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Poésie contemporaine
Meaban : Assonantes
 Publié le 19/05/12  -  8 commentaires  -  648 caractères  -  249 lectures    Autres textes du même auteur

Le bal de la Ribeyre.


Assonantes



Où court cette rivière aux rumeurs de galets
En des étés si brefs

Où es-tu mystérieuse au regard d’amande
Et tes hanches si maigres

Et ce porche d’église, nous n’y allions jamais
La vasque des fontaines

Les bois de Combeneyre, le chemin de Tailhac
Bouche de porcelaine

Jeunesses assonantes sur le fil d’un village
Le miel d’un baiser, frissonnantes auspices

Le bal de la Ribeyre, une insigne soirée
Et nos pas sous l’orage
Tes cheveux ruisselants

Amourettes fêlées entaillent mes hivers
De regrets pleins d’opprobre
De souvenirs glacés.


 
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   brabant   
19/5/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Meaban,


N'était la dernière strophe je partais dans l'Exceptionnel.

Je salue l'habileté du titre qui renvoie à ces "Jeunesses assonantes" où l'on sait les correspondances - réelles - mais où l'on se restreint, se limite aux travaux d'approche - délicieux - parce que l'on n'ose pas, que l' "opprobre" est finalement plus fort ("Loeil était dans la ..."), poids des convenances, et que l'on se contente (s'autodiscipline aux..., se contraint à se restreindre aux...) d' "Amourettes" bien pesantes aujourd'hui au regard des regrets.

Et dire que l'idéal était là sous le regard, sous les lèvres, les cheveux et l'orage ; le bonheur a fui le pré !


J'ai sussurré les six premières strophes comme un régal de réglisse, du miel au présent du souvenir ; ce qui m'a gêné c'est l'absence d'article devant 'amourettes fêlées' qui donne une tournure soudain résolument moyenâgeuse et tue toute cette vie, cet enthousiasme, cette réalité vivifiée du bal de la Ribeyre, cette fraîcheur d'un amour annoncé.

Non ! S'il vous plaît ! Non ! N'allez pas l'embaumer alors par une tournure étriquée ! Je crois au flash de la résurrection.

Clash !

   Anonyme   
5/9/2012
Edit:commentaire supprimé le 05/09/12

   Anonyme   
19/5/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Meaban. Je suis toujours sensible à ces poésies qui nous ramènent à l'enfance ou à l'adolescence, aux amours de jeunesse aussi. J'ai apprécié cette rétrospective qui nous conduit de la rivière aux rumeurs de galets (j'aime beaucoup cette image sonore !)en passant par le bois de Combeneyre et le chemin de Tailhac pour finir au bal de la Ribeyre... J'ai habillé tous ces lieux d'autres noms qui furent ceux de mon adolescence mais l'histoire est la même.
Par contre la chute me laisse un peu sur ma faim, peut-être à cause des souvenirs glacés... Merci pour ces confidences dites avec beaucoup de pudeur, de nostalgie et de poésie.

   melancolique   
19/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Meaben,

Il y a comme quelque chose qui manque à cette poésie, il y a de belles images comme:
"Et nos pas sous l’orage
Tes cheveux ruisselants"

Mais aussi des facilités qui sont en dessous du reste, dont je cite:

"Où es-tu mystérieuse au regard d’amande
Et tes hanches si maigres"


Dans l'ensemble c'est bien mais ça aurait pu être beaucoup mieux. Cela demeure pourtant juste mon avis.

Au plaisir de vous relire.

   Luz   
19/5/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Difficile de faire mieux que "l'Allier jeune", poème que j'ai trouvé exceptionnel. La dernière strophe est peut-être un peu faible, c'est dommage. "Le miel d'un baiser" également est un peu faible. A part cela, à mon avis, c'est un très beau poème.
Je me suis demandé si la deuxième strophe ne décrivait pas également la rivière : le regard d'amande (de l'eau, car l'eau a un regard), et les hanches (les berges de la rivière) ?
Merci.
Luz

   Anonyme   
20/5/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
De petites touches (d'un tableau) comme cette eau entrevue, que l'on imagine surgir et resurgir au travers des saisons comme des souvenirs.
J'ai moins aimé :
"Où es-tu mystérieuse au regard d’amande
Et tes hanches si maigres"
Le deuxième vers ne me semble pas "couler de source" à la suite du premier.
Ne pas dissocier un lieu d'un souvenir d'amour éphémère avec le parallèle des sentiments et des paysages au travers des saisons donne là, un bon poème, pour moi.

   Anonyme   
23/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Meaban,

Vous nous livrez une poésie "impressionniste" toute en touches légères de fraîcheur et de mélancolie ; on ressent la tendresse, l'ivresse dans cette histoire courte (si brefs), le souvenir ému d'une fragilité attirante (si maigre, bouche de porcelaine) et un décor complice dont les noms chantent "Les bois de Combeneyre, le chemin de Tailhac, le bal de la Ribeyre" que vous ne pouvez évoquer sans un pincement au coeur. Votre émotion est si perceptible, si subtile, que la dernière strophe me paraît superflue tant elle rompt la magie : jaurais aimé que vous poursuiviez dans la même veine.
Cela reste très beau dans sa simplicité.
Bien amicalement

   Blacksad   
27/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Mon commentaire se rapprochera beaucoup de celui de Merseger.

Un poème tout en simplicité, ce que j'apprécie. Un texte qui laisse filtrer des images en sépia, des sentiments qu'on peut presque toucher. En cela, il est réussi, nul doute pour moi.

Par ailleurs, je pense que si certaines tournures (notamment "le miel d'un baiser") sont même un peu trop simples, ou naïves, cela correspond finalement bien à la tonalité de ce texte. A ce qu'a dû resentir l'adolescent d'alors.

Mais je partage les avis précédents, les derniers vers viennent alourdir l'ensemble et... casser l'ambiance. Ils mériteraient d'être retravaillés je pense =)


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