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Poésie libre
Marquisard : Sur l'ivoire de ton corps
 Publié le 30/05/09  -  15 commentaires  -  749 caractères  -  263 lectures    Autres textes du même auteur

Indiscrétion II.


Sur l'ivoire de ton corps



D'une humilité-crasse suffisante
à pleurer ses désillusions

j'ai percuté tes dents tes riens
à grands coups de poings aigre-laids

à t'en arracher des beuglements
(plutôt jouasses)

de rires inspirés
en rafales polychromes

mêlée de sang de mien
sur les touches carbonées de tes tourmentes

ont perlé quelques gouttes
de cris éructés
en orgasmes incendiaires

...

Dans la fumée graisseuse
de mon sexe échaudé

ma raison s'évacue

un peu sur la droite
un peu sur la gauche

et ton immobilisme toujours

à vomir sa soumission
en petites touches chaudes

sur l'ivoire de ton corps


 
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   Anonyme   
30/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il y a un écart (grand) entre "plutôt jouasse" et "sur l'ivoire de ton corps", on est pas vraiment dans le même registre langagier... Mais pourquoi pas, on sent chez cet auteur une recherche d'originalité, une certaine aversion pour les sentiers battus, je ne peux que l'encourager à continuer en ce sens.

Bon je suis assez partagé ici.
Je vais retenir particulièrement: "j'ai percuté tes dents tes riens/à grands coups de poings aigre-laids" et "de rires inspirés en rafales polychromes".

Sinon la répétition de "touches" est volontaire?

T'as l'air d'avoir des nuits agitées...

   TITEFEE   
30/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
ben dis donc, dois-je comprendre que toi seul t'escrime ?
l'immobilisme, c'est avant, pendant ou après ?
en fait j'ai bien aimé ton poème-combat... il est des batailles que l'on ne peut pas toujours gagner

   Anonyme   
30/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Hormis le 'jouasse' que je trouve franchement laid, et presque grotesque au milieu du reste, j'ai plutôt bien aimé.
Au vu du titre, je m'attendais à un poème sentimentalo languissant du genre Patricia Kaas, et en fait, je me retrouve face à un agréable délire SM ... miam. J'en regrette la brièveté, j'eus aimé que ça se prolonge.

Il y a du rythme, des jolis mots, une certaine liberté de l'auteur ...

J'ai surtout aimé "ma raison s'évacue

un peu sur la droite
un peu sur la gauche

et ton immobilisme toujours

à vomir sa soumission
en petites touches chaudes

sur l'ivoire de ton corps"

Je regrette que les mots soient presque systématiquement suivis d'adjectifs qualificatifs, et ça n'engage que moi, mais je pense que le retour à la ligne d' 'en rafales polychromes' n'était pas nécessaire.

Au plaisir !

   Marquisard   
30/5/2009
Edit SAV : il s'agit bien, à la base, d'une relation entre un pianiste et son piano . Bonnes lectures à tous.

   Anonyme   
30/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Moi ça m'a plu. Le jouasse aussi. C'est une prise de risque et écrire c'est risquer, sinon c'est petit joueur. J'apprécie cette personnification du piano, j'aime l'ivoire du corps et ce rythme combattif de l'écriture. Un bémol ? Parfois un peu trop combattif...

   Anonyme   
30/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne peux pas dire que j'aime immédiatement, mais j'apprécie l'audace de l'auteur: il y a la volonté manifeste d'une provocation violente, de sortir des lieux communs pour s'aventurer vers d'autres voies du langage.
Et cette confusion entre la femme et le clavier que l'auteur (se) tape ne peut pas laisser indifférent.
Au contraire de Notrac, je trouve le mélange familier/soutenu délicieusement choquant.
Mais pour choquer encore plus j'aurais commencé le poème pas "l'ivoire de ton corps". Le lecteur serait ensuite tombé de bien plus haut!

   Anonyme   
30/5/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je l'ai lu vite fait ce matin et n'avais pas compris qu'il s'agissait d'un piano. j'ai eu le temps de découvrir un poème beau et assez fort dans la forme. Et j'avais dans l'idée de mettre un "bien".
Bon ce soir la moitié du travail d'interprétation a été réalisé.
Et vu qu'il s'agit d'une relation entre un pianiste et son piano alors...

   Anonyme   
30/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Faudrait faire avec ce piano ce que Jimmy Hendrix faisait avec sa guitare : y foutre le feu !
J'ai bien aimé ce vomissement de haine (sauf jouasses qui détonne un peu dans ce contexte)
Quelquefois perdu le fil de la syntaxe(mêlée de sang de mien ?). Mais des mots assez forts quand même.
Et puis je comprends cette colère que l'on peut éprouver à l'égard d'un instrument de musique...

   BAMBE   
2/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bien vu l'idée d'une relation frappante et musicale, un rien dérangeante et bien plus provocatrice. C'est un poème vraiment surprenant.

   David   
5/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Marquisard,

J'espère qu'il y a une version au piano de ce poème, une réponse en quelque sorte, je soupçonne ce genre de rapport sado-masochiste d'être interchangeable entre les partenaires : qui torture l'autre au final ?

"sur l'ivoire de ton corps" titre et dernier vers, il a un côté rédempteur auprès des autres, de la violence qu'ils mettent en scène, un tombée de rideau réussis.

   jasmin   
8/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Merci pour ton aide sur Au soleil je nourris les pigeons.
Bravo pour ce magnifique texte, entre autres

ont perlé quelques gouttes
de cris éructés
en orgasmes incendiaires

Vraiment très beau.

   Caly01   
12/6/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai un peu de mal avec les vers libres.
Si tu n'avais précisé que tu parlais d'une relation avec ton piano, il est très difficile de le deviner.
Je n'aime pas du tout le terme : 'plutôt jouasse' et
ne comprends pas : 'mêlée de sang de mien'.
Bref il me reste une impression d'incompréhension, peut-être à lire plusieurs fois.

   cris   
25/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
bjr
Le texte emporte au dela de l'univers du piano. La "créature" échappe à son auteur peut-etre. Lu dans les 2 optiques piano et ? j'aime beaucoup. "plutot jouasse" en trop.

   NICOLE   
25/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Première lecture : je n'ai rien compris, et je ne sais pas de quoi on parle ici ("j'ai percuté tes dents"!!!!).
Après, j'ai parcouru les commentaires, et du coup ma seconde lecture, pour étre plus éclairée, en a été plus interessante.
Si je le lis encore, il me semble de plus en plus évident qu'on parle de piano, mais je ne suis pas sous le charme.
Dommage, surement une autre fois.

   Anonyme   
23/7/2017
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Il m'a fallu, lire les commentaires pour me faire une idée de ce que vous vouliez exprimer, jamais je n'aurais un seul instant imaginé
qu'il s'agissait d'un piano.

Le texte ne m'a pas plus dès la première lecture, je le trouve
bien trop "agressif", et là, dans cette relation objet/humain, je ne l'apprécie pas davantage, comme dans ces deux phrases :

"j'ai percuté tes dents tes riens
à grands coups de poings aigre-laids"

Pour avoir, joué de cet instrument, je ne perçois nullement la sensation que l'on peut éprouver, mais après tout, à chacun son ressenti.

J'aime assez que l'on donne vie au objet, ici, l’ambiguïté voulue n'apporte rien, pas de valeur ajoutée, seulement un ressenti désagréable, un côté provocateur, faire valoir, je n'apprécie pas, comme dans ces deux phrases :

" Dans la fumée graisseuse
de mon sexe échaudé "

J'ai été franchement très déçu par ma lecture, le titre "Sur l'ivoire
de ton corps" était très engageant, mais cela s'arrête là, car le texte n'est pas du tout à la hauteur, de ce que je m'attendais à lire.


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