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Poésie libre
Mystique : Dernier souffle
 Publié le 23/12/14  -  7 commentaires  -  749 caractères  -  311 lectures    Autres textes du même auteur

Dans ces quelques vers, j'associe la mort à une saison que j'aime tout particulièrement : l'hiver.


Dernier souffle



La nature se meurt, lentement.
Un souffle glacial de vent fige les pins majestueux,
Et le ciel ténébreux caresse de ses doux flocons,
Un visage immobile comme du marbre.

Tandis que la dame blanche tapisse de son épaisse fourrure,
Les verts pâturages,
Les rayons doux et apaisants du soleil
Effleurent ce visage froid et inexpressif.

Une main se lève mais elle retombe aussitôt,
Un œil s'ouvre et se referme lentement,
Une bouche murmure mais les mots se perdent,
Un cœur bat puis d'un coup s'arrête.

Vient ensuite le repos éternel.
La dame blanche achève son œuvre,
Le paysage se fige, tout n'est plus que silence,
La nature se tait comme le cœur s'est tu.


 
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   Myndie   
10/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Pourquoi tout dire, tout expliquer ? A commencer par l'incipit qui
déflore maladroitement le poème.

L'idée d'associer la mort et l'hiver est plaisante mais son traitement
manque d'élévation et de mystère.
Je trouve les représentations de la nature en hiver passablement convenues :
« un souffle glacial de vent fige les pins majestueux »
« la dame blanche tapisse de son épaisse fourrure »
et m'interroge sur l'effet poétique recherché à travers l'usage répété de certains termes :
« fige » « la dame blanche » « visage immobile comme
le marbre... et visage froid et inexpressif »
et sur ces deux vers , dont le sens contradictoire rend la représentation malaisée :
« Et le ciel ténébreux caresse de ses doux flocons »
« Les rayons doux et apaisants du soleil »

J'aimerais que votre poème m'emporte et me fasse rêver.
La nature dans ses tourments aime les paraboles et les allégories. Je pense que si vous l'étoffez d'images un peu moins prosaïques, votre texte gagnera en force suggestive, en éclat et en émotion.

   framato   
10/12/2014
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour,

il y a quelque chose de doux dans cette vison de la mort qui s'installe lentement comme la neige qui tombe en hiver. J'ai quelques regrets concernant une utilisation abusive des virgules (surtout en fin de vers) et parfois fautive.

J'aime bien le lien naturel qu'il y a entre le premier et le dernier vers.
Je regrette un peu la répétition du mot visage entre la première et la deuxième strophe... Le visage de la nature et celui du mourant en miroir est trop redondant si on le met en rapport avec la troisième strophe. ça me donne l'impression que l'auteur me prend par la main pour m'amener au moment où le changement de perspective nature/corps du mort se produit, comme s'il avait peur que le lecteur rate cette charnière. En plus, c'est annoncé dans l'incipit (qui n'apporte pas grand chose et dont on se passerait bien).

Vient ensuite le repos éternel me semble un peu trop trivial (ben oui, après le cœur qui s'arrête tout d'un coup, quoi de plus attendu que le repos éternel ?

Au final, je retiens un texte intéressant, mais avec plusieurs éléments à retravailler :

La ponctuation, les répétions trop faciles (la dame blanche, entre autre), les redondances de sens.

Mais franchement, il y a une bonne idée de départ et il suffit de "resserrer" un peu le propos pour lui donner de la percussion. De cette façon cette poésie ne donnera plus l'impression forcée de prendre le lecteur par la main pour l’emmener là où le veut l'auteur.

   papipoete   
23/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Mystique; l'hiver tel une image au ralenti s'installe, glacial sur la nature qui s'endort jusqu'à sembler de marbre. Bientôt, tout n'est qu'uniforme, sans défaut, inexpressif. Les derniers soubresauts de vie agitent l'agonisant, et puis plus rien. Le silence se couronne "roi du monde" sur ce paysage immaculé.
J'aime ce texte au sujet qui fut souvent la trame de mon inspiration(on le dira éculé, mais je préfère rabattre ce thème, pendant que la Terre existe encore!
J'aurais raccourci les 2e, 3e et 5e vers et rééquilibré le 6e.
J'apprécie votre effort de ponctuation.
La 3e strophe a ma préférence.

   Agueev   
23/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème est simple sans effet et offre une image apaisante.
"Un visage immobile contre du marbre", j'aime beaucoup cette phrase qui tel un flash résume l'essence de cette poésie.

   Francis   
23/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Dame blanche ou faucheuse, l'hiver ou la mort, ces vers engendrent la fusion des deux: (visage, marbre- nature, cœur...) L'idée est là mais je pense qu'il faut retravailler un peu le texte.

   Edgard   
23/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Salut Mystique
Je ne suis pas le roi du conseil parce que je fais beaucoup d’erreurs dans mes tentatives… cependant je voudrais relever quelques points qui pourraient peut-être vous aider.
Il est un peu bizarre d’aimer tout particulièrement une saison…et de l’associer à la mort ! Ça me fait un peu froid dans le dos. J’aime pas beaucoup la Camarde ! (Mais après tout c’est normal, c’est l’hiver.) Vous auriez pu éviter cette présentation. Votre propos se comprend très facilement.
Ensuite vous laissez un peu passer quelques poncifs qui ne sont pas très poétiques à mon sens , un vocabulaire plus imagé, plus travaillé aurait été plus heureux (souffle glacial, pins majestueux, doux flocons , tapisse, épaisse fourrure, verts pâturages…repos éternel) ce sont des expressions courantes un peu usées, même si ça va assez bien avec le naturel et la simplicité de votre poème, mais il vaut mieux les éviter…
Quelques expressions qui me semblent un peu lourdes, trop appuyées ( la main se lève mais elle retombe aussitôt, un cœur bat puis d’un coup s’arrête) dans cette strophe les liaisons sont peut-être un peu trop nombreuses (et mais puis)
L’idée est défendable, d’associer l’hiver à la mort, mais il me semble qu’il fallait effleurer et pas trop décrire avec ces lourdeurs.
Je vous encourage à continuer, parce qu’après tout c’est un début intéressant et les améliorations ne sont pas trop difficiles.
Bien cordialement

   Robot   
30/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je regrette que l'incipit en dise trop et amoindrisse l'effet. Comme une crainte que le lecteur ne saisisse pas le propos .Demeure cependant un beau texte libre, sans fioritures mais visuel et prenant, un constat apaisé.


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