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Poésie libre
nanna : Le chariot des mille rugissants
 Publié le 12/04/10  -  15 commentaires  -  715 caractères  -  243 lectures    Autres textes du même auteur

Sous la mer...


Le chariot des mille rugissants



Les cent hippocampes lancés au galop
Sur l’étoile d’azulène des fonds miroitants,
Cahote entre les écueils engloutis, le chariot.

Aux rênes, un dieu antique rugissant
Myriades de bulles, il explore en solitaire
Le monde abyssal des eaux saphir.

Laisse derrière lui, sombre et austère,
La barrière des coraux, il soupire.

Clowns, perroquets et anges des mers
Ne savent plus le distraire du sentiment
Que l’errance, le désarroi, ont rendu amer.

Sous les rouleaux aux crêtes écumeuses
Tonne le malheur d’un roi désarmé,
Sur son front la couronne aqueuse
Reflète l'insouciance des temps passés.


Sélène


 
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   LeopoldPartisan   
24/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Fort bien tourné mais ce n'est vraiment pas ma tasse de thé.
Je n'ai vraiment aucune crtique à formuler sur l'écriture, mais le sujet me laisse complètement de marbre. Trop parnassien pour moi.

   ristretto   
25/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
on plonge dans ce poème original sans difficultés, emporté dans un autre monde
pourtant je regrette qu'il ne soit pas plus libre - il reste très proche de vers néo-classiques et l'on ressent des rimes plutot forcées qui n'ont pas lieu d'être ici..dommage
néanmoins, de très belles images

un royaume qui se meurt

merci

   kamel   
26/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour

Trois tercets et un distique composé de rimes plates marquent le début de cette poésie libre qui s'achève par un quatrain encadre cette mise en forme.

Un fond révélateur des temps anciens provoque une interaction dans un engagement difficile à évoquer cette époque fabuleuse qui entre dans le monde merveilleux.

Une lecture de surface se fait en pénétrant dans la profondeur du champ sémantique en découvrant cette nécessité de l'insouciance de ces temps passés

Bonne continuation

   Garance   
28/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Rien que pour "l'étoile d'azulène", j'aime.
Il y a quelque chose de différent dans ce poème au thème pourtant souvent traité en poésie.
Plein de vie, de délicatesse, d'humour même.
Un rythme libre, légèrement cahotique avec un mot bien placé (comme amer) qui rééquilibre joyeusement le tout.
Je dis Bravo !
Finalement on découvre parfois des perles dans cet espace lecture !

   Anonyme   
28/3/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Je n'ai pas aimé, vraiment pas. Je trouve ce poème très "lourd" dans le style et la mise en forme. C'est dommage, car il y a une idée intérressante derrière ce texte avec Poséidon ou Neptune.

Quelques exemples de choses que je n'apprécie pas:

"Clowns, perroquets et anges des mers
Ne savent plus le distraire du sentiment
Que l’errance, le désarroi, ont rendu amer."

Cette strophe est d'une part dure à lire à voix haute et d'autre part elle n'a pas de réelle musicalité ni vraiment de sens poétique, ce qui la rend peu plaisante. Certes le lyrisme est là, mais il manque cette grandeur habituelle à ce genre de textes.

C'est ommage je le redis mais vraiment je n'adhère pas du tout

   Anonyme   
3/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'imagine Poséidon (sur son chariot au dessus des vagues et soufflant dans une conque), en lisant ce poème.
C'est très visuel et les fonds sous-marins (ici évoqués) délivrent de belles images.

Je n'avais jamais remarqué qu'il avait l'air de s'ennuyer sur les illustrations de la mythologie grecque.
Mais surement.

   Leo   
4/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Des choix d'écritures déroutants, des inversions verbe/sujet surprenantes, mais finalement il y a beaucoup de fluidité et de musicalité dans ces vers simples. Donc, effet réussi.

L'ensemble est correct, mais aurait gagné, à mon avis à être un peu étoffé. Je regrette un texte un peu trop bref, qui me laisse sur beaucoup de non-dits sur lesquels j'aurais bien aimé que l'auteur s'aventure.

   Damy   
13/4/2010
Commentaire modéré

   Wencreeft   
12/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour nanna,
Tout d'abord une note sur la forme du poème. Je n'aime pas vraiment, ne la trouve pas cette engageante.
Ensuite pour le rythme, le fait de ne pas respecter un nombre de pieds précis me dérange également.
Petit bémol : le terme "sentiment" qui ne trouve aucunes rimes. Frustrant.
Sinon le thème est intéressant et bien traité. Le vocabulaire est riche, et la plume est efficace.
En somme, un bon poème sur le fond et la plume, bof sur la forme.

   irisdenuit   
12/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
L'écriture me semble de qualité..... mais je suis désolée de dire que le fond ne m'interpelle pas du tout.

La première strophe me plaît plus particulièrement. J'aime beaucoup l'image des hippocampes lancés au galop.

Mais le charme s'arrête là.


À une prochaine sûrement,


Amitiés, Iris

   Anonyme   
12/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Pour ma part je trouve ce poème inégal dans l'expression et "pêchant" assez par "manque de rythme" (la ponctuation n'y étant pour rien, ici)

J'aime bien le début et ses "hippocampes lancés au galop", je trouve l'image réussie.

Après le poème se "délite" un brin à mes papilles et la fin est vraiment décevante, "l'insouciance des temps passés" étant d'une insigne banalité.
J'ai bien aimé aussi les deux premiers vers de la quatrième strophe.

   Anonyme   
12/4/2010
Si j'avais une comparaison à faire ce serait avec le jazz contemporain. Il y a quelque chose de "déconstruit" qui peut sembler être de la dissonance. Et là, l'oreille et donc le cerveau l'accepte ou non. De plus la ponctuation ajoute au phénomène. N'étant qu'un béotien en matière de poésie mon commentaire peut sembler incongru... et dissonant. C'est pourquoi je ne délivrerai pas d'appréciation. Na !

   Damy   
14/4/2010
Je n'ai pas vraiment compris le sens de ce poème. Un vieux roi sous-marin, regrettant le temps passé et rugissant dans un chariot attelé à des hippocampes?
Neptune dans l'oubli? Neptune impuissant? On dirait qu'il s'ennuie. A moins qu'il ne soit le symbole de l'impuissance céleste face aux raz-de-marée et aux tsunamis actuels? Mais cela me paraîtrait un détour bien compliqué et en deçà des drames humains...

Ne connaissant pas le terme j'en ai cherché l'explication et l'origine:"L’azulène est un principe actif contenu dans la fleur de camomille. A l’état pur, il se présente sous forme de cristaux bleus-noirs. L’azulène utilisé en huile est reconnu pour ses propriétés décongestionnantes, apaisantes et adoucissantes."
www.perron-rigot.com
Je n'en vois donc pas sa place en milieu aquatique. Ni, à supposer qu'il y ait des camomilles sous-marines, sa signification dans le vers...

J'aurais donc tendance à mettre "faible", mais je ne le fais pas car mon imaginaire fait peut-être fausse route.

Je préfère, maintenant, sur oniris, m'abstenir quand je ne comprends pas, bien que je n'aime l'abstention en aucune circonstance...

   MCboulette   
17/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
la forme j'aime.
Le fond moi pas comprendre !!!!

   Anonyme   
25/4/2010
Mauvaise catégorie, à mon avis : la composition de ce texte n'a rien de libre.
Sensible à cette évocation d'une mythologie sousmarine, mais pour moi, ici, la recherche de rimes est superflue, et le découpage en strophes inutile. Cette structure forcée pousse d'ailleurs l'auteur à des tournures peu aisées.
J'aurais nettement préféré ce texte sous la forme d'un petit poème en prose, en conservant, à la rigueur, les rimes, pour en faire des sonorités internes aux vers, à la Paul Fort.
Il aurait gagné en fluidité.

   Lunastrelle   
17/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Quelques difficultés de lecture pour moi... Des vers en fait un peu trop forcés, par exemple ceux là:

"Sur l’étoile d’azulène des fonds miroitants,
Cahote entre les écueils engloutis, le chariot."

"Laisse derrière lui, sombre et austère,
La barrière des coraux, il soupire."

La combinaison des mots me laisse perplexe, et me semble maladroite, bien qu'elle ne le soit pas... Mais ça sonne pas joli à l'oreille... Les inversions de ce type ne sont pas ma tasse de thé...

Bref, un fond bien traité dans l'ensemble, parce que j'ai aimé les images véhiculées, mais tout ceci est desservi je trouve... En même temps, je pense qu'une autre forme aurait été plus adaptée, mais ce n'est que mon avis...


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