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Poésie contemporaine
Malitorne : Cric crac
 Publié le 08/05/23  -  21 commentaires  -  384 caractères  -  408 lectures    Autres textes du même auteur


Cric crac




Depuis trop longtemps
Je garde au fond de moi
Une multitude de bruits

Des claquements des frottements des sifflements
Des frémissements des chuchotements des grincements
Des hurlements des frôlements des tremblements

Si je voulais évacuer tout ça
Il me faudrait crier une journée
Avant de retrouver le silence


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Geigei   
26/4/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
Une phrase. Une liste. Une autre phrase. La forme est très très ramassée. Compacte.
Est-elle dense pour autant ?

Le sens est aussi ténu que la forme. Une personne, le "je", nous livre ses symptomes, qui durent depuis trop longtemps.
Et le même personnage connait le remède.

   Robot   
26/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
Je trouve l'argument un peu court. Je ne suis pas convaincu par le contenu poétique du texte, notamment par cette suite de mots en "ment" qui aurait mérité d'être accompagné d'adjectif pouvant apporté à chaque bruit un élément de poésie.
Le tercet final avec son conditionnel me paraît conclure sans véritable conviction.

   Lebarde   
27/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
“Cric crac”…je dirais plutôt ric rac, dans le sujet, dans la prosodie, dans l’expression, dans l’écriture, dans le vocabulaire utilisé et finalement dans la poésie.
S’il n’était la mise en page où se dégage une certaine discipline visuelle, je dirais bof! et même bof bof!

On voit bien l’idée, mais crier une journée entière suffira t’il à évacuer tous ces bruits en “ment” qui vous n’avez peut être pas tous cités.
Je suggère pour faire un ou deux vers de plus : grondements, chuintements, grognements, feulements, babillements, gloussements, craquettements, ronronnements, … etc.

Non je ne suis pas trop convaincu…

En EL
Lebarde

   poldutor   
1/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour,

"Des claquements des frottements des sifflements
Des frémissements des chuchotements des grincements
Des hurlements des frôlements des tremblements"
Bref des acouphènes !
ai-je bien compris cette poésie ?
J'avoue ne pas avoir saisi le pourquoi du comment de ce travail, c'est original, mais pas très clair.
Peut être une autre fois.
Cordialement.
poldutor en E.L

   Donaldo75   
2/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J’ai trouvé ce poème pas mal du tout ; je ne couperai pas les cheveux en mille-vingt-quatre pour expliquer ce qui pourrait être amélioré parce que je l’ai ressenti ce texte pas théorisé. Il a de l’impact, ne rentre pas dans l’approche chichi – beignets au pommes, s’il vous plait madame monsieur, récompensez l’intellectuel à longue mèche qui sommeille en chacun de nous – mais joue des sonorités et des symboles. Le vers central est fort à ce titre et il tape aussi bien que le titre. Moi, je dis que c’est cool, pas rock’n roll mais un peu musique contemporaine où des balles de ping-pong tombent dans des entonnoirs remplis de liquide bleu. Et ça - essayez un peu pour voir, déjà, démonter un entonnoir ce n'est pas donné à tout le monde - c'est fort une telle impression.

   hersen   
2/5/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime un peu
C'est évocateur, j'en conviens; mais au niveau du choix des mots, notamment la deuxième strophe, je ne trouve pas réellement de force, ce n'est qu'une suite de mots sans travail poétique. Il y avait pourtant bien plus de possibilités, il aurait dû y avoir à la fois une échelle, une gradation, mais surtout la création d'une ambiance, d'une émotion généré par ces mots. il n'y a pas ici vraiment de travail, mais une liste.
La troisième strophe me semble franchement avoir été écrite un peu vite, elle perd beaucoup de sa dimension du "cri", et pourtant, j'en aime vraiment beaucoup l'idée.
Mais je ne la trouve pas ici mise en valeur, rien ne la renforce.

   Jemabi   
8/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Il y a là quelque chose de l'ordre de la poésie minimaliste avec une tonalité humoristique, tout en parlant tout de même d'un certain mal-être. L'énumération non-exhaustive m'a fait penser à "La complainte du progrès" de Boris Vian. Même si je n'en suis pas fan, je retrouve ce côté swing et zazou caractéristique d'une poésie désireuse de prendre certaines libertés avec la norme.

   Anonyme   
8/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Brièveté et efficacité, j'aime bien. Les choses sont dites nettement, presque brutalement, et pour une fois je trouve que la disposition du texte en centré renforce le propos au lieu de l'affadir : la touche soignée, presque précieuse, qu'elle apporte fait contraste.

Toutefois, dans le deuxième tercet il me semble que vous auriez pu vous affranchir des prépositions "des" systématiques, n'en placer que quelques-unes éparses afin de renforcer l'impression de chaos, de souffrance réprimée que subit le narrateur ou la narratrice. C'est ce qui ressort à ma lecture, naturellement c'est à vous, souverain auteur, de voir si l'idée vous paraît intéressante à expérimenter.

   Provencao   
8/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Malitorne

L’appel du" Cric crac "résonne comme l’appel à une autre effigie, à une autre incarnation.
Le cri est véritablement le chemin de la pensée et du poème vers le symbole. Que demeure présent le haro au cœur de chacun, à sa souffrance, qui nourrissent ce mystère...et cette recherche de silence.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   pieralun   
8/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
J’aime bien l’idée qui est traitée ici.

Il y a un tableau qui s’appelle le cri, de Munch, et ce texte court a immédiatement ramené cette image dans mon esprit.

La composition du texte est en adéquation.

J’aime le second paragraphe, mais je reste sur ma faim pour le dernier.
En effet, à la lecture de l’enchaînement très dense, de l’accumulation, de la force pour certains, des bruits qui hantent le cerveau de l’auteur, j’aurais attendu un cri beaucoup plus long et puissant qu’une « simple journée » pour évacuer tout cela.

   papipoete   
8/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Malitorne
Cela fait tellement de bruits dans ma poitrine, aux joints de ma carcasse, tout-au-fond de mon coeur, que je pourrais composer une clique philharmonique... et crier, crier toute une journée !
NB bien que ces vers me paraissent légers, le fond me parle ; quand ça va pas fort en soi, si l'on pouvait gueuler à tue-tête !
tout comme lorsque la douleur de perdre quelqu'un, pouvoir pleurer à torrent !
mais quand notre puits de larmes s'est tari, comme nappe phréatique, combien de pleurer libèrerait sa victime...

   Myndie   
8/5/2023
Bonjour Malitorne,
J'ai trouvé dommage qu'en traitant ce sujet original, vous n'ayez pas insufflé à votre plume ces fulgurances sonores que vous évoquez. Vos vers sont effectivement trop longs, sorte de catalogue énumératif, pour laisser leur force d'évocation s'exprimer réellement.
Une forme épurée, synthétique à la manière des haïkus par exemple, ou une disposition hachée, voire chaotique de la 2ème strophe, dans l'espace de la page blanche, comme une esquisse de calligramme, aurait immédiatement et intensément donné la sensation de ces bruits intimes et invasifs et du malaise qu'ils provoquent.

Votre poème exprime au lieu de suggérer. Il lui manque une pointe de ce langage sensoriel qui capture à vif l'émotion des instants.

C'est dommage car les éclats sonores sont autant d'éclats de poésie.

   Quistero   
8/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Ce poème a fait peu de bruits poėtiques à mes oreilles bien qu’il se soit présenté comme un craquement, un ‘son nouveau’. Ce n’est pas une histoire de concision mais plutôt une affaire de retentissement. Merci.

   Marite   
8/5/2023
Forme originale pour ce texte qui s'apparente davantage, pour moi, à une sorte de libération d'un poids qui commence à épuiser l'énergie intérieure peut-être. Une phrase très simple au début, sans recherche particulière dans la composition à part le découpage en trois "vers" tout comme la phrase finale d'ailleurs, ce fractionnement correspondant au rythme d'une lecture ordinaire. Peut-être devrais-je considérer comme touche poétique la partie centrale essentiellement constituée d'une succession de mots à terminaison identique : " ... ments", mais je n'y arrive pas ... désolée.

   Zeste   
8/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Le silence contagieux, qui ronge, dérange.
Bas les masques!
Persiennes ou volets mi-clos laissent passer l'air et la lumière, un cri s'en est allé.
Le soleil et la fraîcheur plein les yeux...

   climax   
11/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Bonjour Malitorne,
Je suis navré mais je n'ai pas été touché par votre texte qui, à mes yeux manque de profondeur (un comble !), de sensualité.
Le thème est rabattu et traité de manière trop conventionnelle.
Tout mystère est absent... Mais, sans doute, ai-je trop de mal avec la simplicité !

   Boutet   
25/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
le fond est intéressant mais le traitement est léger , sans réel intérêt et puis entre nous crier toute une journée pour retrouver le silence ne me semble pas suffisant pour évacuer tout ce "bruit" gardé depuis si longtemps au fond de soi . dommage le sujet était intéressant.
Boutet

   plumette   
9/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
ce texte m'évoque plutôt un court fragment qu'un poème car il n'a pas fait surgir d'image.
quant au thème, je le trouve intéressant mais pas suffisamment exploité

Avec toutes ces formes en "ements" j'ai immédiatement pensé à l'enfermement. Tous ces "des " alourdissent, je me demande si leur suppression ne serait pas opportune pour donner une plus grande sensation d'étouffement.

A te relire de ce côté du site!

   Cyrill   
10/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Saut Malitorne,

Généralement, les listes ont tendance à scier la branche sur laquelle repose la poésie.
Ici ce n'est pas le cas. La liste de bruits enrichit la portée sonore du texte, la sensation pénible me fait l'effet d'acouphènes. J'imagine la souffrance qui les accompagne.
Je trouve qu'ensuite le texte est évacué plus vite que les bruits, par une conditionnelle peu inventive par rapport à ce qui précède, quoique la solution proposée s'entende tout à fait.
Je lis : "crier", je n'entends pas ce cri censé se prolonger une journée entière comme j'ai entendu les bruits précédents.
Merci pour le partage.

   Edgard   
10/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
Au fond, après qu'on ait quitté le poème, il reste quelque chose, ce quelque chose persiste et ne lâche pas...tous ces bruits , ce harcèlement des bruits... C'est sans doute le but recherché, générer, transmettre cette gêne. De ce côté, c'est efficace, grâce à cette brièveté du texte où rien n'est en trop.
Cependant, les trois premiers vers sont un peu trop "posés" pas assez immédiats et violents...ce n'est pas facile à dire, un peu trop "tranquilles" comme entrée dans le poème, pour m'embarquer dans cette douleur. L'énumération qui suit est aussi trop sage dans l'écriture: j'imagine que l'effet aurait pu être plus fort avec quelque chose comme "ça craque, ça frotte"...
L'idée est intéressante, mais la forme a du mal à bousculer le lecteur que je suis.
Bien cordialement

   cherbiacuespe   
13/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Bonjour Malitorne. Je débarque en retard, mais bon,comme je fais ce que je veux, n'est-ce pas...

Tu désespérais de me voir un jour te désavouer, ben voilà. Là, on y est! Désolé, ton poème ne me convainc pas, loin s'en faut. Je me demande même ce qui t'as pris le jour ou tu l'as écris, même en libre. Quand à argumenter, je dirais que le principal reproche que je ferais, c'est d'avoir l'impression d'être devant un brouillon vite griffonné sur une feuille, en attendant. Voilà, voilà.

À te relire une prochaine fois, j’espère.


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