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Poésie contemporaine
Mochutet : aïthOhtïa ou l'éveil
 Publié le 14/11/16  -  7 commentaires  -  2126 caractères  -  99 lectures    Autres textes du même auteur

"Éveil" est le nom du recueil que j'ai écrit ces derniers mois. aïthOhtïa est la clé du recueil, une divinité permettant l'éveil en quelque sorte. Ce poème est donc le centre de mon recueil mais également un condensé de tout ce qui y est évoqué.


aïthOhtïa ou l'éveil



Sous la plaine tremble une ardeur
Enivrée Un chant destructeur
Souffle le courage exalté
Douce fureur ô Volupté
Exquise d’un féroce amour
De l’être-nuit de l’être-jour
Brillante lune et blanc Soleil
aïthOhtïa ma merveille

L’introduction monastique
Annonce un sifflement limpide
Amen L’explosion mirifique
Un retentissement hybride
Entre le gong et la timbale
La sibilance échoue alors
Le moine achève sa chorale
aïthOhtïa s’évapore

Une blancheur sphérique ardente
Enfermait trois teintes sauvages
La nature au cœur dévorante
Dévoré par un tendre orage
Quelque mirage lumineux
L’électrique prison frappée
Gardée par le sang capricieux
aïthOhtïa flamboyait

Polymorphe et toujours menteur
Il est le christ il est l’humeur
Cyclone anxieux de l’inconstance
Il est le dément dans sa transe
Le contour parfait Inconnu
Inaltérable et incongru
Tout le peut former Marbre ou Soie
aïthOhtïa Toi et moi

Immergé dans l’azur astral
Il nous incendie Admirable
En cataracte tombe-t-il
Alors ingénu et docile
Il tempère notre prunelle
Obscurcissant la sentinelle
Les larmes doucement affleurent
aïthOhtïa noie le cœur

Dans ce qui meurt Dans ce qui vit
Dans ce qui mort la vie écrase
Dans la chaleur L’ataraxie
Dans l’élégance de la vase
Dans l’amour comme dans la haine
Dans l’affliction que l’on adule
Dans la joie comme dans la peine
aïthOhtïa déambule

Quand le cyclope universel
Ferme son œil impétueux
Sa paupière intemporelle
Trop pâle agite les cieux
L’amour bien vivant a tué
L’humaine dignité ce soir
Sortira de nos pleurs enflés
aïthOhtïa notre espoir

L’immuable contestataire
Profana à jamais nos pères
Bien qu’invoqué souvent à tort
Grand Ses ennemis il adore
Provocateur décomplexé
Pour se détruire et s’asphyxier
Renaîtra vierge en chaque âme
aïthOhtïa cercle infâme


 
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   Ora   
28/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
La densité de votre poème, son opacité associées à sa longueur ont rendu ma lecture laborieuse. Chaque strophe demande a être explorée, décantée et l'ensemble exige un effort qui a dépassé ma patience. Pourtant, le thème d'une divinité permettant l'éveil est réellement au coeur de mes centres d'intérêts. Je passe à côté de votre poème, à regrets.

   LeopoldPartisan   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Peut être trop parnassien pour moi, l'art pour l'art, la poésie pour la poésie sans ce supplément d'âme que peut l'empathie et un sentiment plus prosaïque. Peut être suis-je trop dans le temporel de mon époque pour y déceller les subtilités, mais au bout du compte c'est finalement l'ennui qui s'est installé... Désolé

   Anonyme   
14/11/2016
Je n'ai pas pu entrer véritablement dans ce texte, à mon sens un peu trop ésotérique.
De ce fait je n'y ai pas trouvé un intérêt sensible et je m'abstiens de noter.

   sourdes   
14/11/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Mochutet,

j'ai bien suivi aïthOhtïa dans votre parcours. Cette divinité, cet esprit qui vous habite, semble-t-il, vous accompagne dans tous les instants de votre vie. J'ai ressenti l'atmosphère poétique qui se dégage du voyage proposé dans l'amour, la religion, le rejet de la violence,...Il y a quelque chose qui conduit parfois au vertige avec des couleurs et des sonorités.
J'ai moins apprécié certains derniers vers de strophes qui pourtant ponctuent, rythment une progression. Par exemple, "aïthOhtïa déambule", le choix du verbe qui évoque une nonchalance ne me paraît pas adapté à la force, l'insistance des vers qui le précèdent. Même remarque pour le dernier vers de la dernière strophe "aïthOhtïa cercle infâme". Une distance s'installe par rapport à la divinité, une interrogation pour vous, sans doute. Pour le coup ce rebondissement final laisse le lecteur en suspens.

Au plaisir de vous relire sur le chemin que vous avez emprunté:
"Il est le dément dans sa transe
Le contour parfait Inconnu"

   Marite   
14/11/2016
Généralement attirée et parfois même friande de textes se rapportant à la spiritualité, il m'a été tout à fait impossible de saisir le message contenu dans votre poème ... certains mots incompréhensibles, des lettres majuscules pour d'autres en milieu de phrases ... etc tout cela m'a déroutée. Désolée.

   Anonyme   
14/11/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir,

Je n'ai pas senti l'éveil en lisant ce poème plutôt hermétique. Je pense qu'il s'agit d'un condensé de beaucoup de choses parfois un peu confuses qui n'arrivent pas à faire décoller l'intérêt du lecteur que je suis, dommage.

Au plaisir,

Wall-E

   Anonyme   
15/11/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonsoir,

J'ai un bémol sur dévorante/dévoré que je trouve dommage dans la redondance.

Sinon, bien que l'ensemble soit encore trop parnassien et trop... euh... spiritualisant pour mes goûts personnels, je trouve une certaine force dans votre poème qui se rapproche d'une forme de dévotion intelligente si je puis dire, qui me plait assez... et la forme me plait pas mal, ainsi que vos choix lexicaux et de ponctuation. Du coup le rythme est bon.

Je serais curieuse de voir la suite du recueil.

Intéressée donc, mais pas non plus subjuguée par ma lecture, qui a mes yeux manque d'une touche décalée ou d'images plus "assumées" ou en tout cas moins terre à terre.
Mais un beau travail, merci pour la découverte.


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