Il y a une sorte de charme dans cette écriture imagée et musicale, et dans cette vision un peu idéalisée de l'existence (mais, bon, ça fait du bien). Chaque tercet s'ouvre sur une injonction positive; ces impératifs récurrents invitent au bonheur. Par les temps qui courent, il fallait oser. Bravo et merci.

Miguel, en EL

On m ' a tellement bassiné avec la psycho positive et des exercices quotidiens à faire comme me répéter des injonctions comme celles que forment vos tercets !

En plus je suis entourée de congénères qui croient avoir inventé la philo quand ils ont graffité les murs d'un

Il faut vivre ses rêves et non rêver sa vie , et des trucs du genre

Vivre sa vie, je ne sais pas si on à le choix vu que à par se supprimer, on y est bien obligé , comme de mourir sa mort , comme si on avait le choix à par prendre l 'option résurrection à la naissance .
Ce n 'est pas vis ta vie , ta seule amie . C'est plutôt vis ta vie, fais en toi une amie que je dirais .

Mais vivre sa vie doit être possible car on m'a dit " va vivre ta vie et arrête de nous gonfler " J'ai des parents poètes .

Votre écriture est sans nul doute de qualité mais sur le fond
Bonheur mode d' emploi , disponible sur le net , j ' ai pas lu en entier alors forcément , même en poésie je n ' accroche pas .

Une belle envolée au cœur de votre poème à mon avis, un émerveillement contagieux devant la splendeur, la grandeur ordinaires de la Nature : vrai, les deuxième, troisième et quatrième tercets m'emportent !

Je suis nettement plus réservée sur le reste. Si la simplicité du premier tercet me convainc par sa netteté, son évidence, répéter ces vers à la fin m'apparaît comme une erreur car la répétition me semble indiquer que, après l'épiphanie apportée par la contemplation du monde, finalement l'humain(e) qui contemple n'est en rien changé(e). Ainsi vous refusez à votre poème une trajectoire autre que circulaire, un progrès conceptuel. Je trouve cela dommage, surtout après la tentative d'envolée vers les poussières d'étoiles et les mots hors le corps : cela me donne l'impression d'une fusée munie d'un dispositif d'autodestruction, comme effrayée de son ambition d'atteindre l'espace.

Bonjour Luz

J'aime cette illusion visuelle et presque musicale :"l’averse sous le vent vert,
le voile anxieux du soir sur la brume des bêtes" dans cette esthétique poésie.

Belle écriture de la sagesse en vos mots.

"Enivre-toi du temps arrêté qui tremble l’amour,
de la beauté sereine qu’éclaire
le visage d’espérance."

Au plaisir de vous lire
Cordialement

Une mise en scène très réussie de la vie intime du poète. L'émotion de bout en bout, palpable et contagieuse. Sur fond de magnifiques spectacles, ce poète est musicien!

bonjour Luz
Le Ciel bientôt te reprendra ; il te fait la charité de ne pas te torturer, alors profite de ces instants, de la vie " ta seule amie à la vie à la mort " Tu t'en iras, mais l'enfant poursuivra l'instant... "
NB un grand moment de sérénité, l'apaisement qui précède le " grand voyage ", ce texte qui me fait songer à la veille qui précède l'envol, un clan de sioux réunis autour de l'aimé, qui voit défiler mille images comme celles de la seconde, troisième strophe et bien d'autres vers...
On ne pleure pas... encore. Le milan dans le vertige de l'air, nous pose un halo de douceur au-dessus de la tête, on ne pleure pas... encore.
Comme d'habitude, notre Maître des vers libres, nous montre ce que sa plume est capable d'écrire à la perfection.
J'ai eu " ma vision " de ce que m'inspire ce texte, et sais que si elle n'est pas celle de l'auteur, il ne m'en voudra pas ?

Il y a du parti pris dans ce poème, celui de ne regarder que le beau, le bon, le réconfortant etc.
Une fois toléré ce parti pris (ce n'est pas facile) on part dans une sorte de rêve qui exclut les caprices de la vie et de l'environnement de cette vie. Peut-être une tentative de se réconforter ?

L'injonction "Vis ta vie...à la vie à la mort" est pourtant une belle entrée en matière, mais il me manque les appels à l'énergie, à l'initiative, à la fraternité, voire au noble combat.

Je ne crois pas que la vie puisse se résumer à la contemplation de la nature ni même à retenir "l’envol ébloui du jour ".

Mais ceci est le choix de l'auteur, où l'on rencontre de belles images et une écriture recherchée.