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Poésie libre
newman : À ma petite
 Publié le 02/05/14  -  13 commentaires  -  2161 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

Lettre restée sans envoi.


À ma petite



Viens petite,
Je t'emmène faire tes premiers pas
Ceux où tu tâtonnes, où tu cherches ton équilibre
Quand les autres autour de toi applaudissent
Pour couronner ton succès


Viens petite,
Je t'emmène te promener
Faire tes premières découvertes
De choses inconnues
Que tu n'as jamais vues, jamais senties


Viens petite,
Il nous reste encore du temps ce soir
Demain tu n'as pas école,
Tu peux te coucher plus tard
Et contempler admirative le beau feu d'artifice
Éclater dans le ciel ses couleurs magnifiques


Viens petite
Pour une fois, laisse un peu tes amis
Reste avec moi, assis nous deux sur le banc des étoiles
À compter et à deviner leurs noms
Sous l'œil indiscret de la lune enchantée


Viens petite,
Je t'assure, tu es très bien maquillée
Et très joliment habillée pour cette soirée
Tu vas sans doute faire fureur comme à ton habitude
Tu me raconteras comment cela s'est passé


Viens petite,
Me faire un petit bisou, vite fait
Avant de partir en voyage
Tu es à l'heure, l'avion ne s'envolera pas sans toi
Tu le verras ce pays dont tu rêves depuis si longtemps


Viens ma fille,
Ce soir avec ton mari et ton fils
Ta mère et moi sommes seuls ce soir
Ce sera un grand plaisir de se réunir
On aime bien porter notre petit-fils sur nos genoux


Viens ma fille,
Nous aider à tondre le jardin,
Ce n'est plus très facile pour nous
Toutes ces obligations d'entretien,
Une maison si grande


Viens ma fille,
Je suis bien seul maintenant
Depuis que maman nous a quittés
Emportée par cette sale maladie
Sans avoir le temps de me retourner

Je sais que je ne devrais plus pleurer


Viens ma fille,
Une dernière fois, peut-être que plus tard
Tu n'auras plus le temps
Prise par trop de travail et trop d'enfants


Viens ma fille,
Me voir encore, et surtout
Ne m'oublie pas


Ton papa.


 
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   Anonyme   
15/4/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Oui, oui... nous voilà piégés par ce texte empli de beaux sentiments, sincères et que nous sommes sans aucun doute nombreux à penser...
oui, oui...

L'idée de nous faire avancer sans trop le dire dans l'histoire de cette relation entre fille qui grandit et fait sa vie face au père attendri de son enfance au père vieillisant qui dépend d'elle est bien amenée.
j'y trouve seulement peu de "poésie", comment dire, d'imagerie dans ce texte qui devient du coup comme une belle et gentille letttre que nous pourrions tous écrire.

Mais poétiquement c'est un peu court, à mon désir face à ce sujet...

   troupi   
21/4/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce texte ne manque pas d'intérêt, retracer en quelques lignes toute une existence.
Je vois ça plutôt comme une liste de recommandations que comme une poésie.
D'ailleurs l'incipit le dit, il s'agit d'une lettre, et si elle a été sans envoi cela peut vouloir dire que la petite n'a jamais existé ou que le papa a jugés superflus tous ces conseils.
Les mots décrivent bien mais n'emportent pas le lecteur par une force évocatrice comme le feraient des métaphores bien choisies.

   Anonyme   
26/4/2014
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai trouvé ce poème (épistolaire) plutôt touchant. C'est écrit simplement et sincèrement.
Un peu triste au final mais comme on dit c'est la vie...

   Eclisse   
2/5/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour newman.

A la lecture de toute la première partie du texte, j'étais persuadée qu'il fallait le prendre au second degré : que la "petite" était en fait une éventuelle amoureuse et non une enfant.

Arrivée à " Je t'assure, tu es très bien maquillée " me voilà bien confortée dans mon interprétation. Ça n'est qu'au changement de "petite" à "fille" que je me vois obligée de reconsidérer l'ensemble.

Cette confusion m'a empêchée d'entrer pleinement dans le poème.
Je salue néanmoins le choix du sujet.

   Bidis   
2/5/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
L’amour d’un père pour sa fille me semble un thème très propice à poésie. Mais la douceur, la tendresse, la nostalgie, qui cependant transpirent de ce texte, ne suffisent pas. Ce qui manque ici, c’est… la poésie.
Dans cette optique, je verrais les vers de la première strophe disposés autrement :
"Viens petite,
Je t'emmène faire tes premiers pas
Ceux où tu tâtonnes,
Où tu cherches ton équilibre
Quand les autres autour de toi
applaudissent
Pour couronner ton succès."

Dans la seconde strophe, pourquoi ajouter aux « choses inconnues », le lourd et inutile pléonasme du « que tu n'as jamais vues, jamais senties » ?

Dans la troisième strophe, si l’on coupe le dernier vers en deux, on a le temps d’écouter le bruit des couleurs avant de les voir :
« Éclater dans le ciel
Ses couleurs magnifiques »

Pour la quatrième strophe, je ferais la même remarque que pour la première.

Je trouve que la cinquième strophe ne restitue en rien la magie que représentent pour une jeune fille les premiers talons hauts, l’audace d’un décolleté, l’excitation des premières nuits dans un monde d’adulte...
Et c’est comme si cette « maladresse d'écriture » attirait tout le reste du poème vers un prosaïsme terne. « Un petit bisou, vite fait », « un grand plaisir de se réunir », « ces obligations d'entretien », … où est la poésie ?
C'est dommage.

   senglar   
2/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Newman,


Ah :) Apprendre le rêve à son enfant ! La mission est généreuse et admirable... Mais surtout, après, ne pas exiger de retour, ce serait lui montrer la face du cauchemar.

Donné c'est donné ! Reprendre c'est voler ! Lol

Texte sensible, pudique :)

brabant

   leni   
2/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien
un texte simple tendre simplissime

Viens ma fille,
Nous aider à tondre le jardin,
Ce n'est plus très facile pour nous
Toutes ces obligations d'entretien,
Une maison si grande

Une tranche de vie écrite à la plume du coeur
Merci à vous
Leni

   Anonyme   
2/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Newman

Il y a des lettres comme des élans que freine la pudeur. Quand elles ressortent à la lumière et secouent leurs poussières, le papier apparaît un peu jauni, froissé de nostalgie.
C’est ainsi que j’ai pris ce poème, comme une bouffée de temps filé au rythme incessant des pas qui éloignent. Viens petite…

Merci pour le partage

Cat

   Robot   
2/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je trouve ce texte trop volontariste dans son désir de provoquer l'émotion et à cause de cela il manque son but poétique. Et puis la construction m'apparaît chaotique. C'est loin de votre "Claudie" que j'avais apprécié.

   widjet   
3/5/2014
 a aimé ce texte 
Pas
Désolé, c'est trop pauvre en poésie et trop riche en glucose. Ultra convenu. Choix des mots, des tournures, bref, trop peu pour moi.
Sans doute très sincère, mais toutes les bonnes intentions ne font pas toujours (voire pas souvent) de bons textes.

En plus lui demander de tondre le jardin (alors qu'elle a un mari pour ça), c'est franchement salaud ! :-)

Widjet
(auteur papa-super-poule-pourtant)

   Anonyme   
3/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Newman,

Après l'avoir lu 2 fois, votre poésie, à prime abord un peu simpliste (ce n'est pas un reproche) certes - et m'ayant par moment fait penser un peu à du Prévert -, m'a vraiment séduite.

J'ai tout d'abord trouvé l'idée très originale. Evoquer ainsi les périodes importantes de la vie d'un père par rapport à son enfant à chaque strophe m'a beaucoup plu. J'avais cette agréable sensation de passer d'une saison à l'autre. Pour ceux qui connaissent, ça m'a fait un peu penser à ce film magnifique de Kim Ki-Duk, "Printemps, été, automne, hiver… et printemps".

Ensuite, au fur et à mesure de ma lecture, j'ai ressenti ce dégradé que la vie malheureusement réserve à chacun d'entre nous, qu'on le veuille ou non. Tout d'abord la découverte, les premiers pas. Puis vient la joie. S'ensuit alors une certaine nostalgie qui s'installe lentement et pour finir, s'implante un sentiment de tristesse voire de mélancolie...et parfois voire bien souvent de regrets. Le fameux "Aaah si c'était à refaire..."

Selon mon opinion, il n'est pas forcément nécessaire de faire de la vraie poésie pour toucher le coeur du lecteur. D'ailleurs, nous sommes en droit de nous demander, qu'est-ce-que de la vraie poésie ? Où commence-t-elle et où termine-t-elle ? Et puis, y a-t-il vraiment une règle ? La poésie ne s'apprend pas, elle se vit, tout simplement

L'Amour d'un père envers sa fille est selon moi, de la poésie à l'état pur. Après, comme le dit si justement l'adage populaire, chacun y voit midi à sa porte. Mais pour moi, peu importe les mots ou les tournures qui ont été utilisés, le principal est de faire grouiller quelque chose, quelque part dans mes entrailles. Et lors de la lecture de votre poésie Newman, cette mission fut portée à bon terme.

Merci pour votre partage !
Olivier

   Francis   
3/6/2014
Nul besoin de mots savants pour traduire poétiquement ce fil ombilical qui unit un père et sa fille ! Un père, une fille; séquences en noir et blanc, séquences en couleurs et le temps qui file, qui file...
Je suis aussi l'acteur de ce film avec pour partenaire ma Lætitia.
Sensible à la progression du scénario !
Francis

   margueritec   
22/6/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce texte qui relate toute une vie, réaliste, aurait mieux trouvé place dans une autre catégorie du type nouvelle. Pas d 'images, juste une narration, vraie, touchante mais sans émotion poétique.


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