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Poésie libre
Meaban : Artifices de guerre
 Publié le 16/11/13  -  5 commentaires  -  602 caractères  -  153 lectures    Autres textes du même auteur

Les tuiles éblouies tournoient…


Artifices de guerre



J’entends les bombardiers
Ils affligent nos cieux, sourcilleux de vengeances
Et chantent sous le ciel blanc d’implacables histoires.

Et leurs soutes sont vides lorsqu’ils s’en retournent
Aux aubes colorées de splendides hivers

Bourlinguantes colères
Durcies de mille trempes aux forges des idées

Et l’acier de leurs bombes emblave les forêts
Elles nourrissent les fours de nos haines recuites

Le souffle des cheddites cisaille nos maisons
Les tuiles éblouies tournoient en étincelles

Artifices de guerres


 
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   Robot   
27/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Artifices, dans ses deux sens, tromperies et flamboyances. Un texte dont les mots du langage usuel soulignent avec encore plus d'efficacité l'horreur des conflits.
Y a-t-il erreur de relecture au 5ème vers :
Aux aubes colorées de splendides "d’"hivers. Je suppose que vous avez voulu écrire "de splendides hivers"
Superbe dernier vers:
"Les tuiles éblouies tournoient en étincelles"

   LeopoldPartisan   
1/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voilà encore un parfait exemple que même avec les horreurs de la guerre, l'on puisse en faire une poésie vraiment intéressante et impressionnante. La force de l'image:

Et leurs soutes sont vides lorsqu’ils s’en retournent
Aux aubes colorées de splendides d’hivers.

C'est peut être trop court, pour moi qui apprécie les développement et les circonvolutions de poésie-Fleuve, mais ici l'Effluve en est prenante. Mon bémol : Elles nourrissent les fours de nos haines recuites" l'idée est là mais la combinaison de haines recuites, mériterait une refonte pour nous être assénée comme une tonne de TNT.

   Marite   
16/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Violence et haine sont pratiquement absentes des mots et pourtant nul ne peut contester la violence et l'horreur du thème. C'est peut-être là tout l'art et la puissance du verbe dans la poésie.
La première strophe plante le décor. A lui seul le premier vers suffit à faire naître le spectacle.
Artifices ... oui puisque les mots tentent d'atténuer la violence des destructions :
Les bombardiers qui ... chantent sous le ciel blanc d'implacables histoires ... les aubes colorées de splendides hivers ... Les tuiles éblouies tournoient en étincelles ". Ce dernier vers a ma préférence "

   Anonyme   
16/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Preuve qu'il n'est pas nécessaire d'en faire des tonnes. Voilà un poème court mais avec des images belles et précises pour décrire la situation.
" Bourlinguantes colères
Durcies de mille trempes aux forges des idées " subtile tournure.

   senglar   
17/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Meaban,


Des fulgurances dans ces "Artifices de guerre", des '''feux''' d'artifice en quelque sorte ; j'en retiens deux mais tout est à relever...
"Et l'acier de leurs bombes emblave les forêts"
" Les tuiles éblouies tournoient en étincelles" très justement indiqué en exergue.

Je ne note pas dans l'exceptionnel à cause de l'emploi du mot "Artifices" qui peut prêter à confusion (même si c'est voulu) car les cheddites ici évoquées sont tout sauf artificielles :)


Senglar-Brabant


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