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Poésie néo-classique
kobane : Cher Ralph
 Publié le 20/04/10  -  19 commentaires  -  1295 caractères  -  238 lectures    Autres textes du même auteur

Histoire d'un coup de foudre.


Cher Ralph



Cher Ralph

Tu rentres dans ma vie après le grand départ
De ton prédécesseur qui rendit mon cœur triste
Et les larmes brillant au fond de mon regard,
Me faisant oublier que malgré tout j’existe,
Viennent de s’assécher.
Sans avoir à chercher
Auprès de toi cher Ralph, le hasard m’a conduite.
Tu sus lire en mes yeux
Que nous serions heureux
Et qu’à cette rencontre il fallait donner suite.

De toi Ralph, à présent je ne peux me passer,
Près de moi chaque jour et la nuit dans mon rêve
À tes côtés je suis, sans jamais me lasser.
Au cours de ton sommeil, qui se poursuit sans trêve,
Je te sens confiant,
Aux anges, souriant
Et je me dis sans toi comment ai-je pu vivre ?
Je n’ai pas le pouvoir,
À mon gré, de te voir,
Tes poils contre ma joue et ton odeur m’enivrent.

Ensemble nous allons faire un bout de chemin,
Profitons du moment que l’avenir nous laisse.
Si je n’ai pas d’ami pour me prendre la main,
Cela m’importe peu ; lorsque je tiens ta laisse
Tu marches dans mes pas,
Car, tu ne voudrais pas
M’obliger à courir en raison de mon âge.
Sur un autre univers
Mes yeux se sont ouverts
Et je vogue avec toi sur un petit nuage.


 
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   Anonyme   
28/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème tout en douceur, tout en amour, c'est déjà très plaisant à lire je trouve, mais qui plus est si il est écrit avec la coeur ça le rend plus fort encore.

Je n'aurai que peu de critiques à faire, parce qu'un texte comme celui ci ne se critique pas je trouve: mais dans ce vers: "Si je n’ai pas d’ami pour me prendre la main,
Cela m’importe peu ; lorsque je tiens ta laisse"
La ponctuation est un peu maladroite je trouve.

Mais j'aime ce texte d'amour, alors ma remarque n'est que peu de choses.

Bonne continuation!

   Anonyme   
29/3/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Et j'ai ici tout ce que je déteste en poésie, pardon a l'auteur, mais de mauvaises rimes, laisse/laisse? rêve/trêve... bouhouhou

Un ton pleurnichard.
Une psychologie de la vie amoureuse à laquelle je n'adhère pas, je suis vraiment navrée mais rien, vraiment, ne me retiens dans ce poème qui me semble banal, peu abouti, et parfois un peu facile... souvent assez facile, les vers mal ponctués, les phrases un rien bancales... :

"Et je me dis sans toi comment ai-je pu vivre ?
Je n’ai pas le pouvoir,
A mon gré, de te voir ,
Tes poils contre ma joue et ton odeur m’enivrent."


Désolée encore à l'auteur mais je n'adhère pas du tout et n'y trouve aucune Valeur Poétique Ajoutée.

Bonne continuation.

   bulle   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est une Ode qui transpire joliment. (bis)

La découpe des trois passages (strophe, antistrophe, épode) est bien respectée.
C'est une structure assez peu utilisée qu'il me plaît de rencontrer (à nouveau).

Les lignes sont délicates et élégantes, et l'expression est bien menée. L'harmonie est présente tout du long..

C'est un thème très personnel qui s'entend ici, par le sujet "compagnon-accompagnant" (à quatre pattes).. Un fil de vie qui se déroule, en toute simplicité.

Les mots portent la sensitivité et la sensibilité.
Il ne m'en faut pas davantage pour être touchée.

   ristretto   
2/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
question forme : j'ai trouvé la première phrase ..interminable.
"Je n’ai pas le pouvoir,
A mon gré, de te voir ," je n'ai pas bien saisi le sens de ce passage.

pour le fond, pourquoi pas ? mais cela ne me touche guère.

désolée, pas d'atomes crochus entre ce poème et moi.

à bientôt

   Anonyme   
21/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Est-ce bien sérieux ?
Je ne sais pas si ce poème se veut tristounet ou espiègle.

Je suis très mitigé.
Enfin de toute façon, déclarer un tel amour à un chien (si ce n'est pour rire) ne relève pas du raisonnable.

Et dans le cadre d'un poème qui par certains passages révèlent un ton (à peine dissimulé) grave, je trouve ça plutôt triste. La solitude pesante, plus aucune relations (en tout genre), avoir pour seul ami, le chien.

Non franchement, plus je lis et plus j'oscille entre deux humeurs.
En ce sens, c'est assez subtil.

   Anonyme   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Vi bon, il s'agit de l'amour pour un toutou si je comprends bien.
Moi aussi j'aime les animaux mais je trouve cela un brin exagéré, la "personnification" va (un poil uh uh) loin à mon goût.

Le texte en lui-même n'est pas mal écrit, assez linéaire et sans surprise mais ça se lit.

Sinon, pas plus convaincu que cela.

Bonne continuation.

   Anonyme   
20/4/2010
Edité

   ANIMAL   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Je vois ici un hommage d'un(e) aveugle à son chien-guide, le compagnon qui lui permet d'avancer dans la vie comme un voyant ou presque.

Je comprends que dans ces conditions on puisse le personnifier aussi totalement, ce qui aurait semblé exagéré dans d'autres circonstances. Pour ma part, je n'aurais pas donné de prénom mais laissé un "flou artistique".

La forme manque de musicalité à mon goût et certains choix de mots ne sont pas très heureux, par exemple : "tes poils contre ma joue et ton odeur m'ennivrent" (?). On pouvait trouver mieux que "m'ennivrent" et pourquoi pas ajouter un peu d'humour, qui eut été le bienvenu pour alléger le propos.

J'aime bien :

"Sur un autre univers
Mes yeux se sont ouverts"

qui prend là tout son sens.

   Leo   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le simple fait de choisir une forme très classique, mais peu courante, peu facile, bien moins connue que le sonnet ou la ballade, dont les règles ne portent pas seulement sur la forme mais aussi sur le ton et sur le fond, mérite déjà en soi qu'on le relève et qu'on en félicite l'auteur. Ce n'est pas la première ode que kobane nous livre, ce n'est pas non plus celle que je préfère, mais j'apprécie toujours la délicatesse dans l'expression et le respect de l'esprit simple, familier, sans emphase, de l'ode badine, la moins courante des formes d'ode parce que, justement, la moins spectaculaire.

Ici, l'ode repose sur une relation très simple entre un compagnon animal et son maître. L'esprit de l'ode badine interdit la grandiloquence et commande la simplicité. L'auteur y réussit, presque sans effort, en laissant des mots couler naturellement, sans chercher à "grandir" ou exalter cette relation. C'était aussi un piège : trop insister aurait pu induire une autre lecture, beaucoup moins décente. L'auteur ne tombe pas dans ce piège et sait nous maintenir dans le cadre d'une relation affective, mais pas affectueuse. Et ce n'était pas facile.

Un mot rapide sur la technique. L'ode est un genre où l'auteur décide de la structure, qu'il fixe dans la strophe et doit reprendre obligatoirement dans l'antistrophe et l'épode. Ici, l'auteur choisit d'alterner alexandrins et hexasyllabes. En fait, il construit sa strophe sur deux quatrains d'alexandrins, dont le second comporte deux vers à rimes internes (vers 1 et 3). Cette structure, très rythmée, amène une accélération en fin de strophe, comme une respiration qui s'accélère, puis revient à la normale. Deux petites vagues qui viennent rompre l'uniformité d'une mer calme.

On peut traduire cette structure de plusieurs façons, y trouver plusieurs sens. L'un de ceux que j'y vois est l'image du compagnon qui tend sa tête vers son maître, comme pour le rassurer et se rassurer, dans une brève poussée de tendresse. Associée à la rupture de l'antistrophe ("je n'ai pas le pouvoir/à mes yeux de te voir"), cette image, où chacun se rassure et rassure l'autre par sa présence, prend tout son sens et donne à la pièce une beauté simple, familière, quotidienne, et particulièrement émouvante.

Un poème peut-être mal perçu par certains, parce que très difficile à lire, en fait, qui demande à ce qu'on s'interroge, au-delà des mots, sur le sens de la poésie et sur l'apport de la forme au sens et à l'émotion. Mais une très jolie ode à la force et la tendresse entre un aveugle et son chien, qui se termine par deux très beaux vers, porteurs à la fois d'espoir et d'humanité.

Un reproche toutefois : l'auteur maîtrise remarquablement la ponctuation, et ne commet aucune erreur flagrante dans ce domaine. Je comprends d'autant plus son choix de ne pas ponctuer du tout les trois premiers vers, il cherche à précipiter le propos, à montrer la profondeur de la détresse de l'homme ayant perdu son compagnon. Mais je crains que cette précipitation ne soit pas aussi bien rendue que cela était voulu. Une ponctuation plus fine aurait pu augmenter l'intensité dramatique ou améliorer la lisibilité de la deuxième partie de la phrase.

   Pattie   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai pas du tout aimé ce poème. Je le trouve très plat, et les clichés me pèsent, ainsi que les métaphores "faciles" ("qui rendit mon coeur triste", "larmes brillant au fond de mon regard", l'odeur qui enivre...)
Je n'aime pas du tout l'impression produite par le rejet (ou l'enjambement ?) du deuxième vers. La coupure donne une impression de maladresse, ainsi que certaines tournures un peu lourdes ("Et qu’à cette rencontre il fallait donner suite.").
J'aime bien les pirouettes finales, en général (croire qu'on parle d'un humain et se rendre compte à la fin que c'était un chien). Mais là, ça ne me sort pas de l'impression de lourdeur.

   wancyrs   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Le style est assez scolaire, beaucoup de travail à faire encore. Quant à l'essence du texte même, je suis sidéré de voir mettre tant d'amour en un animal de compagnie...

Je me dis des fois qu'on se moque du monde car lorsque je vois des budgets votés pour prendre soin de ces bestioles, on sauverait la moitié des hommes qui crèvent de faim et dormant dans les taudis.

Désolé, j'aime pas

   Anonyme   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je vis dans une région (il y en a d'autres) qui abrite beaucoup de personnes âgées ayant pour seul compagnon un chien ou un chat... Et la solitude. C'est pourquoi je trouve ce poème touchant bien que souriant aux personnifications et transferts qui se font vers l'animal aimé.
Alors on peut gloser, mais un compagnon, même s'il ne parle, sait donner beaucoup d'affection.

   Anonyme   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir kobane ! J'ai lu le poème mais aussi les commentaires qui s'y rattachent... Ce texte, sans doute imparfait par la forme (mais la perfection est-elle de ce monde ?) est écrit avec le coeur et pour moi c'est ce qui compte... Qu'il s'agisse d'un compagnon de solitude, d'un compagnon guide d'aveugle ( certains passages le laissent supposer) je comprends très bien l'attachement que l'on peut avoir pour un animal de compagnie ; veuf depuis de longues années, j'ai moi-même recueilli voilà deux ans une petite chienne abandonnée en bord de mer ! Aussi quand, dans certains commentaires, j'entends parler de zoophilie je suis révolté tout comme me révolte la comparaison faite entre les enfants qui meurent de faim et ces bestioles que l'on nourrit pour rien !
L'un n'empêche pourtant pas l'autre ! Ma chienne mange des croquettes fabriquées à cet effet et ça ne m'empêche pas de voler au secours des plus déhérités tout au long de l'année...
Je sors un peu du sujet mais il y a des commentaires qui me mettent hors de moi ! Voilà ! Ce texte est un texte écrit par une personne qui a du coeur et je l'en félicite... Amicalement ! Alex

   irisdenuit   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un peu mitigée. J'adore les animaux qui selon moi sont plus honnêtes, reconnaissants et fidèles que bien des humains.
Je conçois également qu'un animal soit un grand ami dans les moments de solitude.

Je ressens la bonne volonté, la sensibilité ou peut-être l'humour de l'auteur mais j'aurais aimé plus d'originalité dans le traitement du poème. Des images un peu plus -punchées-.

Je suis partagée......

À une prochaine lecture,


Amitiés, Iris

   Damy   
21/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Enfin un poème intelligible...

J'ai aimé la fluidité de l'ensemble, la simplicité des mots choisis et donc la simplicité délicate de cette déclaration d'amour.
J'ai apprécié qu'il y ait une ponctuation, même si parfois elle laisse à désirer.
Je ne vois rien à dire concernant la syntaxe.
J'ai aimé aussi la qualité des rimes tantôt croisées, tantôt plates, tantôt embrassées. Le fait que le poème démarre par des rimes croisées et finisse par des rimes embrassées ne me semble pas relever du simple hasard dans le déroulement de la déclaration.

J'ai moins aimé:
"Je n'ai pas le pouvoir, A mon gré, de te voir," Cela laisse supposer des rencontres occasionnelles, alors que:"Près de "moi" (toi?) chaque jour à tes côtés je suis".

Personnellement j'aime bien les chiens, mais ils restent des amis, pas des amours.

J'étalonne mon évaluation, toute subjective, à mes dernières lectures.

   jasmin   
22/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Désolé, mais ce texte m'a un peu choqué.

Tu sus lire en mes yeux
Que nous serions heureux
Près de moi chaque jour et la nuit dans mon rêve
Je te sens confiant,
Aux anges, souriant

Je trouve ces mots une peut trop exagérer pour qualifier la relation en le maitre et le chien.

Les rimes sont un peu simples et le texte m'a laissé assez froid.
Merci quand'même.

   David   
25/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Kobane,

J'ai vu les deux versions de ce poème et à chaque fois j'ai ressenti la même évidence, ce coup d'oeil de poète sur la véritable nature des choses. Je n'ai pas trouvé cette "nature" rabaissée par la différence de race des protagonistes, ni galvaudée, un peu dénudée peut-être... l'amour, avec la complicité en premier chef, offerte au lecteur en plus le temps du poème, merci.

   Anonyme   
25/4/2010
Rien de choquant dans ce texte. Une simple impression d'enthousiasme trop disproportionné, quelquefois : vers 8 et 9, 15 et 16, et le dernier notamment.
Il faut souligner la belle fluidité des vers.
L'auteur écrit bien, mais d'une manière trop banale (trop peu de figures de style, et, quand j'en trouve, elles ne me charment pas)pour me séduire.
J'ai eu l'impression de lire de la prose rimée, rien de plus.

   Anonyme   
15/3/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Il y a des animaux qui sauront donné bien mieux que certains humains. Je comprends tout à fait ce texte, cet attachement à un animal, j'ai eu un chien que je n'ai jamais remplacé depuis sa disparition, il y avait une complicité sans faille entre nous, il me donnait beaucoup, et encore aujourd'hui il me manque.

Pleinement ressenti, cette phrase qui peut paraître si banale dite souvent "ils ne leur manquent que la parole".

Pour en revenir au texte, c'est le cœur qui s'exprime, cela me convient complètement, je suis touchée, les maladresses apparues ne font que donner, renforcer la profondeur de ce poème, il est vrai, sincère et c'est un atout indéniable à mon ressenti.


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