Sur le sujet je ne porterai pas de jugement, il est suffisamment grave et touche tellement de gens qu’il n’est jamais inutile de s’y intéresser et d’en parler (silencieusement… c’est ma touche d’humour à moi) sans relâche même sur un ton humoristique, plutôt mi figue mi raisin, si cela peut aider à faire avancer les choses et soutenir ceux qui sont atteints par ce mal.

Sur la forme, l’écriture , le vocabulaire et au bout du compte la poésie (?) de ce texte j’ai tendance à penser que la littérature, disons…évolue et à mon goût pas dans un sens qui me convient!
Mais bon, c’est seulement mon goût que tous ne sont pas obligés de partager.
Bonne journée.

Humour noir et ton badin, façon de (con) tourner en dérision l'angoisse due à un problème de santé préoccupant.

Comme dans son précédent texte, l'auteur, avec force d'élisions, s'exprime dans un style rappelant le slam.

C'est enlevé et j'aime bien le rythme.

Petit problème de métrique dans les deux derniers vers, qui, même dans cette catégorie, choque un peu :

"délicieux" : diérèse ou pas

Texte interpellant, à prendre au deuxième degré.

Bonjour Marceau
Heureux pour Vous, de voir paraître cette satire, où le crabe de la voix en prend pour son grade !
Si ce mutisme, à l'insu de votre plein gré, vous fait gagner la partie je crois que votre philosophie, n'y est pas pour rien !
Vous n'étiez ( avant ) déjà pas bavard, alors cela ne vous manque pas trop ( oh le menteur ! ) mais dans l'abîme où se terre votre faconde, il vous reste quelques mots ( bonjour, merci, pardon ) mais pas de gros mots ? c'est dommage, car vous pourriez clouer le bec, à qui bave sur autrui, qui d'un mal se réjouit.
NB je vous avais lu sur l'espace lecture, mais en vitesse et suis content de vous relire ce jour, et tout piger !
Démonstration que l'on peut rire, presque de tout ( mais jaune façon hépatite ) mais se retrouver le soir, à pleurer dans son mouchoir...
" je parle plus, alors j'taquine la muse "
un peu comme moi
" j'marche plus, alors en poésie, je fais des pieds "
vos lignes pseudo croquignolesques me font bien sourire !
la première strophe est ma préférée

Vraiment très abouti et très agréable sur la forme. J'adore votre genre d'écriture parlée dans un langage populaire.
Sur le fond, vous, ou le narrateur, êtes résilient. Accepter aide à supporter.

Merci beaucoup

Bonjour Marceau,

"mots conv’nus,
je garde « bonjour, merci, pardon »,
mais j’suis en deuil, par tous les dieux,
d’mes chers gros mots délicieux,
mes chers gros mots si délicieux"


Soudain, par la force d’un mot, d’une pensée, vous avez su rebondir.
" Ce je garde" : A l’art de décoincer, d'assainir les difficultés où vous êtes. Délicieuse magie de mots, d’une touche de félicité, d’une empreinte poétique. Elle sait relever l'impossible...

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

Bonjour Marceau,

J’ai aimé ce poème plein de panache, le poète regrette quoi ? Les gros mots !! Les poètes sont toujours un peu vulgos, il y a plein d’exemples.

Ce langage parlé n’est pas du tout un genre de langage sacrifié - qui prétendrait ça d’ailleurs ?? -, il sert le rythme et fait montre de la fraicheur intellectuelle de son auteur. Et puis nous sommes sur du contemporain je pense que c’est le terreau de l’exploration poétique avec les libres alors allez-y défrichez !

Un poème virevoltant sur un thème lourd.

Quant aux bavards, V.Hugo disait : « parler est un besoin, écouter est un art ».

Belle journée

Cette poésie me fait penser à celles de Jean Richepin qui, dans son recueil " la chanson des gueux " était coutumier de ce style d'écriture. Autant dire que j'ai beaucoup aimé ma lecture dans son ensemble