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Poésie néo-classique
Melenea : Réalité
 Publié le 24/07/08  -  8 commentaires  -  1527 caractères  -  11 lectures    Autres textes du même auteur

« Et si nous n’étions rien de plus que le souvenir de quelqu’un » Stanislaw Jerzy Lec


Réalité



Sur la somme des années, tant de souvenirs
En image bulle, remontent à la surface
Agitent le bain des foules sans repentir
En vagues successives au brisant se fracassent
Les fleurs de mémoire serpentant pour jaillir
Sur photos d’émotion où plus rien ne s’efface

Qui se soucie encore des ombres de brume
Posées en nappe sur le feuilleté des jours
Quand la profondeur des ténèbres se parfume
D’une poudre d’oubli où fondent les contours

Une vie se dessine aux pétales passés
Au détour de visages que l’on a perdu
Sur les moments intenses en saveurs surannées
Se raccommodent les instantanés vécus
Sur le fil hors temps d’une confession tressée
Au flou des traits jusqu’à mon présent parvenu

Qui s’inquiète des maux sous le poids de la plume
Écrivant au noir goudron sur les carrefours
Quand les vapeurs camouflent les trous du bitume
Nul reflet ne vient gâcher le vol du vautour

Toutes ces figures trament mes sentiments
Mesurent mes rêves aux tambours des esprits
Insufflent corps à ces fantômes inconstants
Dépoussiérant les mortes amours hors de l’oubli
Respirent les spectres en marge des vivants
Sur mes pensées en pliage d’origami

Qui me songe assez fort pour me prêter volume
Et peindre mes couleurs sur les linges d’atours
Resterais-je réelle sur les sommeils posthumes
Quand mes traits s’effaceront aux vides contours…



Mél


 
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   Alikezo   
24/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'y ai vu des mots qui dessinent un portrait, un visage, un corps et une âme...telle une esquisse au fusain. J'ai pensé à une Melanéa devant son miroir poudrant son visage pour fondre les contours (poudre d'oubli), un regard profond et réaliste sur l'empreinte du temps, sur ce que l'on laisse derrière soi au delà de l'apparence...Une impresssion de légèreté, instant fugace et très joliment suggèré, sur un thème où pointe une gravité bien réelle...Touché!

   belaid63   
24/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
un peu tourmenté tout ca!
tu écris:
"Qui me songe assez fort pour me prêter volume
Et peindre mes couleurs sur les linges d’atours
Resterais-je réelle sur les sommeils posthumes
Quand mes traits s’effaceront aux vides contours…"
j'ai particulièrement aimé ces vers

   Anonyme   
26/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce thème est celui que je préfère. Et il est si bien traité...

   Anonyme   
27/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Plus mélodieux que le précédent que je viens de lire mais tout aussi bien. Un délice pour l'oreille parfois, et pour l'esprit tout le temps.

   Anonyme   
23/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
C'est doucement aigre, j'aime beaucoup, j'y vois la tristesse d'un poème Saturniens (Mélancholia), et c'est peu dire à mon humble avis.

   Anonyme   
23/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Moi qui ne suis pas une adicte de la métrique, ici, j'ai eu un peu de mal avec quelques uns de ces alexandrins qui n'en sont pas vraiment. Bon, pas grave en soi, car les thèmes du temps, de la nostalgie, des remords et des regrets, tu les abordes, Mel', avec des images et des formules, sinon toujours originales, toujours très belles. Parmi mes préférées :
"Qui me songe assez fort pour me prêter volume", dans ma strophe préférée d'ailleurs.
J'aurais opté pour une écriture en prose, jusque à cette ultime strophe, à la métrique irréprochable, enfin je crois ^^(hem hem, j'ai pas vu la césure mal plaçée, hein !), qui coule très fluide, et que j'aurais laissé en vers.
mais c'est ton choix, chère mel'
Merci pour ce moment de partage.

   marogne   
29/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Sépia.

Sépia, c’est le mot qui m’est venu à l’esprit après une deuxième lecture. Oui, il m’a fallu deux lectures pour apprécier, comme certains mets fins qui ne souffrent pas la précipitation…

Réflexions sur le temps passé, sur ce qui nous a fait quand l’ectoplasme que nous sommes se dissout dans le brouillard de l’humanité, ne laissant, avant que de disparaître, que d’infimes rêves sur la toile oubliée…..

Sérénité, est le deuxième mot/pensée dont je voudrais qualifier ce poème.

   Anonyme   
25/6/2017
J'ai eu beau vous lire vous relire, ce poème mise à part le côté sombre qu'il véhicule, n'a pas vraiment retenu mon attention.

Plus j'avançais et plus j'ai eu du mal à vous saisir :

" Qui s’inquiète des maux sous le poids de la plume
Écrivant au noir goudron sur les carrefours
Quand les vapeurs camouflent les trous du bitume
Nul reflet ne vient gâcher le vol du vautour "

Il y a là un manque évident de fluidité, j'ai l'impression d'avoir à "digérer", une plâtrée de mots. Le ressenti est absent.

Les mots sont oppressants, bien trop amalgamés les uns aux autres.

Je pense que c'est votre style, mais il ne me convient pas tout à fait. Il fige ma réflexion.


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