes du même auteur

Quand le cœur s'amarine sur un océan de vie...


Océan



La vie est océan qui passe devant moi ;
À bercer son roulis un ressac me convie.
Il charrie en ses creux mon radeau de survie,
Des rameaux emmêlés aux fibres de l’émoi.

J’ai surfé, maintes fois, la crête d’une vague
Entre un ciel, une mer à l’hymen désarmant,
Affronté, libre et nue, entre ses bras d’amant,
Une frêle barrière où la raison divague.

J’ai nagé, haletante, à son contre-courant,
M’échouant un instant en grèves inconnues.
Sais-tu de la tempête et des larmes des nues
Qu’elles posent notre âme en un embrun mourant ?

Pourtant cet océan et son île perdue
Sur l’horizon bleuté que poursuit l’aquilon,
Mes rêves balayés s’il se veut plus félon,
J’en écoute l’appel en haleine éperdue.


 
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   Anonyme   
2/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Ce n'est pas coutume j'ai accroché la vague à partir de la troisième strophe et à la quatrième l'aquilon a triomphé. Que dire ? J'ai trouvé le démarrage un peu convenu, la seconde strophe je ne la trouve pas convaincante avec le "surfé... la crête" et la "mer à l'hymen désarmant", deux images qui ne me plaisent pas. En revanche la suite est merveilleuse de grâce et les six derniers vers sont un miracle.

Dans l'ensemble c'est... Permettez, je prends la dernière strophe, elle me plait vraiment beaucoup.

   Anonyme   
4/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Joli texte qui m'a séduit par sa musicalité et son fond. Belle écriture qui m"a convaincu. Bref un ressenti plutôt agréable.

   pieralun   
16/4/2010
Je supprime mon commentaire que je reconnais caricatural !!!
Il y a des jours.......
Je m'en excuse auprès de l'auteur dont j'aime généralement les textes.

   Anonyme   
8/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour ! Une très bonne écriture classique qui respecte parfaitement la prosodie. Par contre, je ne goûte pas vraiment la métaphore océan/vie sans trop savoir pourquoi. Quatre quatrains de qualité mais qui me laissent sans émotion... Désolé !

   Anonyme   
12/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour
J'aime l'Océan, j'aime la poésie classique, je devrais donc aimer ce poème.
Rien à redire concernant la prosodie.
Les rimes sont riches (très), les alexandrins bien balancés.

Mais l'écriture est maladroite.

Faites le test. Pour vous en persuader, recomposez donc les phrases sans tenir compte de la versification.
"La vie est océan qui passe devant moi ; à bercer son roulis un ressac me convie."
"J’ai nagé, haletante, à son contre courant, m’échouant un instant en grèves inconnues."

Vous maltraitez vos phrases pour qu'elles tiennent dans vos alexandrins.
Dés lors, ils n'apparaissent plus comme un écrin, mais comme un carcan.

Il eût été plus judicieux de privilégier la fluidité de l'écriture quitte à présenter votre texte sous forme libre.
Libre comme vous l'êtes en surfant la vague.
Bon courage.

   Chene   
18/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir

"Objets inanimés avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?"

Et que dire quand l'océan anime tout un poème ? Il a une âme aux accents lamartiniens et une force qui le rend aimable.

A quelques retouches près ("entre", en répétition, une ponctuation affinée, et un trait d'union à placer...), ce poème classique a de quoi me ravir : sa fluidité, ses rimes impeccables et sa métrique sans faille, en plus...

J'ai aimé, tout et surtout les clichés de bord de mer ; on a le sang marin ou pas et les souvenirs ravivés sont appréciables... Merci !

Bonne continuation.

Chene

   Leo   
12/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Poème de bonne facture classique. Quelques petits reproches sur des vers un peu plus faibles :
"Entre un ciel, une mer à l’hymen désarmant, " => la construction est un peu limite, le rythme est sacrifié à la métrique ; il y avait certainement d'autres manières de tourner cet alexandrin.
"Sais-tu de la tempête et des larmes des nues " => cette répétition de "de, "des" n'est pas du plus heureux effet.
A ces deux vers près, un bien joli poème, joliment troussé.

   Wencreeft   
16/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Lhirondelle,
J'ai trouvé ce poème d'une grande qualité, avec une prosodie excellente.
Les vers sont bien construits et j'ai trouvé les images jolies.
j'ai beaucoup aimé "Sur l’horizon bleuté que poursuit l’aquilon "
Pourtant, comme les autres, il manque l'émotion, le "truc" qui le rendrait excellent.
Dommage, mais félicitations quand même !

   Anonyme   
16/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai trouvé le premier vers assez étrange, "un océan qui passe".. cela m'a semblé un poil incongru mais bon pourquoi pas.
Le vers "Mes rêves balayés s'il se veut plus félon" ne passe pas du tout à mes noneilles niveau rythme. (enlever le "plus" pitêtre?)

Un poème agréable dans l'ensemble, sans grande originalité mais qui se lit bien.

   Anonyme   
16/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je me suis laissé bercer par ce très beau poème et emporté par ce ressac qui m'a paru bien doux et nostagique « Sur l’horizon bleuté que poursuit l’aquilon ».

   telemaque   
17/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
Oui! la vie est océan j'apprécie cette image
Bon texte bien que j'ai "calé" sur
"Sais tu de la tempête et des larmes des nues
Qu'elles posent notre âme en un embrun mourant?"
........Je le vois ainsi
Sais tu que la tempête et les larmes des nues
Déposent notre âme comme l'embrun mourant?
Enfin! à chacun sa façon de voir ou d'interpréter n'est ce pas ?
Belle fin d'aprèm

   nanna   
19/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
L'auteur s'est conformée à la structure de la poésie classique.

La musicalité m'apparaît un peu badine, trop à mon goût.

Le thème est des plus usités, je n'y décèle que peu d'originalité.

Des bribes d'images se succèdent au long de la lecture avec une continuité de monologue.

"Une frêle barrière où la raison divague." est le vers que je retiens entre tous.

Au plaisir de vous relire. nanna

   irisdenuit   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Pas mon préféré de toi..... mais, il y a des images qui me parlent beaucoup.

La vie est océan qui passe devant moi
j'ai surfé maintes fois la crête d'une vague....

Oui la vie est un océan....

Pour moi la poésie est question d'images et de sensibilité.

Amitiés, Iris

   Anonyme   
24/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Vous vous payez le luxe de jouer sur les rimes féminines et masculines avec adresse : le premier vers du premier quatrain commence par une masculine, celui du deuxième quatrain par une fémine, etc. Ca donne une impression de flots changeants.

Vous savez versifier et rimer, de toute évidence.

L'assonnance de ce vers ne séduit pas l'oreille :
"M’échouANT un instANT EN grèves inconnues."
Il faut forcer des liaisons pour le rendre plus agréable, mais vous conviendrez qu'elles sont artificielles.
Détail : je n'aime pas l'emploi d'aquilon. Qui parle d'aquilon pour désigner le vent, aujourd'hui ?

   tibullicarmina   
26/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème, d'une facture classique et maitrisée, brode sur une idée commune mais toujours actuelle. (Voire Baudelaire, "Homme libre, toujours..."; ou "Le Bateau ivre", qui jouent sur cette métaphore entre la vie, l'homme et l'océan.) Malgré de petites maladresses (par exemple le vers 5), Lhirondelle a su dire avec art cette idée éternelle: la vie est mouvante, belle, terrible et parfois violente.

Mais ce qui fait le prix de ce poème, c'est son dernier quatrain, l'idée en est profonde et riche de sens: la vie a beau être terrible et violente, l'homme a toujours la tentation d'en "écouter l'appel". C'est un peu la morale d'une fable de La Fontaine, "La Mort et le Bûcheron". Ce poème s'ouvre sur une méditation éternelle et classique, condensée en un quatrain très recommandable.
Merci

   Damy   
3/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Relation sensuelle, passionnelle, fusionnelle avec l'océan, jusqu'à l'ultime attraction, mais qui, à mon goût personnel, manque un peu de vigueur.

"Je te hais, océan! tes bonds et tes tumultes,
Mon esprit les retrouve en lui; ce rire amer
De l'homme vaincu, plein de sanglots et d'insultes,
Je l'entends dans le rire énorme de la mer."
Baudelaire - Les fleurs du mal - obsessions

   Anonyme   
2/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Des mots trop convenus, qui coulent de source, du déjà lu bon nombre de fois, il n'y a pas d'originalité dans cet écrit, je m'attendais à quelque chose de plus fort, de plus marquant, là je me retrouve à lire de la très belle poésie, soit, mais qui demeure comme un tableau agréable à regarder, n'apportant pas d'émotion à proprement dit.

En effet "la vie est océan" mais j'aurais aimé que la démonstration en soit faite bien différemment, par des mots autres que ceux utilisés pour caractériser "l'océan", c'est la vie qui aurait dû être mise en avant, pour ces raisons, je suis un peu déçue sur le fond.

La forme est, il me semble, sans défaut, cela demeure une poésie agréable à lire.


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