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Poésie néo-classique
Marc : Plénitude
 Publié le 27/09/07  -  15 commentaires  -  1376 caractères  -  64 lectures    Autres textes du même auteur

Septembre 1998… Un petit chalet prêté par un ami, une balade ensoleillée en montagne avec quelques personnes chères à mon cœur, des retrouvailles particulièrement saisissantes avec la nature… puis le besoin incoercible d'oser mettre des mots, bien pauvres mots, sur l’indicible !


Plénitude



Au fond de la vallée, un village endormi…
L’aurore aux mains d’argent qui caresse les cimes
Entrouvre doucement les portes de la nuit,
Se coule dans son lit et le sort de l’abîme…

Sous la brume dormait une terre divine
Maintenant réveillée par le bruit des crampons.
Les senteurs matinales caressent la narine,
L’air léger de l’alpage le front des compagnons…

La chanson du ruisseau, la piste caillouteuse
Qui serpente au soleil et roule sous le pied,
La marmotte entrevue, nez au vent, paresseuse
Au long poil frissonnant, à l’œil vif, aux aguets…

Le regard qui dévore et jamais rassasié,
L’ardeur qui porte en tête, le dernier qui lambine
Les jambes à la peine, le visage crispé,
L’effort ou l’émotion qui serre la poitrine…

Le sourire complice, le salut qu’on échange
Au gré d’une rencontre, au détour du sentier,
Le chamois que l’on rêve, l’insecte qu’on dérange,
L’harmonie de l’instant, le bonheur d’exister…

Ainsi, pas après pas, poursuivant notre course
Au cœur de la Vanoise, sublime cathédrale,
Où l’écrin et la pierre brillent d’un même feu,
Où la roche enneigée pointe vers les étoiles
Pour indiquer la voie, telle le doigt de Dieu,
Ainsi, pas après pas, nous retournions aux sources !




 
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   genevieve   
27/9/2007
Un régal !
On dirait une carte postale......

   TITEFEE   
27/9/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
connaissant la vanoise, les écrins, la montagne éternelle je me suis prise à rêver et pour me remémorer l'émotion j'ai enregistré ta poésie.... elle est comme le sentier que l'on suit...

j'espère avoir laissé le silence et la paix s'exprimer par ma voix et la musique de Gustav Malher
http://www.archive-host2.com/membres/up/1086141494/plenitudeMarc.mp3

   Bidis   
27/9/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
En lisant ce poème, on grimpe le chemin. En l'écoutant, on vole par dessus... Deux moments charmants.

   Lariviere   
28/9/2007
Poème dont la qualité n'est pas à démontrer.
Le problème c'est que j'ai du mal à apprécié une poésie écrite avec les méthodes classiques de rhétorique (vers, sonnet, métrique habituelle, etc...).

Moi, ce que je cherche dans la poésie (dans mes écrits et dans mes lectures),c'est une déconstruction du langage et de la forme pour toucher (ou approcher) cet "autre chose" qui est en nous et qui ne sort pas facilement à la lumière du jour.
Au risque de se perdre en chemin et d'être hermétique (en apparence) au lecteur rabelaisien qui ne cherche pas l'expression cachée dans l'écriture, ni les ascensions méningées trop éreintantes, mais seulement la bonne chère dépourvu de taciturne.

Dans cette poésie, effectivement on ne seperd pas en chemin, la pente est douce, la promenade est agréable et la lumière est tout ce qu'il y a de plus naturel.
Je l'admet d'ailleurs sincèrement, la lumière naturelle est joli aussi.
C'est le cas, ici, où le poème bien maitrisé crée des émotions.
Moi qui aime "la marche", j'ai senti à la lecture, quelques parfums de sentiers qui venaient voleter de façon éphémeres autour de moi.
Je deviens difficile.
Merci.

   bernalot   
29/9/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis tout le contraire de Larivière. J'aime les formes classiques et les mots directement compréhensibles.
Ils permettent l'émotion immédiate du lecteur.
Votre poème m'a rappelé tant de souvenirs et c'est bon.
Seul bémol, user de crampons en dehors de la glace ou de la neige rend la marche difficile !

   Couette   
29/9/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
j'ai "adoré" ce poème!! Dèjà j'aime la poésie classique! là j'étais si bien à me balader que je vais y retourner . Sublime, félicitations! beau facile à lire : un vrai poème quoi!

   Nat   
2/10/2007
A Bernalot : je soupçonne que les crampons en question soient ceux de jeunes amateurs de football, c'est comme cela que je l'ai compris en tout cas! Ai-je eu tort?

Splendide. Ce poème trouve tant d'échos dans mes souvenirs, hier encore endormis, de vacances, d'aventure...

J'ai une soudaine envie de fuir mon poste de gestionnaire pour attrapper un train vers les Alpes, le Massif central ou toute autre hauteur;

Bravo! Tu as su trouver les mots, préserver l'innocence et la légéreté.

   Anonyme   
2/10/2007
Bojour,je n'ai pas le plaisir de connaître ce site mais j'avoue que je m'y voyais avec tes compagnons..j'ai beaucoup aimé cette découverte des yeux et du coeur...bisous

   Anonyme   
2/10/2007
 a aimé ce texte 
Bien
C'est bien écrit, l certes mais le tout est trop conventionnel, trop classique, je dirai impersonnel. C'est l'impression que j'en ai.

   Marc   
3/10/2007
Je ne suis pas très à l'aise avec les procédures mais je vais tout de même tenter de glisser un commentaire sur le forum correspondant.
Pardon si j'échoue!

   jensairien   
24/10/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
joli poème, belle randonnée, un air limpide et frais, sans fausse note,
je suis curieux de lire d'autres textes de Marc

   clementine   
2/11/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Oui Marc ,moi je te découvre (un peu tard mais jamais trop tard)et je souhaite lire d'autres écrits .
J'espère bientôt.
La"vraie vie"nous prend souvent trop de temps.
Mon âme simple a apprécié ton poème tout empreint de choses belles et faciles comme cette promenade en montagne.

   Anonyme   
25/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Belle qualité. Une description contemplative classique toutefois (pour moi ce qui ne prouve rien).

   Anonyme   
21/5/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je vais commencer par ce qui a accroché lorsque je vous ai lu :

" Le regard qui dévore et jamais rassasié,
L’ardeur qui porte en tête, le dernier qui lambine
Les jambes à la peine, le visage crispé,
L’effort ou l’émotion qui serre la poitrine…"

Rien que quatre "qui" en si peu de mots ... et puis d'autres par-ci par-là. Aussi cette formulation pas très heureuse : "Le chamois que l’on rêve, l’insecte qu’on dérange", un dernier petit détail, la répétition de " Ainsi, pas après pas, poursuivant notre course ", je ne la trouve pas du tout nécessaire, car cela va de soi.

Cependant l'invitation à la promenade est superbe et engageante, j'ai retrouvé au travers de vos mots, les sensations rencontrées au cours de mes périples à la montagne, c'est sans pareil. La montage offre un paysage varié et aux couleurs changeantes à tout instant, c'est merveilleux.

En retravaillant, légèrement votre écrit, vous lui donneriez l'écrin qu'il mérite, pour mieux encore en valeur, cette "Plénitude" que vous nous offrez en partage.

   Marite   
10/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Intemporelle que cette balade car si elle décrit le parc montagneux en septembre 1998, il doit être possible, je pense, d'y retrouver une plénitude identique à celle décrite dans vos vers. Dès la première strophe le décor est magnifiquement planté :
" Au fond de la vallée, un village endormi…
L’aurore aux mains d’argent qui caresse les cimes
Entrouvre doucement les portes de la nuit,
Se coule dans son lit et le sort de l’abîme…"

Ce ne sont point de "pauvres mots" qui nous entraînent à la découverte du paysage, mais des mots simples et justes, sans remplissage inutile pour maintenant le rythme de la lecture. Nous progressons lentement mais sûrement sur le chemin de cette randonnée.


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