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Poésie libre
mauic : La peur
 Publié le 22/03/12  -  11 commentaires  -  1188 caractères  -  238 lectures    Autres textes du même auteur


La peur



Souffle court, haletant,
Main qui se crispe,
Bruits de pas, dans le lointain.
C’est la peur qui te suit,
Puis te rattrape.

D’un coup sec, elle t’arrache le cœur,
Te laisse là, tremblante,
Mais tu la regardes, tu lui tiens tête,
Le combat n’est pas fini, il commence !
Tu la fixes de tes yeux,

C’est le regard de l’âme, de ton âme !
Elle s’apaise, tu la calmes,
Elle se transforme, devient câline,
Petit animal, et si on jouait « à chat » ?
Chat perché, c’est toi qui y es !

Souffle doux, lumineux,
Main qui s’ouvre,
Bruits de pas dans le lointain,
C’est la peur qui s’éloigne.


 
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   Charivari   
25/2/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est simple, mais c'est très efficace. le rythme y est pour beaucoup, à l'image du 1er vers "souffle court, haletant".

La première est très "cinématographique", j'ai moins aimé la seconde, qui manque un peu de poésie, d'images, mais la 3 est pas mal, avec ce rappel des peurs enfantines, de cette peur qui se transforme en jeu. La dernière strophe ferme très bien le texte en répondant à la première : une très bonne structure.

Juste un bémol, sur le fond : on a une description très -trop- extérieure de la peur, le texte manque un peu de profondeur. Et d'images poétiques. Mais c'est un instantané assez intéressant.

   brabant   
27/2/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Ah ! ça, c'est mignon tout plein ! C'est vrai que parfois on a peur, longtemps, sans oser se retourner, sans oser regarder. Et puis il suffit d'oser... il suffit de se retourner... d'oser regarder... de fixer... et on apprivoise notre âme, car c'est de nous-mêmes que nous avons peur, enfin de quelque chose qui fait partie de nous-mêmes. Alors il faut jouer, "à chat", apprivoiser le petit animal effarouché qui vit en nous. Ainsi on devient grand et on n'a plus peur du croquemitaine qui se cachait derrière notre âme. On l'a chassé du fond de notre cerveau (car l'âme habite dans la cave du cerveau) pour le renvoyer vivre au des bois d'où les conteurs l'avaient sorti.

Les parents ne devraient pas raconter de contes à leurs enfants.

Adieu la peur !

   placebo   
28/2/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pas certain que ça se passe toujours ainsi (notamment pour le "câline" :) mais c'est un texte très plaisant car il est visuel et la personnification est bien menée (sans doute les deux vont-ils de pair).

J'aime beaucoup le renvoi entre première et dernière strophe, notamment "bruits de pas, dans le lointain". J'aurais supprimé la virgule et elle n'y est pas à la fin : c'est pour ralentir la diction ? Je pense qu'il n'y en a pas besoin, ça alourdit à peine.

J'aime bien le chat perché ; autant le câline me parait un peu incongru, donc, autant le lien avec le félin est très bon… Dans le même ordre d'idée, pour le premier quatrain, "tremblante" me semble un peu faible après "t'arrache le cœur" et à peine banal (trembler de peur, il y a mieux)

Ces légers bémols mis à part, j'aime beaucoup.
Bonne continuation,
placebo

   Anonyme   
22/3/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voilà une poésie simple qui vient du cœur. Peut-être de l'âme?

Je fais deux interprétations de votre poème.
La première, qui me plaît moins, c'est que votre âme lutte contre la peur qui vous poursuit, et finit par l'amadouer.
La deuxième, qui me semble beaucoup plus romanesque, c'est que votre âme déguisée en peur, vient vous tourmenter. Et c'est elle qui vous regarde.

Mon appréciation se rapporte à cette deuxième interprétation.

La mise en scène est parfaite, les plans bien cadrés, la lumière bien orientée, le son réglé au décibel près. Je crois même entendre la musique.
La bonne idée c'est d'en avoir fait une allégorie de l'âme, comme Hugo évoquait La Faucheuse.
Cette âme qui vient nous tourmenter et qu'on ferait mieux de "câliner"...
Le film m'a beaucoup plu, les acteurs aussi.

Le seul reproche, qui est une véritable faiblesse, c'est qu'on connaît trop vite le visage de l'assassin, au début de la 3e strophe. Quelle idée?
C'est au dernier plan qu'on doit voir son visage.,, au dernier vers,,. à la place de "peur".
Quel dommage! Vous nous racontez Scream à la manière de Columbo!
Ç'aurait eu de la gueule. Et j'aurais mis Très Bien.

Je vais quand même revoir le film en coupant cette maudite séquence :

- "C’est le regard de l’âme, de ton âme !"

Cordialement
Ludi

   Anonyme   
22/3/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Mauic,

J'ai bien aimé cette évocation du moment de lutte contre soi même où le raisonnement, la volonté s'opposent à l'instinct. Crescendo d'angoisse, puis panique, puis décrescendo jusqu'au retour à la paix, le rythme épouse parfaitement le mouvement de l'âme et du corps pendant cet affrontement.
J'ai bien aimé aussi l'image du "chat perché" et de l'animal (symbole de ce qui échappe à la connaissance et à la maîtrise) que la raison réussit à domestiquer même si le terme "câline", comme le souligne un autre lecteur n'est peut être pas vraiment approprié. La répétition du vers "bruit de pas dans le lointain" referme le poème sur lui même et marque le retour au calme après le paroxysme, illustrant de façon très auditive le sentiment de soulagement.
Mes amitiés

   Arielle   
22/3/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
"C’est le regard de l’âme, de ton âme !"
Quel dommage !
Sans ce vers j'aurais bien aimé cette partie "à chat" avec sa propre peur mais j'ai toujours beaucoup de mal quand je rencontre le mot "âme" en poésie et là, vraiment, je crains d'avoir l'âme assez basse parce que moi, la peur, c'est au ventre qu'elle me prend d'ordinaire !

   Pimpette   
22/3/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai envie de raccourcir certains vers pour rendre la peur plus menaçante...

"Souffle court, haletant
Main crispée,
Bruit de pas, au loin, au loin,
La peur te suit
Te rattrape

Sinon, c'est un bon sujet qui sort des sujets habituels: grosse qualité

   funambule   
22/3/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ca joue quand même pas mal sur le flash des impressions... sans vraiment qu'un détail ne vienne interpeller, embarquer le lecteur "en demande" que je suis... le faire basculer complètement dans le récit. Il reste le rythme saccadé qui, s'il ne surprend pas, reste plutôt efficace, colle à l'idée. La question que je me pose concerne l'idée. Je me demande si l'idée n'est justement pas le rendu... le premiers "vers" annonçant la couleur, désignant le fil qui va tirer tout le reste. Il me manque un "petit quelque chose", vous l'aurez compris et j'entends très bien que ce "quelque chose" se voulait effleuré. L'idée est bonne (j'aime bien que des portes de mon imaginaire s'ouvrent, me laissent une certaine liberté)... mais l'équilibre (je cherche) est peut être un peu trop maîtrisé.

   Anonyme   
24/3/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
On pense immédiatement à ces peurs d'enfance, à ces moments où on jouait à se faire peur, à se raconter des histoires à ne pas dormir ni debout ni couché.
Le rythme colle au thème, mais je trouve une certaine faiblesse dans une évidence comme celle-ci:
"Le combat n'est pas fini, il commence"
et dans une redondance comme celle-là:
"Elle s'apaise, tu la calmes".
J'aurais aimé davantage de concision.

   Anonyme   
25/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
superbe! l'atmosphère y est présente, oppressante, puis devient chaleureuse, une onde positive.
le poème est imprégné de cette ambiance qui s'en dégage et qui nous parle.
différentes émotions opposées qui se côtoient: la peur, le courage, la douceur, le sourire...
la ponctuation est bien placée et donne le ton, les 2 premières strophes sont hachées, le ton est plus dramatique, et ensuite se fait plus calme. les points d'exclamations indiquent l'innocence plein de vie.
un poème simple mais d'une grande intensité.

   Anonyme   
13/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"La peur", bien vaste sujet. Je me suis dit, encore, allons voir de plus près.

Je ne suis pas du tout déçu de ma lecture, ce sujet est fort bien traité.
Vous avez par vos mots, su faire revivre cette angoissante sensation, puis faire naître l'apaisement par sa maitrise.
Un habile revirement de situation, qui met en évidence, le fait que l'on passe d'une émotion à une autre, sans peine.

Texte au bon rythme, grâce à une ponctuation présente et bien employée. L'atmosphère est limpide, permettant au lecture d'être, dans le ressenti sans hésitation aucune.


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