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Poésie contemporaine
Lydiejob : Le corps des hommes
 Publié le 16/05/16  -  12 commentaires  -  694 caractères  -  248 lectures    Autres textes du même auteur

Peu (trop peu) de textes dans la littérature féminine sont consacrés au corps des hommes, à sa beauté et ce qui fait qu'on le désire.


Le corps des hommes



Soldat paisible tout le jour, ogre repenti,
Dévore, dévaste, détruis, soumets, quand vient la nuit.

Parquet ou chambre, entre nous, l'affaire est pendante
Jusqu'à ce que nos positions se fassent convergentes.

Tes cuisses, fières colonnes soutenant ton temple
Depuis leur galbe de pierre, je te contemple.

Chevilles, tendons ou muscles, c'est plutôt par tes yeux
Compliqués rouages, que ta mécanique se meut

Douce cuirasse, tendre bloc, aimant géant,
Reste sourd aux grincheuses, reste puissant !

Fais-moi femelle, toi le sans mamelle,
Par tes outrages, rends-moi immortelle !


Lydie HJob


 
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   Curwwod   
29/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est une démarche interessante car originale, en marge des thèmes traditionnels qui prétendent chanter l'amour. Ce n'est pas le fleuve de lave de Verlaine dans "Hombres" mais traduit avec bonheur la passion, l'appétit charnel et l'aboutissement torride de cette cérémonie paienne...
"Fais-moi femelle, toi le sans mamelle,
Par tes outrages, rends-moi immortelle !"
J'aime beaucoup certaines images en opposition, très éloquentes, très évocatrices...

   GilbertGossyen   
4/5/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'aime beaucoup. C'est tellement rare un poème de femme chantant le corps de l'homme.

"Tes cuisses, fières colonnes soutenant ton temple
Depuis leur galbe de pierre, je te contemple."

Dommage, ça ne s'applique pas trop à mon corps.
C'est décidé, je me remets à la gym !

   papipoete   
5/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
contemporain
il est vrai que rares sont les odes au corps masculin ; je lis que votre " aimant " vous attire et vous fascine, et qu'entre ses yeux vous voyez la réponse à votre désir ! Vous êtes " prête ", il peut venir, et vous rendre immortelle !
J'envie ce " soldat paisible tout le jour " ...

   Lulu   
16/5/2016
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour Lydiejob,

si l'idée de ce texte est intéressante, je trouve son résultat décevant. Je n'aime pas, par exemple, ces mots là : "Parquet ou chambre, entre nous, l'affaire est pendante"... je les trouve, en effet, bien peu poétiques. L'affaire rend la chose à peu de chose, finalement, et le mot "pendante" me laisse perplexe. Peut-être allait-il avec la rime "convergentes" ?

Pour rendre ce texte plus harmonieux, j'aurais peut-être choisi des vers libres, sans rimes. "temple" et "contemple", c'est un peu lourd, je trouve...

"Chevilles, tendons ou muscles, c'est plutôt par tes yeux" : là, j'aurais enlevé "plutôt" qui fait trop prosaïque...

Enfin, je n'aime pas du tout le mot "femelle", même si l'on voit bien ce que vous voulez signifier.

Il y a de l'idée, mais il faudrait oser aller vers une poésie plus libérée, je pense, pour que ce soit plus efficace. A mon humble avis...

Bonne continuation.

   Anonyme   
16/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Il y a des hommes moins puissamment bâtis et ce poème fait un peu cliché, bien que je comprenne aisément que dans l'esprit d'une femme - ainsi que dans l'inconscient collectif - un homme doit ressembler le plus possible à un apollon.

Le sujet est rarement traité, il est vrai, néanmoins je n'ai pas plus accroché que ça. Cela vient sant doute du fait que j'aurai préféré une évocation du corps de la femme plutôt que d'un homme, car je suis un homme, enfin bref...

Bien à vous,

Wall-E

   Anonyme   
16/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
" Tes cuisses, fières colonnes soutenant ton temple
Depuis leur galbe de pierre, "
"Douce cuirasse, tendre bloc, aimant géant,
Reste sourd aux grincheuses, reste puissant "
Chacun voudrait bien correspondre à cette description ; mais bon, n'est pas éphèbe qui veut (sourire).

" l'affaire est pendante
Jusqu'à ce que nos positions se fassent convergentes " pas très élégant, à mon sens.

   Anonyme   
16/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Lydiejob.

Comme Wall-E, J'ai eu des difficultés avec ce corps d'homme. Et un corps de femme, m'aurait plus interpellé.
Mais bon, en faisant abstraction de cette futilité, du coup, j'ai trouvé en vous lisant, un poème sensuel, chaud, qui m'a fait voir deux corps, fougueux, jeunes, haletants, se déshabillant l'un l'autre, fébrilement, avec envie, pressé de se jeter sur le lit, et faire l'amour, avec un grand A, et un I aussi, pour l'immortalité du moment. Un couple heureux, quoi.

   Anonyme   
17/5/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Je salue l'originalité du sujet, par contre je n'aime pas trop le résultat.

Déjà je trouve le "sans mamelles" terriblement disgracieux, même si realiste., ensuite je trouve le résume du corps masculin un peu réducteur, du moins je ne me vois pas comme tel.

Bref, je suis désolé de ne pas être convaincu.

   mina   
17/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Originalité du thème et un aussi de présenter ce corps sous son meilleur jour , " sans mamelle" pour moi manque aussi d'élégance .

   bolderire   
19/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Mince quel descriptif ... j'ai pensé que c'était moi....un jour...peut-être...jamais, hihi!
Bref pourquoi pas...homme objet ou femme objet qu'elle différence...

   Anonyme   
18/4/2017
 a aimé ce texte 
Pas
J'avoue que le titre à attiser ma curiosité, peut-être que j'attendais trop de ce texte, j'avoue que je suis déçu. Il veut percutant mais il ne l'est pas, cette description de corps de l'homme, présentée de cette manière est sans intérêt. J'aurais aimé, au vu de l'idée, bien plus d'originalités. Il y a du déjà lu dans tout cela.

De plus je trouve cette phrase très laide :

" Fais-moi femelle, toi le sans mamelle, "

Je ne suis pas vraiment convaincu par ce texte, qui m'a laissé sur ma faim.

   Anonyme   
18/4/2017
 a aimé ce texte 
Bien
"l'affaire est pendante
Jusqu'à ce que nos positions se fassent convergentes."
Mieux qu'une photo, il y a le mouvement pour évoquer le passage de la position souple au contact con/verge.
Même si la poésie utilise un mot pour un autre, on a quand même plus affaire au calembour qu'à la métaphore subtile.

C'est vrai que c'est sympa d'avoir pensé au corps des hommes.
Merci :)


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