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Poésie libre
mitsouko : Et les doigts jaunis par la nicotine de Thelonious Monk
 Publié le 29/07/11  -  6 commentaires  -  783 caractères  -  222 lectures    Autres textes du même auteur

Une nuit, un club, un piano... Improvisation.


Et les doigts jaunis par la nicotine de Thelonious Monk



La fumée s'élève
Lentement
Comme une prière bleue

Conversations qui traînent
Obscures
Comme un chuchotement

Et les doigts jaunis par la nicotine
De Thelonious Monk
En ballade d'ivoire

Crissement nerveux
Des cordes
De la contrebasse

Noir geyser de la nuit
Éclaboussant
Le ciel

Et les doigts jaunis par la nicotine
De Thelonious Monk
En ballade d'ivoire

Le sculpteur de silence
Burine les notes
Dissonance rêvée

Let our hearts take wings
Round midnight, midnight
Let the angels sing
For your returning...


Et les doigts jaunis par la nicotine
De Thelonious Monk
En ballade d'ivoire...


 
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   Anonyme   
17/7/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je crois qu'ici les majuscules sytématiques en début de vers nuisent sérieusement à l'ambiance que cherche à installer le poème, qu'elles cassent quelque chose.
Sinon, j'aime assez. Le refrain est peut-être un poil trop présent, vu la brièveté des strophes. Un bémol aussi sur la répétition de "Comme" aux troisième et sixième vers. Le mot se voit beaucoup en début de vers courts, surtout avec cette fichue majuscule...

   LeopoldPartisan   
20/7/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Thelonious en version minimaliste voilà qui vaut le détour. Ici c'est un convaincu qui commente. C'est apre et austère, c'est jazz. c'est superbe...

Le sculpteur de silence
Burine les notes
Dissonance rêvée

J'adore
Par ces quelques images on en prend plein les oreilles.

   bulle   
22/7/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il y a du visuel et de l'auditif, dans ce texte.

Le titre, repris en leitmotiv pour ouvrir le refrain, attire le lecteur sur ces doigts qui jouent.

Les deux premiers passages, dont le dernier vers débute par "comme" impriment le rythme : retour au mouvement, au geste, "saccadé/décalé/asynchro", jazzy, et laisse entendre la musique.

Je trouve ce texte intelligent dans sa forme et dans ses images.

   Leo   
22/7/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il est assez rare de trouver un poème dont la forme et le fond sont en parfaite adéquation. Le choix de chaque mot, de chaque mise en espace, est pertinent, juste, tombe dans un rythme qu'on ressent instinctivement.
Joli hommage à "Melodious Thonk".

   Anonyme   
30/7/2011
 a aimé ce texte 
Bien
une belle ambiance émane de ce lieux que vous nous décrivez avec des images très visuelles et sonores. On entre dans ce décor, les images défilent. Une ambiance jazzy que vous avez su nous transmettre. Vraiment ce poème donne envie d'aller dans un bar-concert pour écouter du jazz. Je trouve le rythme nonchalant, il accentue cette ambiance cool. Je déplore juste la répétition ici et là en 3 fois de " Et les doigts jaunis par la nicotine de Thelonious Monk..." car le poème est court, Thelonious Monk a dejà de la présence, et nous envois ses bonnes vibes.

   Charivari   
31/7/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Un texte un peu trop succint à mon goût. C'est un peu comme si un groupe de jazz nous joue le thème avec brio, et puis s'arrête sans taper de chorus. Ceci dit, ce reproche, cela veut dire que j'ai apprécié, et que j'en voulais plus...

Je trouve que la principale qualité sur ce texte, c'est le dosage parfait entre des évocations très explicites de la scène du club de jazz (la fumée, la contrebasse, les doigts jaunis...) et d'autres images plus originales, plus libres : le jeyser, par exemple.

En général, j'ai adhéré à toutes ces images et tournures, sauf une, que je trouve trop terre à terre :
Conversations qui traînent
Obscures
Comme un chuchotement

Les conversations comme un chuchotement, ça m'a fait l'effet d'une redondance.


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