néo-classique
L'ombre est l'amie de la lumière ; l'une ne survit pas sans l'autre ; quand s'éteint la lumière, sa comparse n'est pas loin, attend son tour.
NB sujet du concours bien traité, avec ces tours de garde, que font en alternance le Soleil et la Nuit.
Dans le second quatrain, quand meurt la lumière, elle ne peut plus guetter puisqu'elle n'est plus...( j'aurais nuancé ce vers )
néo-classique sans faute
papipoète

Ce poème très court en octosyllabes ne manque pas d'un souffle de poésie mais n'évite pas les répétitions nombreuses, ni deux e non élidés qui le privent de la catégorie classique, non revendiquée il est vrai.

Il a incontestablement toutes ses chances pour le prix de la brièveté.
Jaccottet en prendra-t-il ombrage?

Dommage quand même.

En EL

Lebarde

Court. En effet, trop...
Si ce n'est dans le but d'exprimer la banalité du jour ?
Peut-être, mais le jour est-il banal ?
Non, pas vraiment, selon le poète qui poétise au jour le jour...

Quelques belles trouvailles concentrées dans ces huit vers. La répétition de la rime souligne le parallèle entre les contenus des deux strophes. L'ombre est "ailleurs", l'ombre sonne, voilà de ben jolies choses.

Une forme de comptine gentillette contenue dans ces deux strophes liées. Ce n'est pas déplaisant à oraliser. C'est frais et ça reste en tête comme un refrain.
Ce ne sera pas le poème du millénaire mais j'aime bien. Et ce texte rentre bien dans le cadre du concours.

Un poème tout simple, qui me fait penser à une ritournelle, que je trouve souriant sur un sujet grave, sans en nier la gravité. Vraiment aucun rapport, mais dans le ton j'ai pensé au film "Juno" qui, il y a plusieurs années, avait marqué le paysage cinéphilique, et en tout cas mon esprit, pour la même raison, désinvolture et pourtant révérence devant la difficulté d'être ; l'insoutenable légèreté de l'être, en somme.

Je comprends bien que ce ton délicat, sur le fil, ne pourrait être maintenu longtemps, cependant j'ai une réserve sur la brièveté de l'ensemble. En gros, je me dis que vous touchez juste mais ne tentez guère d'aller au-delà de l'immédiat, d'approfondir un chouïa.

Oui, l'ombre n'existe qu'avec la lumière, dans le même temps.
Sinon, on parle de nuit.
Ce texte est une explication simple, qui ne fait pas poésie au delà d'une définition.

Sur cette idée de simultanéité de deux opposés, il y aurait le Bien et le Mal, mais ce n'était pas le bon moment...

J'ai un peu eu l'impression de lire une charade ou un truc du genre. Le plus marrant, c'est qu'en relisant ce texte, mon impression change et je trouve le format très court finalement adapté. Bon, je trouve quand même que c'est un peu trop accroché au thème, du genre "comment faire pour répondre au thème afin de passer à travers les mailles du filet" mais ce poème a du charme. Même la rime vintage me plait, un peu comme ces morceaux de rock qui mettent de l'accordéon pour rendre un côté musette.

C'est stylisé en quelque sorte.

Vous répondez en tout, de ce concours, avec une brièveté qui laisse sur sa fin. C'est tout ? Ai-je pensé une fois le final lu.
La briéveté est un bonne idée. Votre trop courte thèse/anti-thèse joue contre vous.