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Poésie en prose
Nath_Rose : Effréné
 Publié le 19/04/10  -  10 commentaires  -  7716 caractères  -  102 lectures    Autres textes du même auteur

Fragments bouillonnants de vie.


Effréné



La flamme du briquet illumine la nuit noire, minuscule démon orange se dandinant au milieu des ténèbres. Soudainement éclairée, une main qui tient ce briquet, des corps autour. L'extrémité d'une cigarette roulée : le petit démon l'embrasse amoureusement, l'embrase fougueusement. Profonde inspiration – il n'y a pas que du tabac dedans. Le petit démon disparaît. Des poumons qui s'emplissent de fumée, des narines jaillissent des volutes parfumées. Seule l'extrémité rougeoyante éclaircit l'obscurité. Le joint circule de mains en mains, de bouche en bouche. Les cœurs battent plus fort, les pensées tanguent. Un rire sonore éclate.

Spasme tout le long du corps, gémissement et bref jet gargouillant s'étalant dans la poussière. Vie et avenir arrosant la mort et l'oubli. Adolescence effrénée – désirs bouillonnants, envies extrêmes – honorant bien à sa manière le sol de ses ancêtres. Joyeuse irrévérence – plus ou moins innocente. La réponse ? Attitude choquée, morale à la con, fais-pas-ci-fais-pas-ça, et autres inepties. Allez, débouchons une bonne bouteille de bourbon pour oublier ça. Sentons le liquide ambré nous chatouiller les tubes digestifs, sa douce chaleur nous monter à la tête. Les pensées se font confuses, la démarche titubante. Rires sonores. Joyeux carnaval enivré, dans l'oubli de l'Emmerde et dans le bonheur du Moment Présent. Le monde devient plus beau, plus coloré. Les tabous tombent, les politesses s'effondrent. Yeah.

Comme un soir de fête et de défonce où, dans le froid nocturne, tu m'as serré contre toi et je t'ai embrassée. La douceur de tes lèvres, la chaleur de ta langue. Plaisir intense, bonheur béat, puis souffrance de ce baiser sans lendemain. Gravé dans ma mémoire, j'y repense si souvent...
J'avale une longue gorgée de cognac : le goût de l'alcool pour effacer celui de ta bouche dans la mienne... Vaine tentative.
Je n'oublierai jamais.

La liberté s'achète. Son prix ? Celui de la souffrance. J'ai renoncé à mes espoirs tremblotants, à mes illusions sans cesse déçues. Amour sacrifié sur l'autel de la libération. En haut d'une pyramide Aztèque, dans le vacarme des tambours sacrés et des cris d'animaux de la jungle, j'ai ouvert ma poitrine à mains nues, y ai arraché mon cœur. L'ouvrant en deux comme une grosse cosse sanguinolente, j'ai saisi les sangsues qui l'emplissaient – mon Amour pour toi – et j'ai tiré dessus, de toutes mes forces, et je les ai arrachées, une à une, les jetant en offrande à quelque prêtre cannibale. J'ai ensuite refermé mon cœur et l'ai remis à sa place, laissant la blessure cicatriser. Les larmes salées qui coulaient le long de mes joues n'avaient plus le goût de la rancœur et du désespoir : elles avaient désormais celui du soulagement.

Je suis un Phénix : je m'immole pour ensuite renaître de mes cendres. Il n'y a qu'en détruisant ce que je suis, ce que j'ai été, que je gagnerai ma liberté. Je ne suis plus que deux grandes ailes de feu qui survolent des marécages boueux et des montagnes hostiles, qui volent vers l'océan, l'immensité maritime – promesse d'infini.
Tout flotte autour de moi, je m'allonge sur mon lit. Le bruit des vagues et les cris de goélands résonnent encore dans mon crâne. Je frotte mes yeux piquants d'insomnie, lis un SMS et souris.

Mon destin de nouveau entre mes mains. Désir brûlant de faire la fête, de profiter à fond de la vie, de transformer mon existence en un extatique feu d'artifice psychédélique. Vie sans amour destinée à être consumée dans les flammes, et non plus à être prise dans les glaces. Je suis comme un volcan prêt à exploser qui serait resté trop longtemps en sommeil.

Danse avec moi, bébé, oh oui je t'en prie danse avec moi. Au milieu des éclairs aveuglants et multicolores qui déchirent l'ombre, accorde-moi cette danse, oh bébé accorde-la-moi. Que les autres fêtards n'aient plus d'importance et se fondent dans le décor. Je veux voir ton corps superbe bouger au rythme des basses, je veux le voir bouger pour moi, pour personne d'autre. Tu es la plus jolie, bébé, la plus belle, allez danse avec moi. Je veux que nous nous déhanchions tous les deux, je veux voir nos corps comme possédés, comme un rituel païen effréné. Je vendrais mon âme au Diable pour pouvoir te saisir par la taille, effleurer tes seins. Oh bébé, je veux sentir ton corps contre le mien. Oh bébé, danse avec moi.

Rugissements de guitare dans les enceintes. Rébellion sauvage et décadente. De cordes vocales à tympans, de tympans à cerveau, de cerveau à cordes vocales, une certaine folie se transmet. Les corps bougent, sensuels. Pogo ou slow, quelle différence? Toutes les danses subliment les corps, tous les corps subliment les danses. Une bière et ça repart. Jeunesse frénétique et libidineuse. Les muscles des hommes se tordent magnifiquement, couverts de sueurs, et les femmes se meuvent dans un érotisme terriblement magnétique. Et au-dessus de tout cela, une musique, une putain de musique. Oh, fuck. Le rythme s'empare de chacun. Non, le rock n'est pas mort. Il vit furieusement. Roulement de batteries. Riff accrocheur. Voix pyromane. Martèlement. Envolée. Solo. Retombée. Redémarrage en trombe. Tapage, carnage. Une main étreint la mienne. Sueur coulant tout le long du dos. Cock hard as a rock. Cerveau brûlant. Muscles en action. Serrés l'un contre l'autre. Souffle lourd. Tension grimpante, accélération du rythme. Dernière envolée. Petits cris, gémissements, spasmes et fin. Morceau suivant.

Allongé dans un duvet, à même le sol encore poisseux des verres qui ont été renversés, je repense à un détail sans importance, un type que j'ai rencontré une fois, avec qui j'ai accepté de passer un après-midi au lieu de m'ennuyer. J'ai baisé avec ce mec. C'est comme la dernière clope de la soirée, tu sais, celle qu'on se fume à la fin sans trop savoir pourquoi, sans même plus apprécier son goût amer, sans même plus ressentir de plaisir, sans même plus en avoir envie.
Je m'endors. Dans mes rêves, je suis nu, le ciel est d'un violet intense, les nuages d'un orange vaporeux. Je suis contre une paroi rocheuse enneigée – je la gravis à mains nues. Étrangement, j'ai chaud. Arrivé au sommet, je comprends que je suis sur l'Olympe – une intuition. Un grand type bizarre, sur un trône en or me fixe. De sa robe de plumes grises émerge une tête de lézard vert sombre ornée d'une grande barbe blanche, un médaillon en or frappé d'une rune étrange sur le front, – ça doit être Dieu, ou quelque chose comme ça. Il me fait la morale, me parle de rédemption, du salut divin, de la nécessité de se tenir à carreau, du fait que la souffrance sera récompensée aux cieux. Ouais, ça doit être Dieu. Je lui dis d'aller se faire foutre. Son trône se renverse en arrière, il disparaît soudainement, me laissant seul en haut de l'Olympe. Merde. Des bandeaux de toutes les couleurs zèbrent le ciel et m'entourent.

Je ne partirai pas sans laisser une trace indélébile en ce monde. Et cette trace sera faite de feu, de sang, de sueur et de larmes ; de sourires écorchés et de pleurs joyeux ; de souffles rauques et de corps transpirants ; de paroles d'ivoire et de gémissements de boue ; d'amours et de haines ; de passions et d'ennuis ; d'éclaircies et d'orages ; de regards rieurs et d'autres qui se voilent. Mais en attendant, je veux VIVRE. Alors, merde aux hommes et merde à Dieu, je ne fuirai pas la tragédie de la vie, j'emprunterai le grand chemin vers l'Abîme avec classe et je réserve mon plus beau sourire à Satan. J'embrasserai la vie jusqu'à m'étouffer. L'avenir ne m'affole plus : je suis paisible et prêt à encaisser les coups avec insolence, prêt à frémir sous les caresses.


 
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   Anonyme   
14/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Irruption de la vie dans un texte qui vient du coeur et qui nous atteint en faisant mouche. j'ai été séduit par ce qu'a pu raconter ce récit ; j'ai moins aimé certaines trivialités de langage pas vraiment nécessaires. Humeurs en tout genre : sueur, larmes, sang, la vie quoi...

   David   
23/3/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Bon, j'aime bien le style, l'écriture est dynamique, c'est à se tordre de rire parfois :

"Yeah."

Je suis un peu con, mais ça me fait marrer ce passage comme quelques autres, un peu "sixties", des années soixante, et pourtant pas vraiment décalés dans le contexte.

Ça sent l'autobio, ou alors c'est moi qui suis naif, et le récit de rêve par endroit, mélangés un peu comme ça vient, donc en l'état ça ne me va pas du tout. Je viens lire une prose poétique et c'est comme si après avoir demandé le sel, à table, on me tendait un seau d'eau de mer en me disant : "sers-toi !".

Le baiser du début, en édulcorant les évocations du haschich, à mon avis, on peut faire deviner cela sans trop mettre les mots forcement ; le rêve, avec ce passage qui m'a bien plu :

"Il me fait la morale, me parle de rédemption, du salut divin, de la nécessité de se tenir à carreau, du fait que la souffrance sera récompensé aux cieux. Ouais, ça doit être Dieu. Je lui dit d'aller se faire foutre. Son trône se renverse en arrière, il disparaît soudainement, me laissant seul en haut de l'Olympe. Merde."

Ça reste à la limite du "trop ordurier" ; l'après-midi avec l'expérience homosexuel aussi, chacun de ses évènements du texte pourrait servir de base à un poème, mais la narration pèle-mèle en fait plutôt un article de blog tel quel, sans vraiment de recherche poétique.

   LeopoldPartisan   
23/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un sacré melting pot d'un peu de contre-culture rock allant de Morrisson à Judas Priest mitonné à un zeste d'héroic fantasy sur fond de mythologie grecque et de anté-christianisme.
Un pur héros à qui même Rambo et Schawrtzie ensemble n'oseraient se mesurer, ni de valeureux gaulois adeptes d'une certaine potion.
Un bad trip ingurgité dans une soirée où apparement on ne servait pas que de la limondade et nous voilà plongé dans ce parcours effréné. Il y a pas mal d'énergie et de délire pour envoyer ainsi Dieu Lézard (Jim si de là haut tu nous écoutes où nous lit) se faire f... .
Au moins ce genre de texte à le mérite d'exister. Toutefois cela aurait peut être besoin d'un bon lifting pour être un rien plus crédible. Bon souffle quand même.

   Anonyme   
31/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Du bourbon puis du cognac ? On ne se refuse décidément rien quand on est ado.

VIVRE. oui. Par le biais de la défonce ? ça marche sur le moment mais bon...

Cela dit, je verrais d'avantage ce texte comme une dissertation pas mal écrite, bien que ça passe souvent du coq à l'âne sans crier gare !
On peut évidemment mettre ça sur le compte de la frénésie, l'impétuosité, la dispersion et l'éthylisme... Dans ce sens ça se tient.

Il y a tout de même quelques passages qui ne servent à rien, par ex celui où le narrateur se souvient avoir "baisé avec ce mec". Un détail sans importance ? Ben oui. ça arrive ici comme un cheveu sur la soupe. Une pensée parmi tant d'autres qui arrive et puis s'en va. Remarque, pourquoi pas ? Enfin je suis pas convaincu de l'utilité de ce passage.

Pas convaincu non plus par le passage du rêve qui bizarrement me semble trop "terre à terre".Un dieu à tête de lézard et barbe blanche, l'inconscient est parfois un grand farceur.
ça me renvoie d'ailleurs au passage sur la pyramide Aztèque: "J'ai ensuite refermé mon cœur et l'ai remis à sa place" ça c'est quand même lourd comme idée non ?

Bon ajoutons à cela des passages faciles genre la dernière strophe. Rien de bien neuf. Où celui du Phoenix.

Il y a des passages qui m'ont tout de même bien mieux accrochés, Celui qui parle du rock par ex. ça va vite, les phrases sont courtes. C'est vif et nerveux.

Bon dans l'ensemble je ne trouve pas que c'est mal écrit, ce sont juste certaines idées et facilités qui m'ont déplus.

Sinon, tout est là : jeunesse, défonce, amours, musique, révolte, descente et questionnements.

   Anonyme   
4/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Écrire sur le rock, par le rock et pour le rock est un exercice difficile je pense. et éviter les écueils classiques liés à cette littérature l'est encore plus.

Et dans ce texte malheureusement je retrouve l'ensemble des poncifs du genre: le joint, l'alcool, la transe, Jim Morrisson en Lizard King, le sexe homosexuel et j'en passe. Il me manque à vrai dire la coke et l'héroïne et le panel serait complet.

Le style n'est pas mauvais, assez fluide, mais cela ne suffit pas à faire un texte correct. Il faut je pense déverser de la rage dans ce texte, de la colère, du désespoir aussi.

Bref, lui insuffler ce souffle que le rock balance en pleine tête, quand les guitares hurlent. Pour moi, mais c'est un avis, ce texte n'a pas assez de sueur et d'hormones.

Et pourtant la poésie punk existe.

A retravailler!

   Anonyme   
5/4/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Euh...

Bon alors par quel bout le prendre. C'est pas très poétique, trop terre à terre et trop peu imagé, trop dans le dit, trop dans l'explicatif pur et ces passages "danse pour moi baby..." euh, tu t'es pris pour Tragedy?


Le premier paragraphe qui parle de joints est trop explicite et très naif à l'image de ces phrases :

Profonde inspiration – il n'y a pas que du tabac dedans. Le petit démon disparaît.
Les cœurs battent plus fort, les pensées tanguent. Un rire sonore éclate.

Le reste... bon moi j'aurais mis ça en nouvelle, en réflexion dissertation, parce que malgré des tentatives de phrases poétiques, ça manque cruellement de valeur poétique ajoutée. Pour moi c'est plutôt une forme de soliloque sous influence des petites cigarettes avec pas que du tabac dedans, un délire d'adolescent... oui ça peut être intéressant... mais là, non, désolé.

C'est pas très bien écrit, ça se veut apparemment intellectualisé, bilingue (mdr) et ça donne un résultat final terriblement cliché et à la limite de l'humoristique du coup, ce qui n'est pas l'intention de l'auteur je crois.

Bref, loin d'être convaincue, je pense qu'il y a tellement de retravail pour que ça entre en catégorie poésie, qu'il vaut mieux tenter en nouvelle ou tout réécrire...

Merci et bonne continuation.

   Anonyme   
19/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Pour moi ce texte n'est pas une poésie, pas du tout même.
Sinon n'importe quel texte non rimé et pas mis en forme serait de la "poésie en prose", ce qui n'est pas le cas à mon avis.
C'est une espèce de "réflexion" si on veut, bon.
Ou plus vraissemblablement une sorte de nouvelle "autobiographique".

Le texte en lui même n'est pas forcément inintéressant mais l'expression est maladroite tout de même, pas mal de lapalissades: "nuit noire", "rire sonore" (je connais pas de rire silencieux), "Phénix... renaître de ses cendres" etc..
Beaucoup de répétitions aussi que j'ai la flemme de relever.

Sinon c'est sexe, drogue et rock n'roll... Mouais. (pardon: yeah)

   Anonyme   
19/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
"Oh fuck."

De la littérature emo, version 70's ! ... Blague à part, c'est mignon, mais extrêmement maladroit globalement. Qu'il s'agisse des "cigarettes roulées avec pas que du tabac dedans", des paraphrases boiteuses pour désigner une simple flamme, les passages begbederiens "Je frotte mes yeux piquants d'insomnie, lis un SMS et souris." D'autres peuvent être apparentés à du rap "Oh bébé, je veux sentir ton corps contre le mien. Oh bébé, danse avec moi." ou encore, mon préféré, du RNB :

YEAH.

Ca se veut trop dans la lignée de "L'herbe bleue", mais c'est naïf. Déconstruit à l'excès, un 'vocabulaire choc' adolescent, de la rébellion, de l'amour, de l'alcool, de la drogue, du sexe, de la désillusion ... Aucun fil conducteur.

Bêtisier :

"j'emprunterai le grand chemin vers l'Abîme avec classe et je réserve mon plus beau sourire à Satan."

...

Néanmoins, la lecture de ce texte m'a bien fait rigoler, mis de très bonne humeur. Je ne peux même pas dire que je n'aime pas - je trouve ça délicieusement 'unrealistic', puéril, sucré, attendrissant. Merci à l'auteur.

   Reggio   
19/4/2010
Genre de texte que j'apprécie pour en avoir écrit. Beaucoup.
J'ai dû vite me rendre compte que si les écrire me fait un bien fou, peu de gens s'y intéressent.
Donc, je ne sais pas si ce texte avait besoin d'être publié, même si je suis persuadé qu'il fallait qu'il soit écrit.

Personnellement il m'intéresse (et mériterait d'être paufiné), si tu veux en discuter, tu as mon mp.

   Damy   
22/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bedots, bourbon, cognac, bière, rock et ptit pépé psychédélique (comme ma deuch): "Les pensées tanguent", ça me connaît!
40 ans en arrière!! Une lecture de jouvence, un peu comme une BD de Fluide Glacial.
Mais ça me fait penser aussi aux bobos et à la tchi-tchi bourgeoise outre-méditerranée...
C'est vrai, ça manque de poésie et d'actualité. J'aurais vu ça plus goth ou punk et plus coke et sans morale (bien que je sois trop vieux, trop sage et trop embourgeoisé pour faire de bonnes références à l'actualité de ce genre. J'ai des enfants...).

J'ai bien aimé le passage où il se prend les pieds entre les extrêmes contraires, mais c'est un peu short dans l'ensemble. J'ai pas trop kiffé les Aztèques et l'Olympe (il devait être complètement jeté par son tarpé!...).

"La liberté s'achète. Le prix? Celui de la souffrance". C'est ben vré!! Tant d'hommes et de femmes sont morts la tête froide pour la conquérir et elle est si fragile que...

Il y a quand même un style ("fuck", "merde"...), du rythme ("hard as a rock"), de la grandiloquence ("je ne partirai pas sans...").

C'est pas tout à fait relou, bouffon...


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