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Poésie libre
Meaban : Destins
 Publié le 10/10/09  -  7 commentaires  -  483 caractères  -  168 lectures    Autres textes du même auteur

Brahms : Trio in B-flat Major for Piano, Clarinet & Cello, Op. 11/II. Adagio.


Destins



Comme un cheval de trait qui draine les grands socs
Aux sillons d’un automne en de longues emblaves
Courbées comme le temps, sereines perspectives

Tu vas la tête roide aux vapeurs du matin
Entrevoyant la faux qui cingle au grand soleil
Fanant les oripeaux de toutes ces merveilles

Aux jours de ces récoltes en rouges crépuscules
Les granges des humains soudain s’emplissent encore
De boisseaux de grains lourds aux meules du destin


 
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   Lapsus   
10/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Ce sont des alexandrins ruraux ou champêtres qui par leur régularité suggèrent la langueur et le retour d'un cycle.

C'est l'occasion de rappeler que le mot vers vient du latin versus qui signifie sillon, ligne ou rangée.
Les trois tercets nous offrent une jolie moisson de gestes et de mots amples et séculaires.

   jaimme   
10/10/2009
lien légal pour écouter Brahms:
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/brahms%20trio%20piano

Belle musique. Mais alors il aurait fallu 05:36 de poème... Bon, difficile!
Mais, je ne suis pas fan de ce type de musique, ni de ce type de poème. L'œuvre est sans doute belle, mais je regarde et je passe sans grande émotion.
Que ceux qui aiment se régalent.
J'aime les deux derniers vers.

   Chene   
10/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Meaban

Il y a du Millet dans tes mots, dans tes images. Neuf vers suffisent à créer une ambiance, une atmosphère rurale qui se vit au rythme des saisons.
Pourtant, au-delà de cette ruralité de fin de siècle, cette campagne est habitée ("Tu vas...") et derrière le geste ample ("la faux qui cingle") j'entrevoirais volontiers une métaphore qui échappe au temps.
Vive les moissons !
J'ai apprécié ce court poème et la musique que tu cites me semble cohérente avec l'époque et le mouvement et le rythme de ton poème

Chene

   FIACRE   
12/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Pour Brahms bien sûr et un rappel d'Apollinaire. Des accents très XIXème dans ce poème.

   colibam   
13/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Merci pour le terme « emblave » et à Lapsus pour l'origine du mot « vers » qui couvriront de lumière quelques neurones chandelier.

Ce poème a des allures de poème classique dans la musique. Je le trouve bien construit mais le manque d'émotion qu'il engendre en moi altère légèrement mon appréciation.

   Lunastrelle   
14/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Alors, je suis rentrée dans l'histoire dès les premiers vers, mais... Que se passe-t-il? Après, j'ai décroché, exactement à :

"Fanant les oripeaux de toutes ces merveilles"

Dès ce vers là, je me suis retrouvée perdue... Désolée, la métaphore n'est pas jolie pour moi, elle est pas en adéquation avec ce qu'il peut y avoir comme puissance dans les autres passages, comme:
"la faux qui cingle au grand soleil"
"Aux sillons d’un automne en de longues emblaves"

Ensuite, je ne le trouve pas assez "libérateur" cet écrit, d'où ma panne de voyage si je peux dire... Et il y a quelque chose qui me gêne dans la forme, je ne sais pas quoi exactement...

Et au niveau de certaines sonorités, je suis gênée par ces passages là:
"sereines perspectives"
"DE boisseaux DE grains lourds"

Il y a un jeu sur les sons, je le vois bien, mais il n'y a pas que du négatif loin de là, par exemple j'aime bien ce passage:

"la faux qui cingle au grand soleil"

(Ce vers en général m'a marquée et interpellé)

   Anonyme   
15/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème qui induit une douce nostalgie... Celle de temps qui ne sont plus et que l'on pense meilleurs.
Poésie libre : plutôt classique (en tout cas pas très éloignée)


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