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Poésie classique
Mona79 : Fantaisies solaires
 Publié le 19/06/15  -  17 commentaires  -  746 caractères  -  391 lectures    Autres textes du même auteur

“Ô Soleil ! Toi sans qui les choses ne seraient que ce qu’elles sont”.
Edmond Rostand


Fantaisies solaires



Quand l'heure est indécise, aux portes de la nuit,
Superbe, l’astre-roi se fait paysagiste :
Peintre du crépuscule, en génial artiste,
Chaque soir il invente un spectacle gratuit.

De cendre festonné, dans la clarté qui fuit,
Un voile vaporeux, comme fine batiste,
Vient ourler l’horizon de pourpre et d'améthyste :
C’est la scène où Phœbus en son couchant reluit.

Ivre de sa lumière il s’accouple à son ombre ;
Son disque d’or pâli s’efface quand il sombre,
Dans l’éclaboussement d’un brasier moribond.

Sélène agite en vain sa lanterne incolore :
Au point du jour renaît ce soleil vagabond
Pour aviver, au ciel, les tisons de l’aurore.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Vincent   
30/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
quelle belle métaphore

que ce soleil-peintre

ce grand artiste qui nous offre

de si belles images

De cendre festonné, dans la clarté qui fuit,
Un voile vaporeux comme fine batiste,
Vient ourler l’horizon de pourpre et d'améthyste :
C’est la scène où Phébus en son couchant reluit.

je suis le spectateur enchanté et ravi

d'un aussi beau tableau

vivant et se mourant

j'ai adoré votre texte

   troupi   
31/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voila des fantaisies bien racontées et si le sujet n'est pas neuf vous apportez la preuve qu'il mérite d'être encore traité.
Fluidité, choix des mots font de ce sonnet un moment apaisant comme peut l'être un coucher de soleil, ma préférence va cependant au premier tercet sûrement à cause de son premier vers que je trouve superbe.

   papipoete   
3/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
la forme classique de ce sonnet est parfaite, brille de ses belles rimes dans ces vers où le Soleil a rendez-vous avec la Lune, sans pourtant se rencontrer!
Coucher de soleil où " Phébus en son couchant reluit ". Un poème dans lequel le spectacle grandiose du coucher, puis du lever de l'astre-roi, ( comme celui de Louis XIV ) est un moment suprême que nul ne voudrait manquer! Il resplendit tel peint sur une toile, avec ses images colorées, alors que " Sélène agite en vain sa lanterne incolore ".
Un spectacle qui fait rêver, mais que chacun peut s'offrir, en patientant, un peu...

   Damy   
9/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Poème agréable à lire. Le titre est joli. Mais au delà de l'art photographique ("vient ourler l'horizon de pourpre et d'améthyste" est vraiment une très belle image), il me manque personnellement une charge émotionnelle: l'effet de ce tableau sur les sentiments de l'auteur qui me semble rester un spectateur froid. Mais il n'y a peut-être rien à dire face à ce décor, sauf: "Que c'est beau !"

   leni   
19/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Mona
Le soleil est un artiste quel beau sujet Et quelle richesse d'images
Dans un sonnet joliment sonore

Ivre de sa lumière il s’accouple à son ombre ;
Son disque d’or pâli s’efface quand il sombre,
Dans l’éclaboussement d’un brasier moribond.

Ces trois vers sont SUPERBES
j'ai vu une peinture J'ai lu un texte raffiné
Merci MONA Mon salut amical Leni

   Francis   
19/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La plume se transforme en pinceau, l'encrier en palette. Même Euterpe semble présente dans se coucher de soleil. Une lecture que j'apprécie !
Merci.

   Anonyme   
19/6/2015
Bonjour Mona
Alléché par un titre aussi prometteur, je guettais l'apparition de cette poésie.
"Fantaisie" rime si bien avec Poésie que c'en est presque de la redondance. "Solaire", tombe à point nommé en ces jours de solstice d'été. Il est aussi synonyme de joie, de beauté, de plénitude.

Je ne suis pas déçu.

Le poème est beau comme l'antique, mais avec une touche de fantaisie de bon aloi qui apparaît dès le premier quatrain.
"Chaque soir il invente un spectacle gratuit."

Au second, tu ne cisèles pas tes vers, tu les œuvres comme seules savent le faire les dentellières. C'est un régal pour l'oeil, pour l'oreille et pour l'esprit;

A la volte, le soleil devient coquin
"Ivre de sa lumière il s’accouple à son ombre"

Au second tercet, la lune impuissante fait son petit tour de piste.
En vain, le soleil"vagabond" réapparaît au levant, plus dominateur que jamais.

Mona, c'est peu dire que j'ai adoré. Tes "Fantaisies solaires", ce n'est pas une poésie, c'est la Poésie avec un grand P.

Rien, aucune "émotion" autre que le plaisir et la jouissance esthétique, ne vient altérer la beauté de ces vers.

Merci Mona pour ce sonnet exceptionnel. Je te tire bien bas mon chapeau (de paille, vu que nous sommes aux portes de l'été, saison s'il en est des "fantaisies solaires")

   Anonyme   
19/6/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour

Ce joli sonnet est comme un tableau rempli de couleurs.

Beaucoup de métaphores l'illuminent :

Quand l'heure est indécise pour le crépuscule.
Son disque d'or pâli s'efface quand il sombre
ce soleil vagabond.

et pour moi le plus beau vers du poème :

Sélène, agite en vain sa lanterne incolore.

Un seul bémol cependant (il faut bien dire quelque chose) :

J'aime moins le :

C'est la scène où Phoebus en son couchant reluit.

Au final un sonnet qu'il faudrait accrocher au mur
sous le tableau ou la photo d'un coucher de soleil.

   Anonyme   
19/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Mona, bonjour ! Après les Mots de Laclos, vendredi oblige, tes fantaisies solaires sont une véritable détente, que dis-je, une friandise de luxe, un sonnet de rêve, le top de la poésie (classique) onirienne !
Comment ça, vieux flagorneur ? Que nenni ma chère, tu nous offres ici un de tes meilleurs poèmes, avis personnel ça va de soi, bien qu'il soit difficile de trouver sous ta plume du second choix...
Bref, des portes de la nuit aux tisons de l'aurore, je me suis laissé porter par tes alexandrins, j'ai assisté au coucher de Phébus et accompagné Sélène dans sa ronde nocturne !
Que demander de plus à ce vendredi ensoleillé... si ce n'est une virée au bord de mer en profitant de ses dernières fantaisies solaires... Merci Mona

   Robot   
19/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Amateur de la poésie classique, j'ai vraiment goûté ce texte qui présente le soleil sous l'aspect d'un artiste talentueux.
Le soleil, impressionniste avant les impressionnistes.

   Michel64   
19/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un très beau sonnet, qui me semble parfait dans sa forme ce qui permet de bien en apprécier le fond.
De très belles images colorées et si poétiques.
Une impression de lire du neuf bien que ce soit le 1 258 467ème coucher (et lever) de soleil de l'histoire de la poésie. Comme quoi…

Pourquoi ces deux points à la première et dernière strophe ?

Le verbe "s'agiter" attaché à la lune me gène un peu. Pourquoi pas :
"Sélène allume en vain sa lanterne incolore".

Au grand plaisir de vous relire.

Michel

   Anonyme   
19/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce sonnet nous offre des images superbes pour nous décrire "l’astre-roi (qui) se fait paysagiste ".
" Vient ourler l’horizon de pourpre et d'améthyste "
Le premier tercet est majestueux.

   Anonyme   
31/8/2015
Bonjour Mona 79

Quelle poésie ! Ça se déguste. Il est rare de croiser une plume aussi délicate.

Félicitations

   Anonyme   
20/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je suis d'accord avec Damy quant à son commentaire, et si la peinture pour la peinture est certainement chose voulue de la part de l'auteur : « Chaque soir il invente un spectacle gratuit », je suis déçu de ne pas trouver une rhétorique qui m'aurait donné l'impression d'avancer quelque part avec ce poème. Il y a évidemment « Vient ourler l'horizon de pourpre et d'améthyste » qui apporte sa couleur et sa touche originale au sonnet, mais de nombreux vers de ce poème ne me semblent rien peindre avec art.
Il y a vaguement ce passage du temps et l'impuissance de la lune qui interviennent dans les tercets de ce sonnet, mais sans opérer grand chose, je trouve.
La langue me semble complexifiée par pur plaisir, pour faire « poétique », comme aux époques baroques et classiques, et ce poème trouve sans doute parfaitement sa place dans cette catégorie d'Oniris, mais ces catégories concernent le vers essentiellement pour sa versification. Ce n'est pas du tout mon esthétique ; pourquoi dire « Phœbus », pourquoi dire « Sélène », pourquoi tant chercher à ne pas dire les choses telles qu'elles sont, à chercher un intermédiaire poétique dans des clichés ?

Mais, après tout, à chacun sa façon — et surtout, il y a ce septième vers, dont l'image échappe peut-être à toute école.

   Mona79   
21/6/2015

   Anonyme   
17/7/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne discute pas de la technique, mais tout ceci me semble un peu froid, malgré le soleil. Ceci dit j'aime assez l'écriture, mais un peu plus d'engagement ferait du bien. N'oubliez pas que le soleil est le lieu d'une formidable activité!

Je modifie un peu mon premier commentaire avec une nouvelle lecture car le premier tercet me plaît beaucoup.

   Vincendix   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Je n'étais pas encore sur ce site quand ce poème a été diffusé. Découvrant le nom de l'auteure du texte que j'avais commenté dans l'espace lecture et, comme je l'ai écrit, étant un peu frustré par sa brièveté, j'ai la curiosité de lire d'autres œuvres de la même plume.
Une curiosité récompensée, ce sonnet est superbement brodé, notre soleil mérite cet éloge, son lever et son coucher sont les seuls moments où il nous permet de l'admirer et c'est un spectacle admirable chaque jour ou presque renouvelé.


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