Il y a encore dans les glaces
le reflet de ton corps, tes cheveux qui m’enlacent
quand je m’endors.
Et je rêve toujours
que tu te promènes chaque soir sur ma tour
et mes mains caressent le vide de leurs bouts.

Il y a comme la mer
de toi à moi.
J’entends des bruits éphémères,
des histoires
où des cœurs font semblants,
puis il y a le vent.


Et je couche des dames
les soirs où il fait frais
auprès des flammes
parfois je me perds.
Je me plante.
Tu es là.

Ta sœur m’a dit
que tu étais malade
c’était un lundi ;
moi toute ma vie s’évade.
Je voudrais, non !
Il n’y plus rien à dire.


Si tu voulais, j’essaierais.
J’effacerais nos peines
Je promettrais.
Je te dirais je t’aime
Et ce serait vrai.

Si je n’attendais plus.
Je perdurerais dans les rues.
Je n’entendrais plus
mais seul mon corps serait ému
des idylles ;
Amours stériles


Mais il y a comme la mer
de toi à moi.
J’entends des bruits éphémères,
des histoires
où des cœurs font semblant,
puis il y a le vent.


Je t’aime toujours, je t’aime encore
je l’avoue,
plus que tout, de tout de mon corps.
Je suis fou, oui fou d’amour.
J’y crois encore de toute mon âme.