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Poésie néo-classique
Melenea : L'invite
 Publié le 01/08/09  -  14 commentaires  -  1269 caractères  -  745 lectures    Autres textes du même auteur

Sur un dessin de Luis Royo.


L'invite



Regarde ma peau nue te dessiner la trame
Des horizons soyeux posés sur du velours,
En lettres inconnues chuchotées dans la flamme
Des échanges fougueux itinérants l'amour.

Appose là, le sceau de tes encres de fées
Dérivant sur la fleur des envies buissonnières.
Le miroir aux échos renvoie l'ombre floutée
Du désir voyageur dans l'onde passagère.

Laisse glisser tes doigts le long de mon échine
Frissonnante et ravie au clos des abandons,
Et grave au feu ta loi, dans l'humeur baldaquine
Qui sculpte l'infini au bord des évasions.

Façonne les soupirs au clair de nos pénombres
Accoutumant nos corps à l'écrin vif des chairs.
Dans l'écrit des plaisirs, nos regards se font sombres
Sur l'éclat d'un accord en vertige de verre.

Imprime-moi d'azur et d'images tatouées
Du revers de tes mains en toucher sensuel.
Quand grimpe le futur des doux mots murmurés,
Chavire le chemin au gîte des prunelles.

Troublantes fièvres d'O qui caressent l'écume
Des froissements de soie fondants entre les draps.
Dans la brasse des eaux, mon souffle se consume
À l'embrase de toi, où couvent nos ébats...




©Mél


 
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   Pluriels1   
1/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai bien aimé ces mots, mis (et lus) très lentement en leur rythme d'amour.

Tout un univers de douceur.

Ps : le "p'tit" - à cause du 17ème vers (13 pieds selon ma façon de compter).

   Anonyme   
1/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Trés beau texte qui m'a beaucoup touché. Superbe écriture où les intentions sont omniprésentes : aller vers l'autre ! ...

   Anonyme   
1/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

la lecture de ton poème est très fluide et on se laisse bercer par le flux des mots et du désir, un désir à la fois charnel et presque désincarné. J'aime bien. Je pense qu'il n'y a pas de "s" à itinérants qui n'est pas un adjectif ici mais un participe présent.
un texte agréable à lire.

   colibam   
1/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème d'une grande douceur.

Les vers sont voluptueux, magnifiquement écrits et les intentions toutes féminines dans l'abandon de l'autre.

Une lecture qui bruisse de sensualité.
Bravo

   widjet   
1/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Voilà un auteur qui a su se faire attendre pour revenir avec un texte empreint de cette sensualité coutumière qui nous manquait un peu. Il y a beaucoup (un peu trop peut être ?) de raffinement, mais ce type d'écriture reste d'une grande délicatesse et le choix des mots relève de cette stratégie dont seules les plumes féminines ont le divin secret.

Ici l'homme est presque mis au rang de créateur (il grave, il sculpte, il façonne, il imprime...). Bel hommage.

Dans ce registre audacieux, Lotus a retrouvé de la compagnie...

Widjet

   ristretto   
2/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
c'est doux ! une prière à l'amant .;délicat sensuel
bref très belle lecture

merci

   Anonyme   
2/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je ne peux être qu'en accord avec les précédents commentaires.
Un beau poème très bien servi par de jolies images.
Je vais retenir "l'humeur baldaquine qui sculpte l'infini au bord des évasions".
Bravo!

   David   
4/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Melenea,

Comment !!! Il n'y a pas le dessin de Luis Royo qui a inspiré le poème ? Même pas un lien, un... bon, le poème a bien quelque chose des couvertures électriques, ou sulfureuses, ou génuflectives, que le dessinateur a pu réaliser pour des livres ou des magazines de BD.

Une belle fougue, j'aime beaucoup, sculpter "l'infini au bord des évasions" et puis le titre aussi. Je me dis que le personnage doit être de dos, nue, avec un tatouage, dessin ou lettre, ou... enfin, ça fait rêver.

   Melenea   
4/8/2009
Tu as raison David, Voilà le lien pour l'image...
http://z1.zod.fr/z/luisroyo-tatouage-KOO.jpg

   domino   
10/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beau voyage erotique empli de sensibilité,sensualité et sérénité qui me fait frissonner et m'invite à embarquer sans bagage.
Vogue la réale vers des terres nouvelles loin des miasmes terrestres!

   Alibaba   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Symbolique à souhait... je retiens (encore) la grande richesse émanant de ces vers. Tout ne me plaît pas mais la diversité des images et des évocations est proprement enivrante.
Je vous souhaite une bonne continuation.

   Anonyme   
22/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je découvre ici un bel écrit, plein de sensualité et d'images subtiles.
Un agréable rythme néoclassique comme je les aime, avec des rimes à l'hémistiche qui n'entachent en rien la fluidité : bravo pour la prouesse !
J'aime bien aussi l' "humeur baldaquine".
Merci pour cette belle lecture !

   Kejdiel   
17/1/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un texte plein d’amour, de sensualité, et d’expressivité. Tout n’est pas forcement « clair », mais très bien imaginé. C’est comme si les mots coulaient sur le corps de la personne en question. Ils dévoilent et murmurent un accomplissement, tout en le préservant du grand public. Magnifique. Rien a redire sur l’écriture. J’adore.

Cordialement,
Kejdiël

   Anonyme   
15/6/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est encore là, un texte à la plume élégante, avec cependant quelques erreurs de prosodie par-ci, par-là, il me semble comme dans les phrases suivantes :

- Regarde ma peau nue te dessiner la trame
- En lettres inconnues chuchotées dans la flamme
- Le miroir aux échos renvoie l'ombre floutée

Ce n'est là que quelques exemples, le "e" est bien souvent source de soucis au cœur d'un poème.

C'est un écrit tout en sensualité, qui est plus éloquent, plus émouvant, sans doute le fait d'avoir utilisé ces verbes à l'impératif en début de phrases (Regarde, appose-là, laisse, façonne, imprime-moi) cela donne à l'écrit un côté vivant. Il y a comme un échange par le jeu des "ma, tes, mon, ta, nos" plaisante naissance d'une relation qui se dévoile.

La forme serait un peu à revoir, pour mieux mettre en valeur ce poème de belle facture.


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