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Poésie néo-classique
Meleagre : Un air de jazz [concours]
 Publié le 20/05/12  -  10 commentaires  -  1081 caractères  -  224 lectures    Autres textes du même auteur

« Give your love, live your life, each and every day. »
Abbey Lincoln

http://www.youtube.com/watch?v=j2OO3vuk3r4


Un air de jazz [concours]



Ce texte est une participation au concours n°14 : Relations textuelles consenties ! (informations sur ce concours).




« Give your love, live your life, each and every day. »
L'admirateur transi jouait « Throw it away »
Sur sa Monette Ajna. La chanson langoureuse
M'invitait au voyage, à devenir heureuse.
Le son doux et moelleux comme un tapis de fleurs
Me caressait les sens et m'envoûtait le cœur.
À chaque note il insufflait son âme entière
Et la jouait comme en donnant son dernier air.
La trompette pleurait de longs sanglots de cuivre.
Cœur et gorge serrés, je me sentais revivre.
Nos yeux à l'unisson étaient noyés de larmes ;
Plus que l'or et l'amour, la musique a des charmes.

J'ai renoncé à lui, j'ai refusé Cuba :
Mon mari, ma famille m'attendaient ici-bas.
Mais en chantant ces mots, je repense à mon fan,
Aux sons passionnés, aux roses de Stéphane.


 
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   Lunar-K   
10/5/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Je suis plutôt mitigé... Il se trouve dans ce poème quelques très beaux vers, pleins d'une belle émotion. Mais à côté de cela, d'autres me semblent nettement moins porteurs, voire même assez artificiels, au niveau de certaines rimes notamment.

Ainsi, pour commencer par le positif, j'ai beaucoup aimé des vers comme : "La trompette pleurait de longs sanglots de cuivre" ou encore "Plus que l'or et l'amour, la musique a des charmes". Quelques autres également qui, comme ces deux-ci, parviennent bien à transmettre cette espèce de transfiguration de la musique qui devient ici "âme entière". L'âme n'est-elle d'ailleurs pas souvent représentée comme un "souffle" ? Alors pourquoi pas le souffle du trompettiste ? Il y a en tout cas là quelque chose de très beau, une espèce de pure émotion (qui n'a presque plus rien de musicale finalement), et qui me semble particulièrement bien rendue par ces deux vers que j'ai cité ainsi que par quelques autres, peut-être un peu moins marquant néanmoins. A cet égard, j'ai également beaucoup aimé les deux premiers vers "anglophones".

Malheureusement, à côté de cela, certains passages me paraissent beaucoup plus artificiels. Soit parce qu'un peu trop tire-larmes à mon goût ("Coeur et gorge serrés, je me sentais revivre", "Nos yeux à l'unisson étaient noyés de larmes"...), soit parce que les rimes ne me paraissent pas terribles du tout, tout particulièrement "fan/Stéphane"... C'est regrettable car ça gâche vraiment cette émotion que j'ai relevée plus haut, en insistant peut-être un peu trop dessus là où, je pense, il aurait fallu faire montre d'un peu plus de "pudeur", de retenue... ce qui aurait été davantage en adéquation avec cette intimité entre les deux personnages.

Bref, je suis un peu déçu. Il y a indéniablement du (très) bon, mais qui se retrouve malheureusement amoindri par ce "forçage" des sentiments. C'est dommage...

   Anonyme   
14/5/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Je n'aime vraiment pas ce poéme qui n'a rien de poétique justement.

Je salue l'auteur d'avoir participé au défi, c'est déjà une bonne chose, malheureusement je n'aime pas du tout ce texte.
Il est très narratif, sans images fortes, sous-entendus, évocations. Et je me retrouve à lire une histoire d'amour certes sympathique, mais raconté, sans que mon imagination n'y puisse rien chercher.

Les deux premiers vers sont symptomatiques: un morceau de chanson et le titre, quoi de poétique ?
Même chose pour l'évocation de la marque de l'instrument...

Bref, bravo pour le défi, mais je n'aime pas, je suis navré.

   Miguel   
20/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un vrai moment de grâce que cette évocation ; on y est, on plane ; on pense à "Sur la route" de Kerouac, à cet instant magique où le "it", sorte d'orgasme musical, est atteint dans un pauvre quartier noir par un musicien obscur mais hors-pair et par ses auditeurs. Je ne déplore que la rime "entière/air".
Mais le quatrain final, en nous ramenant à la réalité", brise le charme. Le poème, à mon sens, eût gagné à se terminer au vers 12.

   pieralun   
20/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Toujours beaucoup de sensibilité, un peu de mélancolie dans les textes de Meleagre.
Cette sensibilité à fleur de peau est parfois difficilement maitrisée, l'inspiration que cette sensibilité fait naître plonge rapidement dans quelques clichés tels:
"m'envoûtait le cœur.", "Cœur et gorge serrés, je me sentais revivre. Nos yeux à l'unisson étaient noyés de larmes ;"....je crois que Mallarmé disait que le poète ne devait pas être inspiré, mais était celui qui devait inspirer le lecteur.
Heureusement, on retrouve les beaux vers que sait distiller Méléagre lorsque le sujet le touche moins directement (relire l'excellent "Tableau parisien") : "La trompette pleurait de longs sanglots de cuivre.", "Plus que l'or et l'amour, la musique a des charmes."
Ne boudons pas un ensemble coloré, dansant, odorant qui nous emmène très langoureusement à Cuba.

   Anonyme   
20/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Meleagre. En accord avec un commentaire précédent, je pense que les quatre derniers vers sont de trop dans ce poème...
De ce texte je retiendrai surtout le vers qui suit et que je trouve magnifique :
La trompette pleurait de longs sanglots de cuivre... d'autant que je suis fan de ce merveilleux instrument.
Merci et bonne continuation...

   brabant   
20/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Méléagre,


On comprend mieux et on apprécie mieux le poème quand on est allé écouter "Throw it away" et la voix nostalgique et vibrato control d'Abbey.

A cette audition je comprends l'ajout du quatrain que dans un premier temps j'avais moi-aussi trouvé superflu.

Ceci dit la chanteuse me fait frissonner les poils et les sens, pas le texte imprimé (mais cela ne tient pas à votre écriture hein, c'est seulement une question de support). Difficile de se mettre dans la "mind" d'une femme sur des mots, fusionner devient simple sur la sensualité d'une voix, sur des sons.

Je me surprends à apprécier le jazz à mon sens trop souvent fou-fou ou au contraire tenant d'une phraséologie trop appuyée faussement improvisatrice , ici mystique, inspiré.

Un bon moment, une heureuse surprise, pour moi une découverte que cette artiste.

Merci pour cet enrichissement !

   Anonyme   
20/5/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Meleagre,

Vous traduisez vos sentiments avec une sincérité et une limpidité qui pourraient sembler suffisantes pour émouvoir. On y sent bien votre propre émotion à fleur de peau (et comme je vous comprends, en écoutant la chanson). On y sent une envie d'exacerber vos frissons, de les faire partager à vos lecteurs, en usant de formules immédiatement compréhensibles, par exemple :

- "M'invitait au voyage, à devenir heureuse."
- "Me caressait les sens et m'envoûtait le cœur"
- "Cœur et gorge serrés, je me sentais revivre."
- "Nos yeux à l'unisson étaient noyés de larmes"

en créant une sorte de connivence intuitive avec eux, comme pour leur dire : "je sais que vous me comprenez, vous avez déjà vécu ça vous aussi").

Vous êtes de ceux qui avec générosité ouvrent la porte en grand, pour que tout le monde entre. D'autres comme moi, sans négliger la nécessité d'une entrée principale, préfèrent les portes dérobées, avec un petit voile éclairé d'une lumière tamisée, avec l'espoir d'arriver jusqu'au poète et de pouvoir lui parler. Nous serons moins nombreux, mais c'est à l'hôte de savoir comment il veut recevoir. L'important n'est pas l'émotion du poète, c'est celle du lecteur.

Le début du dernier quatrain par exemple, dans son expression, relève pour moi du "courrier du coeur". Et pourtant il ne m'a tiré aucune larme : fleur bleue comme je suis, je les avais toutes épuisées à la fin du quatrième vers.

Cordialement
Ludi

   Anonyme   
21/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Méléagre,

Un poème où l'on voit et l'on entend : "La trompette pleurait de longs sanglots de cuivre", où on voyage aussi sur un possible entrevu dans le temps d'une ivresse allumée par la virtuosité de l'interprète. Le dernier quatrain, retour au réel, sacrifice du rêve à la convenance, à la sécurité des sentiments ou à ... l'habitude, ne me semble pas superflu. Bien au contraire, il me fait penser au dernier vers de "Nuit rhénane" d'Apollinaire :"Mon verre s'est brisé dans un éclat de rire"
Merci et amitiés

   Fattorius   
22/5/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Joli, perfectible, jazzy... un peu tout ça pour moi.

J'ai été pris à froid par l'anglais des premiers vers, ce qui m'a donné un peu de peine pour la suite - sans compter que j'ai dû "googler" Monette Ajna pour savoir de quoi il s'agissait. Peut-être y aurait-il eu un moyen plus direct, moins hermétique pour le profane, d'évoquer ce bel instrument.

Plus loin, s'installe une dimension sensuelle que j'apprécie - que j'aurais même aimé voir apparaître dès le début du poème.

A la fin, on peut enfin se demander qui est Stéphane; mais le quatrain, globalement, ne me paraît pas superflu: il explique bien les états d'âme évoqués en début de texte, leur donne une racine, une nouvelle dimension.

Merci pour ces instants poétiques!

   Anonyme   
29/6/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Je trouve quelque peu cette dernière strophe superflue.
Je serais bien resté sur les notes vibrantes de l'émotion de la première strophe.

"La musique a des charmes", bien plus que cela, la musique nous fait rentrer de plein dans un univers mystérieux, qui vous transcende, vous envoûte, vous pénètre par tous les pores.

La musique m'est indispensable. Elle fait partie de ma vie.
J'ai découvert le jazz sur le tard, un vrai enchantement.

Votre texte me semble un peu en dessous de ce que l'on attendre d'un ressenti passionné et passionnant, mise à part quelques
phrases, dont la plus forte est celle-ci :

" La trompette pleurait de longs sanglots de cuivre "

Ce n'est quand même pas tout à fait cela, votre écrit manque de
tonalité, d'enthousiasme, de couleur. Il effleure bien trop, il est sans relief.

Merci pour l'écoute, complètement apprécié.


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