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Poésie néo-classique
Mokhtar : Micmac à Micropolis [Sélection GL]
 Publié le 10/08/23  -  15 commentaires  -  4377 caractères  -  180 lectures    Autres textes du même auteur

Qu'en termes poussiéreux ces choses-là sont dites !


Micmac à Micropolis [Sélection GL]



La cigale, un beau jour, du jeûne se lassa
Et se mit en devoir de quérir sa pitance,
Mais songeant que jadis la fourmi la chassa,
De l’hôte de la ruche implora l’assistance.

L’abeille est gente fille abhorrant les manières,
Au monde des petits l’entraide est une loi,
Et de la mendigote exauçant les prières
Assouvit l’appétit en mets de bon aloi.

Icelle adora tant gruger si bonne chère
Que coutume lui vînt d’ainsi se sustenter ;
Pourquoi donc s’échiner et se faire misère,
Si de la victuaille il suffit profiter ?

Force d’écornifleurs, dès lors, on régala
Grande lippe l’on fit sans la moindre vergogne,
Si fait que notre avette enfin mit le holà,
Des agapes sauvant le fruit de sa besogne.

La commère, en émoi, regimba sous l’affront
De cette « pince-maille » et « ladre » butineuse,
Arguant qu’on peut guigner pléthore en son giron
Et que tant détenir est chose bien honteuse.

L’apidé fit valoir ses efforts à l’ouvrage,
Invitant la mégère à tantôt l’imiter,
Et que de ses acquis, produits de son courage,
Elle offre belle part, sans jamais hésiter,

Que vrai souci d’épargne, elle se doit d’avoir,
Car ses petites sœurs sont grandes affamées,
Que doter l’avenir est un ardent devoir,
Que meurent les tribus qui sont mal essaimées,

Et qu’enfin il faudrait qu’à sa juste valeur
On distinguât son art et sa haute science
À transformer en miel le nectar de la fleur,
Et porter le pollen avec intelligence.

L’argutie offusqua, c’est peu que de le dire,
Les insectes contrits lors tinrent leurs états
Leur diatribe armant de l’opprobre et de l’ire
À l’endroit des pourvus et des gras potentats.

Des Cénacles l’on fit, où maints chanteurs braillards,
Benêts infatués se nimbant de morale,
Exhortaient au partage, en celant bien leurs liards,
Adulés des jobards qu’un tel discours régale.

Et l’on vit s’exhiber force têtes de l’art,
Des cloportes ringards en quête de lumière,
Des grillons cabotins gavés au caviar,
Des criquets m’as-tu-vu le cœur en bandoulière :

« Ambroisie et nectar, pour toi la sauterelle ! »
« Qu’on serve du champagne au bousier indigent ! »
« Qu’à la punaise rouge, on fourgue l’escarcelle
Des carabes dorés et du poisson d’argent ! »

Le peuple des grouillants s’ancrait dans la querelle,
Jalousie ou justice agrainaient le tintouin.
On résolut alors d’ouïr la coccinelle
Dont l’aisance notoire est de faire le point.

Notre bête à bon Dieu célébra l’Helvétie,
Où du noble et du gueux l’on requière l’avis.
Et s’inspirant des Grecs et de démocratie,
Proposa le suffrage aux belliqueux ravis.

Les cigales jugeant, après avoir compté,
Leur race recensée, en voix, supérieure,
Décrétèrent leur Loi suprême autorité
Puisque majoritaire elle serait meilleure.

Tout à l’heure on émit mandement de piller
Et de toute provende imposer le partage.
Avec zèle on vida grenier cave ou cellier
Sans qu’une seule ruche échappât au saccage.

En hâte, on rétablit la dîme et la vignette,
La taille, la gabelle et l’impôt sur l’impôt.
À l’octroi l’écureuil dut céder sa noisette
Même les disetteux, outrés, mirent au pot.

On ne fit moindre digue au grand rançonnement,
Exhumant la patente et le droit d’abeillage,
On rogna la part belle à tout émolument,
Et même du corbeau l’on taxa le fromage.

Alors le cœur chagrin de tant d’ingratitude,
L’abeille s’envola vers ces lieux où chacun
Peut accomplir sa tâche en toute quiétude
Et cueillir les égards sans procès importun.

Poussant les hauts cricris devant les ruches vides,
Les échevins rageurs fulminaient en tonnant
Contre ceux qui, partant, déclarèrent, perfides :
« Seuls devant le buffet… dansez donc maintenant ! »

Anathématiser la moindre réussite
Est insulte à l’audace, au talent, à l’effort.
S’il est dans nos desseins que bouille la marmite,
Gardons-nous d’y plonger nos poules aux œufs d’or.


 
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   Cristale   
28/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
"On résolut alors d’ouïr la coccinelle
Dont l’aisance notoire est de faire le point."
"Exhumant la patente et le droit d’abeillage,"
"Poussant les hauts cricris devant les ruches vides"

Des vers, entre beaucoup d'autres, qui m'ont fait m'arrêter sur cette fable, et sourire.
Ça grouille de partout, les insectes sont à la fête, parfois perdent la tête, c'est un peu long mais il y a tant de convives, pique-assiettes, gourmands, chapardeurs, profiteurs qu'il fallait bien autant de quatrains pour les attabler.
Les subtilités sont trop nombreuses pour que je les détaille mais je salue l'adresse du narrateur à donner vie à chacun des acteurs dans des scènes colorées et bruyantes, aussi coquasses qu'étonnantes et riches en images.

"Qu'en termes poussiéreux ces choses-là sont dites !" dit l'avant-propos.
Termes poussiéreux à l'écrit peut-être (à la manière des grands fabulistes dont je ne citerais pas les noms) mais l'histoire parodie des comportements bien actuels.
Un petit effort pour paraître en classique et c’était la note technique la plus haute.

   Ornicar   
29/7/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Que voilà un texte inspiré ! La Fontaine n'en finit pas de susciter des vocations et des variations. Ainsi, cette suite hautement improbable mais diablement inventive à la célébre fable. Après avoir fait chou blanc chez la fourmi sa voisine, voilà que notre impécunieuse cigale démarche quelque laborieuse butineuse qui, dans sa naturelle mansuétude, se montre plus accomodante et...prêteuse. Jusqu'à ce que la coupe déborde. Ou plus précisément se vide.

Une fois admise l'incohérence du point de départ (A-t-on jamais vu des abeilles à l'ouvrage quand la bise souffle ?), l'ensemble est des plus réjouissants jusque dans le moindre détail comme par exemple :
- le titre "Micmac à Micropolis" : excellent ! On imagine tout de suite un film de gangsters et de série B (Fric-frac ?) chez le peuple de l'herbe (Microcosmos)
- l'exergue : également rédigé en alexandrin, s'il vous plaît !
Après de telles mises en bouche, le plat principal, du genre costaud (21 strophes au total !) ne peut être qu'appétissant.

Au premier chef, c'est bien sûr les tournures et les termes vieillis, propres à la langue du 17ème qui me séduisent et me mettent en joie, nécessitant, à n'en pas douter, un gros travail de la part de l'auteur, donnant du mordant à ce conte cruel.
L'humour, l'esprit, les références assumées et nombreux clins d'oeil nous cueillent par surprise et ajoutent encore au plaisir gustatif d'une telle lecture. Ainsi, "cette coccinelle, dont l'aisance notoire est de faire le point", belle trouvaille ! - ou ce pauvre corbeau, encore lui ! - dont "on taxa le fromage".
Plaisante aussi, cette idée de réunir à la dixième strophe le peuple de l'herbe en états généraux. Une fois la démocratie et le principe majoritaire acquis, le récit trouve un second souffle et la fable, prenant une dimension collective et politique, résonne d'échos étrangement contemporains. On ne peut s'empêcher de penser à quelques tribuns d'obédiance populiste bien de chez nous, et aussi à une autre fable : "les grenouilles qui demandent un roi".

Je note qu'à la différence de La Fontaine, cette narration ne débouche pas sur une morale individuelle, mais se met au service d'une vision économique, d'une idéologie en somme, que l'on peut ne pas partager en fonction de ses convictions personnelles.

Pour ma part, n'étant ni fourmi, ni cigale, voilà asurément un texte qui, à défaut de faire "bouillir la marmite", devrait rapporter à son auteur son comptant de plumes honorifiques. Et ce ne sera que justice.

   Lebarde   
3/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Une fable en "termes poussiéreux", sans doute mais bien plaisante à lire. La Fontaine ne réfuterait ni l'écriture, ni le style, ni le vocabulaire, ni les acteurs, ni même le thème qui était probablement déjà dans l'actualité de son époque.
Seul le titre est un peu anachronique et trop moderne à mon gout, mais qu'importe, j'aime beaucoup ce poème superbement écrit, d'une belle fluidité qui évoque avec moultes détails tous les problèmes et conflits politico-sociétaux de notre époque moderne.

La lutte des classes, la solidarité, on n'a rien sans rien, les profiteurs toujours trop nombreux, les inégalités et le partage, prendre l'argent où il est pour aider les pauvres, taxer les riches jusqu'à ce qu'ils partent ailleurs avec leur fortune...laissant les autres dans une plus grande misère qu'ils ont provoquée.

"Seuls devant le buffet...dansez donc maintenant!"

Tout est dit et bien dit souvent suggéré,

" Anathématiser la moindre réussite
Est insulte à l’audace, au talent, à l’effort.
S’il est dans nos desseins que bouille la marmite,
Gardons-nous d’y plonger nos poules aux œufs d’or."

avec subtilité et un brin d'humour mais sans prise de position excessive risquant braquer les uns ou les autres.

Ah les susceptibilités, les incompréhensions qui mènent aux émeutes impulsives et incontrôlables...vous savez ce que c'est dans notre France coupeuse de têtes.

J'ai noté au hasard et parmi tant d'autres de belles remarques:

"Notre bête à bon dieu célébra l’Helvétie,
Où du noble et du gueux l’on requière l’avis."

"Leur diatribe armant de l’opprobre et de l’ire
À l’endroit des pourvus et des gras potentats."

"En hâte, on rétablit la dîme et la vignette,
La taille, la gabelle et l’impôt sur l’impôt."


Oui vraiment de très belles choses que j'aime bien...une longueur peut-être excessive?
Peut-être? Mais le sujet est tellement vaste et il y avait tant à dire.

Bravo du beau travail.

En EL

Lebarde qui a tout compris.

   fanny   
10/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
C'est malin d'écrire un poème pareil quand je n'ai pas vraiment le temps de me pencher de dessus, rien que la longueur j'ai faillit m'évanouir, heureusement, vos qualités d'écriture et de réflexion ont réussi à me garder attentive jusqu'au bout de cette fable densément peuplée.

Les cigales lectrices en ont pour leur argent gratuit de ce riche travail d'écriture et je serais bien tentée de vous voler quelques pots de miel versifiés pour me faciliter la tache lors d'un prochain poème.

La morale sans grandes concessions s'inscrit parfaitement dans celles des fables de La Fontaine, en moins binaire au niveau des protagonistes et en actualisée sur le plan politico/social, le tout exprimé en de savoureuses strophes.

Mais ne me dites pas que vous nous écrivez d'un paradis fiscal Mokhtar, franchement je ne pensais pas que la poésie ça rapportait tant, alors à défaut de vous piller puisque vous n'avez pas l'air disposé, je vais essayer de m'y coller, mais pas tout de suite hein, là je suis encore en vacances et puis j'ai des mots à chercher dans le dictionnaire et rien que ça, pour moi c'est déjà beaucoup de travail.

Fanny, la petite abeille qui danse.

   papipoete   
10/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Mokthar
" oyez oyez bonnes gens, la bonne fable que par devant vous tout ouïe, je m'en vais vous conter... "
Cigale et autre fégnasse purent bien se tourner les pouces, et venir se régaler à la ruche, où besogneuses ne rechignaient pas à venir déposer le fruit de leur labeur ; l'abeille est " gente fille à ne pas faire de manières et quand y'en a pour une, y'en a pour deux !
Mais devant tant d'ingratitude, bientôt un abus d'esclavage, l'essaim entier s'en alla sous d'autres contrées, laissant seigneurs et maîtres tirer la langue, devant le buffet dégarni...
NB qu'en termes si françois, ce conte nous est narré, avec force clins-d'oeil envers les pique-assiette de tout crin ! Et ceux qui râlent ( des français, des vrais ! )
- faudrait que ! si c'était moi ! moi, j'srais d'avis !
- mais, faites donc l'ami ! montrez-nous !
- quoi, travailler ? moi ? vous n'y pensez pas !
Et tout au long de ces échanges, l'on rigole devant tel ou tel personnage ( ceux de la 10e strophe sont à tordre de rire ) quand la dernière ( on râle contre celui qui, non pas réussit à force de travail et ambition ) mais n'est que " pèté d'tunes " comme s'il suffisait de claquer du doigt, pour que sonne trébuchant !
Nombreuses strophes, que l'auteur ne dut pas pondre illico, mais plutôt après maintes recherches, agencements au diapason !
Des mots savants, mais on devine facilement le sens, tant sa phrase porteuse nous l'explique sans ambage !
Ces lignes me rappellent un pique-assiette : lorsque au boulot, nous participions à un pot de départ, ou autre célébration, j'avais remarqué un convive qui se bâfrait à tout plat ! sûr que chez lui, il n'avait plus à sa faire à dîner !
Quel bon moment de lecture, où choisir un passage plus qu'un autre, est gageure tant chaque quatrain nous enthousiasme !
Mais la strophe des " benêts infatués... " est si désopilante
ces dodécasyllabes ne doivent pas manquer de grand-chose, pour que de forme suprême ils héritent !

   Robot   
10/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Je ne jugerai pas du fond qui appartient au narrateur mais je me suis amusé des observations et de l'humour. A chaque quatrain, des trouvailles en veux-tu en voilà.

Je relève entre autre ces passages dont je me suis régalé de leurs images.
"On résolut alors d’ouïr la coccinelle
Dont l’aisance notoire est de faire le point."
"À l’octroi l’écureuil dut céder sa noisette"
"Et même du corbeau l’on taxa le fromage."
"Poussant les hauts cricris devant les ruches vides,"

   Quidonc   
10/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
La fontaine revisité par Villon dans un contexte contemporain. "Micmac à Micropolis" rien qu'avec le titre, le ton est donné. Voilà un poème qui aborde de manière satirique et allégorique les thèmes de l'entraide, de la collaboration, de la jalousie, de la redistribution forcée des richesses et de réussite individuelle dans une société de petites créatures (insectes).
Le poème joue habilement avec les mots et les expressions pour créer une ambiance et un rythme. Les jeux de mots ajoutent une dimension ludique et créative. Cependant, le langage utilisé et les jeux de mots peuvent rendre le poème difficile à comprendre , et créer une barrière à l'appréciation pour ceux qui ne sont pas familiers avec ces constructions linguistiques.
D'autre part, la longueur du poème et sa densité peuvent rendre sa lecture exigeante et nécessiter une attention soutenue pour en saisir toutes les nuances.
En résumé, "Micmac à Micropolis" s'inscrit dans la plus pure tradition des fabulistes, qui utilise habilement la métaphore du monde des insectes pour critiquer certains aspects de la société.
En conclusion, ce poème s'inscrit dans la plus pure tradition des fabulistes. la façon celui-ci utilise les insectes pour critiquer la société, la politique et l'économie rappelle le style satirique de La Fontaine. Son style d'écriture partage avec bonheur certaines caractéristiques avec le style de François Villon comme : l'emploi de mots anciens, l'usage de rimes riches et la structure métrique, tout en mélangeant des éléments modernes et des références contemporaines.
Cependant, comme pour toute forme artistique, la « réussite » d'un poème est subjective et dépend des goûts individuels. Certains pourraient apprécier la manière dont le poème revisite un classique de manière originale et offre une réflexion critique sur la société contemporaine. D'autres pourraient trouver que le poème est un peu complexe et difficile à suivre en raison de ses nombreux jeux de mots et de ses allusions. En ce qui me concerne je me situe dans la première catégorie et bine que long j'ai trouvé votre poème plutôt jouissif. Je salue également le travail d'orfèvre que son écriture vous sollicité.
Merci pour ce partage

   Marite   
10/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
La longueur de cette fable ne pas pas lassée d'autant plus que, comme dans un film au ralenti, des images de notre société actuelle se profilaient dans mon esprit au fil de ma lecture. Le rythme et la fluidité des propos égrenés au fil des quatrains ont certainement joué leur rôle dans la compréhension de cet embrouillamini évoqué parmi la gente des insectes.

   Corto   
10/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Dans ce concours je proclame:
Mokhtar: 1
La Fontaine: 0

Ce poème-fable est un régal et la richesse d'évocations est étourdissante. Le texte coule d'images en images avec talent.

Je freine mon enthousiasme juste sur cette formule: "lui vînt d’ainsi se sustenter" au dixième vers, qui reconnaissons-le, souffre d'une concentration de sons en "s" un peu indigeste.

Audace et vivacité sont du meilleur aloi, à condition qu'aucun enseignant ne contraigne ses élèves à retenir une si longue parodie: mission impossible !

Bravo.

   Edgard   
11/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Une fable pleine d'humour, un fourmillement d'images et d'idées...et cette dextérité dans l'écriture. C'est du grand art.
Parfois peut-être un peu sophistiqué, ce qui oblige à une seconde lecture pour goûter toute la saveur.
Bravo monsieur. Châââpeau.

   Mintaka   
11/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Mokhtar,
On peut faire mieux ...mais je ne vois pas qui!
Excellente fable qui, par le nombre d'acteurs me rappelle les Animaux malades de la peste bien que le sujet soit différent...quoique.
Il y a la poésie, l'histoire, la prosodie et ces nombreux rappels qui font sourires. L'ensemble est splendide. Votre texte est une parfaite réussite.
Peut être juste la morale qui aurait pu être mieux troussée. Mais je passe là dessus tant l'ensemble est convaincant.
Merci et au plaisir

   Curwwod   
13/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Quelle excellente fable qui, comme c'est son devoir taille croupières aux travers de la société humaineet des mentalités qui y pullulent avec l'assistanat. C'est donc une fable qui dit tout haut ce que d'aucuns pensent en silence de peur d'offenser le bien séant, le bien pensant, les égalitaristes de tout poil qui oublient que pour améliorer la condition humaine il est préférable d'apprendre à pêcher plutôt que d'attendre en piaillant, phoques indolents, qu'on vous jette un poisson. Il y a là beaucoup de matière poétique, un savoir écrire évident, de la malice, de l'esprit, bref, tout ce qu'on aime. Bravissimo!

   Miguel   
14/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Admirable. La belle forme désuète de la langue ne souligne que mieux l'actualité du propos. La longueur n'est pas un obstacle à la lecture, ce récit est passionnant. Belle fable, dont j'approuve la morale à cent pour cent. Bravo Mokhtar, et merci.
Je pense à ces "têtes de l'art" que Macron a arrosées de subventions un an encore après le civid, et qui ne jurent que par Mélenchon.

   poldutor   
14/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Mokhtar
Bien qu'en retard je lis et commente ce petit bijou de fable...
Oui dans certain pays (hexagonal) l'assistance est un sport national et "aide-toi le ciel t'aidera" on connait pas !
On attend tout de la ruche située sur la "plus belle avenue du monde"...et ça marche, puis "reconnaissant" on crache dans la soupe...
Tout serait à citer et le vocabulaire un peu ancien ajoute du charme de ce poème.
Bravo
poldutor

   Mokhtar   
28/8/2023


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