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Poésie libre
M-arjolaine : Je ne pensais pas un jour vous voir ainsi
 Publié le 05/05/17  -  7 commentaires  -  504 caractères  -  216 lectures    Autres textes du même auteur

Tout à coup, dix ans de plus...


Je ne pensais pas un jour vous voir ainsi



Ce ne sont pas les rides sur vos visages,

La douleur dans vos reins, ni vos têtes chenues

Rien de tout ça ne fait de vous des vieux.

Mais c’est l’attente, le désespoir qui brille dans vos yeux

Quand vous me demandez « tu pars déjà ? »

Et que je sais que vous savez.

Votre petite fille n’existe plus, mais elle vous manque.

Vous êtes vieux depuis que vous avez pris la mesure

De tout ce que vous avez perdu en chemin.


 
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   Anonyme   
5/5/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ce texte me donne une impression d'inachevé.
Ce que je retiens, simplement, c'est la petite fille qui n'a pas vu ses grands parents depuis des années et les retrouve vieux.

" Vous êtes vieux depuis que vous avez pris la mesure
De tout ce que vous avez perdu en chemin ". Le lecteur reste perplexe.

   papipoete   
5/5/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Marjolaine,
Pour votre premier poème, vous faites impression avec ce tableau touchant de la vieillesse qui s'installe !
NB Les rides et les douleurs peuvent naître tôt dans un corps bien jeune encore ; mais la douleur qui transparait dans le regard, quand la visite s'achève, qu'on vous quitte, vous laissant seule mamie, papi ; c'est la souffrance du vieux qui " a tant perdu, tout perdu et ne retrouvera plus le long de son chemin " .
Mais le souvenir d'un éclat de rire, d'un petit assis sur les genoux peut apaiser, oh un instant ce mal de solitude ?

   Ioledane   
6/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est très court (trop), mais ... ça fait mouche.
En quelques lignes, tout y est, le désarroi des parents âgés, celui de leur fille, les regards respectifs en miroir, l'impuissance de part et d'autre face à ce qui est inéluctable, même si on n'en parle pas.

Ce "tu pars déjà", cette petite fille qui manque, me 'parlent' beaucoup plus que le dernier vers qui me laisse encore dubitative - ou plutôt, devrais-je dire, méditative.

L'adjectif "chenu", tellement associé à la vieillesse dans de nombreux écrits mais peu usité dans le langage courant, dénote un peu face à la simplicité bienvenue du reste de ce texte, et lui apporte une touche 'convenue' qui pour moi n'est pas du meilleur effet. Sans doute un autre adjectif aurait-il pu être trouvé.

Bref, un texte trop court et sûrement perfectible, mais mon appréciation vaut pour l'émotion suscitée.

   JeanMarc   
7/5/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Ce texte me donne aussi une impression d'inachevé.
Et pourtant, cela part très bien...
C'est un peu dommage mais c'est votre texte, peut-être n'avez vous pas voulu en écrire davantage.
sinon, j'aime beaucoup.

   Bice   
8/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très bon texte sur l’absence, les personnages qui vieillissent.

   Anonyme   
13/5/2017
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Texte bien trop court, auquel je trouve un manque de profondeur criant. J'ai vainement cherché un quelconque échange attentionné, entre vous et ces grands-parents, pas la moindre trace, même dans cette phrase "mais c'est l'attente, le désespoir qui brille dans vos yeux", car je l'ai lu un nombre incalculable de fois, pour parler des personnes d'un certain âge. A croire qu'il n'y a que cela à retenir d'eux.

Même si "je ne pensais pas un jour vous voir ainsi", vous auriez pu mieux nous parler d'Eux, ce qu'ils sont aujourd'hui, ce qu'ils ont été hier, ne fait qu'un tout, j'aurais aimé trouvé de la tendresse dans vos mots. Ici ils me semblent bien dépourvus de sentiments. C'est ce que j'ai ressenti au travers de vos mots, quand par exemple vous dites "vous êtes vieux" . Terme personnellement que je n'aurais jamais employé à l'égard de mes grands-parents.

   Alcyon   
19/5/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour

un poème court comme je les aime
je le verrai sans ponctuation et en 3 strophes de 3 vers
l'essentiel de la douleur est dit en quelques mots, bravo
poème triste, simple à lire et fort , une réalité de la vie...


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