Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Marite : Le temps d’une trêve
 Publié le 16/05/17  -  15 commentaires  -  741 caractères  -  234 lectures    Autres textes du même auteur

Le temps est arrivé, ne pas reculer surtout, bien négocier l’entrée dans la dernière ligne droite…


Le temps d’une trêve



Quand arrive l’instant de clore les histoires,
D’archiver les moments, les phases d’un parcours,
Alors s’éveille en nous l’écho de nos amours,
En flots assourdissants percutant nos mémoires.

Lambeaux de souvenirs, tourments aléatoires,
Que nous pensions avoir oubliés pour toujours.
En ultimes reflets, ils glissent dans le cours
Immuable du temps, étoffant ses grimoires.

Cœur meurtri, vacillant, retrouver le chemin,
Sans peur et sans faillir avancer vers demain.
Comme au sortir d’un rêve, émerger de la brume

De nos secrets enfouis. Derniers déchirements,
Fulgurants mais sereins. Sans la moindre amertume,
C’est l’heure de larguer tous les attachements.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
16/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour marité,
La vie est une course d'obstacles, souvent franchissables mais parfois se dresse devant nous un mur couvert d'épines et hérissé de barbelés . On peut dans un monde pacifié, être en guerre dans sa famille, et voir une paix bien illusoire !
Alors, quand se profile le dernier voyage, qu'il est doux ce rêve, d'une trêve ...
NB le premier quatrain ressemble à l'ultime valise que l'on voudrait remplir de joie, de senteurs agréables . Les 2 premiers vers du premier tercet sont mon passage préféré .
Je ne vois pas ce qui s'oppose à la " forme classique " ? ( une question de diérèse ? )

   Cristale   
16/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La dernière ligne droite...
et dire que nous vivons sans vraiment penser que tout finira inexorablement. Je me demande à quoi tout cela rime, tant de tracas, d'amours douloureuses, pour rien.
Aimons-nous vivant dit une chanson, le reste n'est que parasites.
C'est ce que j'ai lu de votre poème qui m'a amenée à ces réflexions qui m'étreignent le coeur.
Oui,"larguer les attachements" et profiter du beau, rien que du beau.
Merci Marité.

(pourquoi ce sonnet n'est-il pas en classique ? J'ai du louper quelque chose...ah ! je vois : la diérèse à "enfouis" en-fou-is, c'est dur quand même )

   Anonyme   
16/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Annie/Marite... Classique ou néo, pour moi ça reste secondaire. Tu aurais écrit ... Des secrets enfouis... ça te permettait la catégorie classique comme quoi ça tient à peu de choses.
Pour le reste, rien à dire sur la forme. Le thème est parfaitement maitrisé et connaissant ton parcours je comprends mieux chaque vers de ce sonnet que j'ai pris plaisir à lire !

Fasse le ciel que cette nouvelle vie que tu viens d'aborder dure le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions ...

Merci Annie et bonne continuation...

   Provencao   
16/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bel hymne à la vie, les images sont fortes, et surtout pleines d'espoir enfoui. J'ai bien aimé la fluidité au niveau du rythme. L'émotion est palpable, discrète....
Mes préférés:
"De nos secrets enfouis. Derniers déchirements,
Fulgurants mais sereins. Sans la moindre amertume,
C’est l’heure de larguer tous les attachements."

Merci de cette lecture.

   Anonyme   
16/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est un poème très bien écrit, profond, sur le temps qui passe et une vie qui se termine doucement, "sans la moindre amertume".
Les quatrains me plaisent beaucoup.
Histoire de chipoter (un peu) : le mot "sans" est répété plusieurs fois dans les tercets.
Bravo pour ce joli sonnet, qui méritait sa place en classique. (Ces catégories ont-elles encore un sens ?)

   Anonyme   
16/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ultime 'inventaire', en abordant la dernière saison, de toutes " les phases d’un parcours " qui auront marqué notre vie.

De très belles images, vraies, habillent ce sonnet.

" Sans la moindre amertume,
C’est l’heure de larguer tous les attachements " non sans difficulté...

   leni   
16/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bjour Marite
La dernière ligne droite est négociée de manière sereine Très bel
écrit Le passé ne laisse pas d'amertume C'est cool et apaisant

Quand arrive l’instant de clore les histoires,
D’archiver les moments, les phases d’un parcours,
Alors s’éveille en nous l’écho de nos amours,
En flots assourdissants percutant nos mémoires.


OUi ARCHIVER!!!!!

C’est l’heure de larguer tous les attachements.

CELA me parait difficile car le passé resurgit

Joli moment de lecture Merci
Mon salut très cordial

LENI

   funambule   
16/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Une maitrise à la fois technique et cérébrale qui minore un peu l'émotion que devrait susciter un aussi bel écrit... mais c'est tellement bien dit, tellement joli à l'oreille des yeux. Un très beau texte dont le "lâcher-prise" n'était pas forcément le but mais qui livre quelques implacables vérités.

   Anonyme   
16/5/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Un sonnet pas mal écrit mais sur un air de déjà-vu qui ne m'a pas véritablement convaincu. De plus, je n'ai pas aimé les points à la césure dans le dernier tercet, car cela heurte la lecture alors que le but recherché est la fluidité des vers. Dommage.

   emilia   
16/5/2017
A l’heure de faire le bilan d’une vie bien remplie en « amours assourdissants et tourments aléatoires », la dernière ligne droite se profile à l’horizon et, même si le cœur est « meurtri par les secrets enfouis », les souvenirs nostalgiques, chaque jour permet de cueillir la force « d’avancer vers demain, l’âme sereine, sans la moindre amertume »… ; s’il semble naturel d’éprouver quelques pincements de cœur en se retournant vers le chemin parcouru, il n’est pas donné à tout le monde d’aborder avec maîtrise la fin d’un parcours que l’on ne peut que vous souhaiter le plus agréable possible, dans une paix intérieure rassurante pour un esprit qui témoigne avec courage et dignité son aspiration à « traverser l’espace et modeler le temps… à l’infini… », en excluant le renoncement pour affronter la banalité… ; merci à vous pour ce partage…

   Bidis   
17/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Sonnet extrêmement bien écrit mais qui, pour moi, à part la superbe et sensible troisième strophe, est un peu trop cérébral et manque donc un peu d'émotion.

   Marite   
18/5/2017

   Proseuse   
20/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir Marite,

Le temps passe et arrive parfois, celui de regarder par dessus son épaule pour voir ce que l' on laisse derrière soi !
La narratrice dans son inventaire, souvent bien tourmenté, atteint en fin de poème une forme de sagesse qui lui fait relativiser tous les évènements de sa vie pour n' en retenir que le beau et parvenir à reprendre sa marche ! ( enfin, c' est comme cela que je vous lis ! )
un très joli poème, plein de sensibilité
Merci Marite pour ce beau partage

   AUDEVAL   
21/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Marite,

C'est un beau poème que vous nous offrez là. Plein de sensibilité, il décrit parfaitement le parcours de chacun avec ses plaies, ses bosses et ses moments de joie. Bravo et merci !

   Donaldo75   
25/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Marite,

Je découvre ce poème sur le tard et je ne suis pas mécontent d'être passé le lire.

J'aime beaucoup son rythme, d'autant plus que le sujet est le temps qui passe et que les mots coulent comme un ruisseau.
La nostalgie transparait bien, avec des termes choisis qui n'alourdissent pas le propos et laissent de la place à la poésie.

Le lecteur se sent chez lui; il n'a pas besoin d'être octogénaire, à la retraite ou quoi que ce soit. Juste humain.

Merci pour le partage,

Donaldo


Oniris Copyright © 2007-2023