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Poésie néo-classique
Mintaka : Une mer de nuages
 Publié le 27/02/22  -  14 commentaires  -  650 caractères  -  329 lectures    Autres textes du même auteur

Quand la mer de nuages se forme et disparaît au soleil levant.
En rimes continues pour accentuer la répétitivité du phénomène.


Une mer de nuages



Des îlots de forêts, dans un vallon sans âge,
Percent en archipel une mer de nuages
Qui hante indolemment l’éternel paysage.

Il n'est pas d'autres lieux de glorieux visage
Qui ne désire tant que s’offrir en partage,
Prédisant son éclat d’éphémère passage.

Elle naît au matin par-dessus les villages,
Sur la ligne des monts elle trace un rivage
En accrochant sa brume aux coteaux des alpages.

Mais le soleil levant réfutera l'image,
Le brouillard désuni par ce fier voisinage
Disparaîtra vaincu du fatal abordage.

Ainsi vit et se meurt le tapis de nuages.


 
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   Miguel   
11/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La rime continue donne un peu de monotonie à l'ensemble, même si ce choix de l'auteur est expliqué et justifié ; heureusement que le poème n'est pas long, ça passe encore. Il y a beaucoup de vers tout à fait charmants.

   Anonyme   
14/2/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Vous expliquez dans le chapeau votre choix de la rime uniforme. Je me dis « bon, faut voir ».
Je lis ; pour moi, votre idée ne fonctionne pas. L'uniformité de la rime ne m'apporte que lassitude. Et puis cela ne correspond pas à ce que je me représente d'une mer de nuages, quoi. Certes c'est répétitif, ces moutonnements inlassablement à l'assaut des pentes, mais dans cette répétition ne se niche-t-il pas une variété de formes ? « La mer toujours recommencée », tout ça.

J'ai lu des vers agréables, comme
En accrochant sa brume aux coteaux des alpages
mais aussi des formules que je trouve mal adaptées au sujet, par exemple le glorieux visage qui désire s'offrir en partage (je n'imagine pas des nuages désireux de se montrer telles des coquettes) et surtout
le soleil levant réfutera l'image,
Le verbe « réfuter » m'apparaît incongru ici ; l'idée d'une volonté de réfutation du soleil me gêne dans ce tableau paysager.

En ce qui me concerne, votre poème me semble porté sur l'analyse intellectuelle de la vision, non sur son expression sensible, j'entends portée par les sens. Du coup il ne me touche guère.

   Mokhtar   
14/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne suis pas certain que transparaisse la « répétitivité du phénomène » par le choix d’une rime unique. J’y vois plutôt un défi ludique, pas totalement rempli puisque « nuages » apparaît par deux fois.

Le thème choisi est propice à un développement poétique, mais je regrette trop d’imperfections stylistiques.

Le « Elle » de la troisième strophe est dans un premier temps non identifiable puisque la strophe qui précède ne comporte que du masculin. On devine qu’après coup qu’il doit s’agir de « la mer de nuages ». J’aurais bien vu ce tercet au début du poème.

Je ne vois guère de signification à la seconde strophe. Dans la dernière, le verbe « réfuter » me semble impropre.

J’aime bien toutefois la belle image des deux premiers vers (archipel) qu’on a tort, à mon goût, de vouloir faire « hanter ». Belle évocation dans le troisième tercet (rivage) qui me semble le plus accompli. L’idée d’abordage de la brume par le soleil est, elle aussi, intéressante.

Je regrette trop d’imperfection dans l’écriture de ce poème, mais j’y décèle des atouts poétiquement indéniables qui mériteraient d’être repris dans une refonte améliorée de la rédaction de ce texte.

Mokhtar en EL

   Lebarde   
16/2/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Une idée originale ma foi, mais quand même traitée très superficiellement, que les rimes continues en "age", volontaires et assumées par l'auteur dans l'exergue, ne permettent pas de relever. C'est mon humble avis.

J'aime bien le vers "Sur la ligne des monts elle trace un rivage" et dans le contexte, j'aurais mis "glorieux visage(S) au pluriel.

Hormis les rimes que certains vont critiquer, la prosodie me conviendrait avec ses dodécasyllabes bien "balancés", mais....

Vous avez compris que mon enthousiasme était mesuré et sur le fond qui manque de relief et de "tonus" dans l'écriture et sur la forme que j'aurais préférée plus "classique".
Dommage!

En EL

Lebarde qui reste sur sa faim.

   poldutor   
18/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour
De belles images poétiques et fraiches qui me rappellent une magnifique mer de nuages sur le Pic du Midi.
j'ai bien aimé le thème, un peu moins cette répétition des rimes en "age", résultat d'une recherche voulue que je salue, mais je dirai il y en a trop à mon goût!

le premier tercet pose bien le panorama
"Des îlots de forêts dans un vallon sans âge,
Percent en archipel une mer de nuages
Qui hante indolemment l’éternel paysage."

le troisième tercet le confirme :
"Elle naît au matin par-dessus les villages,
Sur la ligne des monts elle trace un rivage
En accrochant sa brume aux coteaux des alpages."

Merci pour ce moment de fraicheur et d'air pur.

Cordialement.
poldutor en E.L

   Corto   
27/2/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime bien cette manière de ne pas se prendre trop au sérieux et surtout de traiter la poésie comme un jeu.
Ici j'apprécie ce vagabondage, cette observation de la nature qui se joue des règles et qui se joue de celui qui la regarde.
L'observation est en effet bien inspirante surtout devant des phénomènes qui se déroulent tandis qu'on ne peut en être que spectateur.
J'ai bien aimé votre description, en mettant un doute sur l'utilité du dernier vers.
Merci.

   Anonyme   
27/2/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Mintaka

Une ode dédiée à la brume et au soleil. Pourquoi pas ? Hélas, je note trop de maladresses qui me heurtent un peu la prosodie (indolemment) (fatal abordage). Le manque d'originalité dans les formules utilisées me laisse également au niveau du sol, sous votre tapis de nuages. J'aurais aimé m'envoler. Tout comme ces redondantes inversions substantif/adjectif que j'abhorre. Mais ça, c'est subjectif, je vous l'accorde. Tout ça fait de ce poème à mon oreille quelque chose de râpeux et de bancal.

Bonne continuation


Anna (qui a cessé de bouder)

   papipoete   
27/2/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Mintaka
Sur la ligne de crête, là où l'Astre Roi appuie son menton, au moment de se lever, une escouade de nuages occupe la place...pas pour longtemps, Phoebus ne peut être empêché...
NB on loue toujours le soleil et sa chaleur, alors qu'on râle dès le premier nuage, qui n'aurait pas droit de cité !
Sans être agriculteur ni maître-aiguier, je vois le ciel avec de la place pour tout le monde, et ce poème qui donne de l'éclat aux nuages, me rend joyeux
la 3e strophe est très réussie !
des dodécasyllabes sans fautes pour un néo-classique fort plaisant

   Myo   
27/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Je ne suis moi non plus pas convaincue par le choix de cette unique rime et encore moins pour marquer la répétition du phénomène.

Car mère nature fait bien les choses et ne répète jamais 2 fois le même décor.
La mer de nuage n'aura jamais la même mouvance, le même éclat, les mêmes vagues.

J'aime beaucoup les images du 1er et 3e tercet et l'ensemble reste bien tourné mais ça n'atteint pas la beauté du paysage décrit.

Myo

   Cyrill   
27/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien
C’est dommage – et je le dis sans ambage – que l’exergue m’explique de quelle façon je dois interpréter les rimes homophones.
Les paysages nuagesques sont certes variés, celui-ci me paraît plutôt être empreint d’une grande lenteur, ce n’est pas un reproche mais je préfère quant à moi les mouvements plus nerveux et les surprises. Ici, c’est l’éternel recommencement qui est magnifié.
Une certaine paix émane de ces vers toutefois, et j’ai beaucoup aimé le dernier tercet avec ce soleil qui réfute une image.

   Marite   
28/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Dès la première strophe le décor est bien planté et cette "mer de nuages" s'est offerte à mon imagination. La rime uniforme en "age" finit cependant par alourdir l'ensemble du tableau en le rendant trop statique même quand le soleil dissipe la brume et c'est bien dommage.

   Anonyme   
28/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir Mintaka,

Jolie description de la vie et de la disparition de ce tapis de nuages, bien que le dernier vers ne soit pas indispensable.
L'ensemble se suffisait à lui même et cet alexandrin est, pour ma part, de trop, et plombe le reste, plutôt plaisant et joliment imagé.
La rime unique ne me dérange pas, elle est expliquée, pourquoi pas, ce n'est pas choquant et montre le travail fourni par l'auteur.

   Anonyme   
25/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mintaka,

Que d' "âges" ! Quel beau tableau ! Àgreable lecture ce poème apaisant sur la nature douce et à jamais marquée par la beauté. Il est éblouissant et le lire au réveil est très satisfaisant. Merci

ericboxfrog

   Vert-de-Gris   
30/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le titre m'a amené ici, il est à lui seul l'image qu'il me fallait.

Quand à celles que tu révèles dans ton poème, elles me plaisent. Elles me plaisent abondamment ! J'aime beaucoup ce jeu de sens entre la mer, le tapis, ce lin blanc et vaporeux que je sens s'étaler au creux d'une vallée d'un vert profond... Ah quel parfum !

Particulièrement, la dernière strophe et l'ultime vers m'ont conquis. Merci à toi !

En revanche... rah je dois bien admettre être perplexe sur le parti pris de la répétition de la rime... Je comprends l'idée et je l'aime pas mal à dire vrai ! Simplement il m'a semblé qu'une autre rime aurait été plus appropriée... à force, les "ge - ge - ge" ont un peu trop liquéfié la scansion.
Ça m'a semblé alourdir considérablement chaque vers, et de plus en plus. Ce qui à y réfléchir, aurait pu produire un effet très intéressant ! Seulement, le sens des vers n'a pas suivi et eux sont restés droits et carrés quand la scansion s'enfonçait sous terre.

Voilà, je te livre pêle-mêle mon ressenti ! Pas sûr que ça ait du sens ou que ça puisse t'aider mais enfin, it's something ! as they say :D


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