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Poésie libre
Luz : La nuit et l'aube
 Publié le 18/12/16  -  9 commentaires  -  635 caractères  -  217 lectures    Autres textes du même auteur

Dans la ville : la nuit, puis l’aube.


La nuit et l'aube



Vent glacé de pluie
silence des pas
sur les vieux pavés
peau d’anguille noire
luisante de nuit

Poutrelles figées
une grue sans tête
plonge son acier
de soupir grinçant
dans la canopée

Les arcades brillent
à l'aplomb jauni
d’une pierre usée
triste et froid sourire
de rouge résille

Hauts brouillards écrus
aux angles des tours
lumières mouillées
l’ombre oblique coule
jusqu’aux pieds des rues

Absence de ciel
dans l’aube de rouille
rumeurs des fumées
au loin le bruit roule
la ville s’éveille


 
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   thea   
5/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Poésie surréaliste
pour ma part j'ai aimé me fondre dans l'atmosphère froide et glaciale de cette nuit métallique où" l'absence de ciel dans l'aube de rouille" rend l'image vraiment cauchemardesque..
je n'essaie pas de mettre une image, juste froid...

   Lulu   
18/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Luz,

à la première lecture, j'ai eu du mal à me représenter visuellement ce que vous avez exprimé dans ce poème, à l'exception de la première strophe que j'ai trouvée plus simple pour débuter. Ensuite, peut-être ai-je vu des strophes un peu décousues les unes par rapport aux autres ?

Cependant, à la seconde lecture, que j'ai faite plus lentement, pour mieux m'en imprégner, j'ai mieux visualisé les images qui se dégagent de votre poème. Mais j'ai tout de même l'impression que chaque strophe donne lieu à voir un horizon propre de la ville et qu'elles ne sont liées que par votre regard. C'est un peu comme si vous aviez pris plusieurs photos en regardant différents endroits à partir d'un même lieu. C'est intéressant, mais je trouve dommage qu'il manque plus d'unité d'ensemble.

Cela dit, j'ai bien aimé ce texte où j'ai pu imaginer le jour se lever dans un décor citadin. Je regrette peut-être seulement le fait que ce soit tout descriptif. J'aurais aimé davantage d'émotion dans les mots au-delà de cette impression de "vent glacé". On devine seulement un certain plaisir de voir "la ville [qui] s'éveille". On la suppose, mais elle n'est pas si sensible.

Bonne continuation.

   Brume   
18/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Luz

Superbes images; j'aime ce que me fait voir cette
"peau d'anguille noire
luisante de nuit."
Et cette "grue sans tête"
Vos images sont fortes et me font voir pleins de choses, des vers courts qui en racontent beaucoup et éveillent mon imaginaire. La ville et tout ce qu'elle contient sont chair, un décor, une ambiance froide, silencieuse et inquiétante.
Juste la dernière strophe qui me déçoit un peu car quand tout est silence et immobile il faut toujours qu'à la fin l'auteur(e) éveille la ville, j'aurais aimé rester jusqu'à la fin dans l'atmosphère du début, mais bon c'est juste mon goût personnel.
J'ai été gênée par le rythme haché qui ne colle pas avec l'ambiance, c'est triste et froid bien sûr, mais j'aurais aimé plus de nuances pour mettre en relief les émotions de la ville, entendre ses soupirs, battements de coeurs, et autres émotions muettes, en clair des ponctuations, sur ce sujet je pense qu'il y en avait besoin.

   Arielle   
18/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Portrait d'une ville qui s'éveille. Le narrateur par petites touches impressionnistes nous fait partager sa promenade à peine touchée d'un délicat vernis surréaliste.
J'aime beaucoup cette alliance très poétique d'une aube froide, dans un décor banal enchanté par la vision du poète.
Le vent glacé, les vieux pavés qui se couvrent sous ses pas d'une peau d'anguille noire
L'acier des poutrelles figées d'un chantier qui soupirent transportées soudain dans une jungle peuplée d'oiseaux
Les deux derniers paragraphes sont de toute beauté musicalement parlant. Mais tout le poème joue agréablement de la musique peu habituelle des pentasyllabes qui évoquent bien le déséquilibre de la marche. Quelques assonances mais pas de vraies rimes suffisent à rééquilibrer l'ensemble avec élégance

   papipoete   
18/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Luz
La lune va se coucher, et le soleil prendra son tour de garde sur la ville quand le brouillard tirera son rideau .
Les grues fantomatiques croiseront leurs bras d'acier et les fumées des maisons mariées à celles des usines, priveront de ciel la ville qui doucement s'éveille .
NB les vers imagés de l'auteur rendent bien l'atmosphère de cette métropole qui baille au réveil, n'a guère envie de se hâter ...

   Anonyme   
18/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Des images intéressantes pour montrer cette ville la nuit sous la pluie puis son éveil.

" une grue sans tête
plonge son acier
de soupir grinçant
dans la canopée " celle-ci a ma préférence.

   Lylah   
18/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un tableau multiple de cette ville froide au lever d'un jour bien gris. J'ai parcouru l'itinéraire comme on le ferait dans une galerie de photos.

De belles images, originales :

"peau d’anguille noire/luisante de nuit"

Poutrelles figées/une grue sans tête/plonge son acier/de soupir grinçant/dans la canopée

ou encore

" l’ombre oblique coule/jusqu’aux pieds des rues"

Entre autres ...

Une véritable ambiance dans ces lignes.
Merci pour la balade !

   Anonyme   
18/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime ces images simples et immédiatement accessibles.
Pas de prise de tête et c'est bien ainsi pour ce poème urbain.
Aussi s'en dégage-t-il beaucoup de poésie.

   MissNeko   
22/12/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Superbe! Voici un poème aux images inspirées qui font appellent à nos sens. Le rythme est rapide et fluide.
Vous parvenez à faire ressentir le froid et l'humidité au lecteur.
Ce que j ai adoré c est votre manière de parvenir à décrire des images citadines tout à fait réalistes (le ciel noir de la nuit, la grue métallique, les pierres usées ...) en images surréalistes en les personnifiant. Cela donne une impression de vie dans chaque chose de cette ville qui passe de la nuit à l'aube.
Merci pour ce partage.


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