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Poésie néo-classique
Lechat : Quand le patron invite
 Publié le 15/04/10  -  21 commentaires  -  742 caractères  -  322 lectures    Autres textes du même auteur

À vos papilles !


Quand le patron invite



Un mauvais bout de pain sous un mauvais fromage,
Voilà ce qu’il faudrait plus tard ingurgiter.
Pour l’instant nous luttions contre l’affreuse entrée
D’un vomi d’épinards à l’huile d’engrenage.

Les fourchettes tremblèrent ! Approchait le plumage
Verdâtre d’un faisan « c’est ma spécialité ».
Toutes gondoleraient sur la carne entêtée.
Seule une grosse en fonte évita le carnage.

Mme Cassamel mangeait très lentement,
Glissant pour chaque mets d’aimables compliments.
Les autres tenaient bon, tous d’anciens militaires.

Je ne parlerai pas du café qui suivit,
Il ne valait pas mieux que l’amère eau-de-vie !
Quand le patron invite, il faut savoir se taire.


 
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   Anonyme   
27/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Vi vi j'aime bien ce poème classique acide et grinçant.
Les vers coulent fort bien et le texte reste "ludique".

On peut-y voir une raillerie de la "Peau paralytique".
(pardon de la Politique)

Du moins une certaine " ironique soumission au réel".
En ce sens j'approuve vivement.

Plaisir de lecture, assurément.

   ristretto   
1/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas
un sonnet néo classique sans vraiment de saveur , à mon goût

une tranche de vie

mais où se cache la poésie ?

désolée, une autre fois sans doute

   Anonyme   
4/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour et merci pour cet excellent moment.

J'ai dégusté ce sonnet comme un mets de premier choix.
C'est un sacré pied de nez à tous les préjugés,
à ceux qui pensent qu'il y a des sujets poétiques et d'autres qui ne le seraient pas, à ceux qui croient que les sonnets et les alexandrins sont forcément ennuyeux ou édifiants.

Le votre, certes néo-classique, est composé dans les règles de l'art.
J'ai particulièrement aimé le second quatrain et sa "chute interne"
"l'huile d'engrenage" est très agréable à l'oreille (sinon au palais)
Le vers 14 répond aimablement au vers 11 et conclut le sonnet sur une vraie-fausse "morale" tout à fait savoureuse.

Un poème qui rompt agréablement avec la routine.
Encore merci.

   belaid63   
4/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bon!
avec un cuistot pareil il faut savoir se taire
j'aime bien la fin

   pieralun   
5/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
C'est marrant, on dirait l'extrait d'un roman assez bien écrit.
On ne parlera ni de beauté ni de fluidité... mais les images ont incontestablement du relief. Le second quatrain me gêne un petit peu, mais j'ai aimé les deux tercets....la chute
Pas mal du tout en définitive.

   Chene   
15/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonsoir

La "faim justifiant les moyens"... Au fond rien de plus classique ou "néo-classique" qu'une invitation du patron... On en supporte toujours les conséquences qu'on y réponde ou pas.

Mais j'aime bien le ton caustique de ce sonnet pour traiter d'un sujet au demeurant fort rare en poésie... Serait-ce un retour de la "poésie sociale" ?

Bien vu, en tout cas, pour le divertissement et son côté "j'y touche à peine", juste en utilisant une forme décalée par rapport à une certaine réalité sociale.

Chene

PS : dommage que les rimes soient d'une qualité très inégale.

   Anonyme   
16/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Pas vraiment séduit par cette brève de comptoir, où le sentiment poètique affleure trop peu souvent. Il est vrai qu'incongruité ne rime pas forcément avec poèsie...

   shanne   
16/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J'imagine bien la scène, oh, oui... et j'ai bien ri, une belle définition du cadeau empoissonné
Merci à vous

   Damy   
18/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Tout d'abord j'aimerais comprendre pourquoi ce poème ne figure pas dans la catégorie classique? Est-ce simplement à cause des rimes sing / pluriel ou fem / masc?

Je suis désolé mais je n'ai (encore !...) pas saisi le sens de ce poème.

Est-il à lire au second degré? Je le pense car il y a "l'huile d'engrenage", "la cuillère en fonte"?

Qui représentent "Mme Cassemel" et les "anciens militaires"?

Si le thème est les rapports sociaux de production ouvriers/ patronat au sein d'une entreprise, alors je le touve très superficiellement traité.
Mais je gamberge peut-être pour rien....
Je ne demande qu'à comprendre.

Si le sens m'échappe, le texte est néanmoins intelligible. J'en ai peut-être fait un contre sens, mais, cette fois, par rapport au second degré qu'il me semble avoir détecté, je le note, quitte à revenir sur mon évaluation, si l'auteur m'éclaire en mp.

Merci d'avance

   Lechat   
18/4/2010
Bonjour à tous
J'ai ajouté un sujet dans le forum intitulé "A propos de Quand le patron invite" pour compléter ce texte de quelques explications.
Je laisse à chacun le soin d'aller le consulter.
[lien mis par Pat]

   wancyrs   
19/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
je ne parlerai pas de la métrique et de toutes ces règles sur la forme en poésie classique car j'en sais fichtre rien. mais, le fond de ce poème à quelque chose de comique qui m'a fait sourire, et ce n'est pas tout les jour qu'on trouve des textes ainsi ficelés.

Merci à toi pour cette belle histoire. Oui, lorsque le patron invite, vaudrait mieux se taire et manger, même si c'est infect.

   Anonyme   
19/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Hey ! bravo pour cette satire (ça tire !).
Mauvais fromage, vomi d'épinards, carne entêtée, ... Beurk !
J'aime particulièrement ce trait d'humour : "Les autres tenaient bon, tous d’anciens militaires" et puis, parait-il, "Quand le patron invite, il faut savoir se taire". Aurais-je été trop bavard (disert a dit quelqu'un à mon propos dans un forum) ?
Sacré matou mutin !

   Automnale   
19/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour, Lechat !

Cela fait plusieurs fois - et depuis plusieurs jours - que je lis ce récit... Je crois même que, tant il m'amuse, je le relirai encore ! Comment ne pas rire, en effet ?

Certes, le menu n'est guère appétissant (un mauvais fromage, un vomi d'épinards !), mais le tout est irrésistible... J'ai adoré, en particulier, "Madame Cassamel mangeait très lentement", ainsi que "Les autres tenaient bon, tous d'anciens militaires" !

Oui, "Quand le patron invite, il faut savoir se taire" ! Mais ce n'est pas possible de rester silencieux devant ce petit bijou d'humour. En peu de mots, un tableau caustique (mordant !) est extraordinairement bien brossé.

Bravo, Lechat ! J'en redemande des comme cela ! Et, lorsque vous la reverrez, toutes mes amitiés à Madame Cassamel !

   Anonyme   
19/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai franchement bien aimé ce poème.
L'idée, le déroulement narratif et l'humour pince-sans-rire.

Une scène de vie versifiée et plutôt bien tournée, sans que l'on sente l'effort de la rime (qui ne dénature en rien ce texte).

Je ne sais pas s'il faut y voir une quelconque satyre, mais peu importe. Je prends ce texte au premier degré et ça me suffit.

Une bonne lecture donc.

   bulle   
19/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce que j'aime dans ce texte, c'est l'intonation "acidulée"..
Ni trop acide, ni trop sucrée.. J'y trouve un bel équilibre entre les deux 'sauces'.

Choisir la structure du Sonnet pour ce faire, est un choix que j'ai trouvé judicieux. C'est direct, massif, "festif".. tout en "dénonçant".

La chute percute très bien, et contient exactement le message.

   Raoul   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Gouleyant!
Une belle structure narrative, un coup de crayon savoureux, acerbe et une conclusion qui ne tombe pas comme un cheveux sur la soupe.
J'aime le ton, les trouvailles "à l'huile d'engrenage", et les très goûteux tercets.
Je suis un peu moins convaincu par le second quatrain, qui pour moi manque d'un peu de fluidité, mais ce fut une bonne régalade souriante tout de même!
Merci Patron!

   Anonyme   
26/4/2010
Commentaire modéré

   Anonyme   
24/7/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
La forme est peu soignée, mais il semblerait que sur ce forum, on admette dans la catégorie néo tout texte mal rimé et bancal. Alors, je n'insiste pas davantage sur ce point.
J'ai lu les précisions de l'auteur dans son forum. Il y parle d'une chute "idéalement surprenante". Or, avec un tel titre, qui annonce d'entrée la couleur, la surprise finale est impossible.
Je n'ai pas saisi le rapport convives tenaces / anciens bidasses.
L'anacoluthe du début du second quatrain passe mal.
Enfin, je ne me suis pas amusé en lisant. Est-ce grave ? Non.

   tibullicarmina   
26/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
La forme de ce sonnet est assez peu fréquente puisque l'auteur a choisi la règle d'alternance initiée par Apollinaire (à savoir est masculin un mot terminé par une voyelle prononcée, et féminin un mot terminé par une consonne prononcée). D'où le classement en néo-classique, sans doute.

Il y a quelque chose de rabelaisien dans ce poème très visuel, très olfactif, qui s'arrêterait à la catégorie "humour gras" s'il n'y avait une belle pointe en forme de morale amusée et bien sentie pour sauver le tout. Reconnaissons à Lechat une certaine verve et beaucoup de joie de vivre.

Merci pour ce petit sourire.

   LEVENARD   
26/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Pour moi, le sonnet se mange à toutes les sauces, et il y a simplement des sauces que je préfère.
Cette sauce -ci me va. Me va bien.
J'aime que l'on évite de causer pour ne rien dire ou alors, qu'au moins, cela me chatouille sous les bras...
C'est le cas ici, c'est un tour d'esprit que je partage.

Pour ce qui est de la forme, n'étant pas un puriste, je vote un satisfecit qui pour n'être pas général sera tout de même de ma part massif !
Reste quelques accrocs... En effet pourquoi sont-ce des militaires ? (le jeu veut que rien ne relève du hasard !!!); Qui est Mme Cassamel, et pourquoi doit-elle se montrer aimable ?
Quant "à savoir se taire", peut-être aurait-il fallu quelque chose de plus explosif ???

J'adresse en plus mes amitiés.

   Flupke   
30/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Sympathique et divertissant.
J'aime bien ce genre de poème qui raconte une histoire, une rareté dans la section poésie.
Bien aimé:
Les autres tenaient bon, tous d’anciens militaires.

   Anonyme   
15/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je m'attache à lire vos écrits, car j'ai toujours aimé votre plume, elle a le don de nous faire voir d'un autre regard ce qui est. Encore une fois, même si vous dites ne rien avoir délivré comme message, le lecteur, lui y trouve un petit quelque chose, rien que dans cette phrase "Quand le patron invite, il faut savoir se taire".

L'on ne peut empêcher notre esprit de "gamberger" quand l'occasion lui en est donné, comme ici dans ce texte, aux intonations décalées.

Donc, j'ai aimé le fond comme la forme.


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