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Poésie contemporaine
newman : Zéphyr
 Publié le 18/03/14  -  4 commentaires  -  1233 caractères  -  92 lectures    Autres textes du même auteur

Un texte sur les derniers événements climatiques.


Zéphyr



Ça pleure un peu dans le bastringue
Du côté de chez Mari-nette
Les pieds dans l'eau et dans leurs fringues
Ça pue la houle et la tempête

C'est du chagrin qui coule à Brest
Dans un couloir de port noyé
Quelques rafiots qui font la sieste
La coque noire tout éventrée

C'est pas pour rien que tu voyages
Mister the wind au souffle court
Par ci par monts dans les villages
À tout rafler sur ton parcours

C'est le début d'une nouvelle ère
Celle des pluies suintant la peur
Perlant le cœur de l'atmosphère
Et s'inondant au fil des heures

Le sable rougit sous la lune
Et s'éparpille dans le vent
Sur une ville aux restes diurnes
Plongée dans un rêve d'antan

Des sapins qui font la planche
Brisés à l'ouest au fond des landes
Penchent leur tronc et se débranchent
Avant que l'écorce ne fende

Du sud-est jusqu'en Italie
C'est la mer bleue qui met les voiles
Change sa vague sous un ciel gris
Pour les voiliers qui se dévoilent

Et puis dans une église triste
Un peu de lumière blafarde
Tamise le long corps du Christ
Où quelques fidèles cafardent


 
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   Anonyme   
23/2/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonne idée que d'écrire sur ces phénomènes.
j'aime beaucoup les trois premiers paragraphes, avec leur ton musical et maritime.
Les deux suivants me semblent moins harmonieux, moins alertes, et ressemblent un peu à un état des lieux.
" Avant que l'écorce ne fende" me semble lourd.
"Du sud est jusqu'en Italie" pas très agréable à l'oreille.
"Et puis" semble se trouver là pour parvenir à l’octosyllabe.

Globalement une lecture plaisante, merci.
Éclaircie

   Robot   
23/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Contemporain, c'est sûr.
Ce poème, qui à voix haute se déclame comme un slam a franchement du peps et ça houle.
Mais, pour souligner le tragique des évènements qui sont le thème c'est presque trop dansant.
"Des sapins qui font la planche
Penchent leur tronc et se débranchent"
Ici, on a l'image et le rythme.
Heureusement, le dernier quatrain vient tempérer cette ambiance.Si l'avant dernier quatrain m'est apparu plus faible, (voiles - dévoilent) j'ai apprécié l'écriture de l'ensemble.

   Anonyme   
11/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime bien l'idée de débuter dans un bastringue et de terminer dans une église.
Finalement, devant les éléments, tout le monde est logé à la même enseigne.
Très bon texte.

   Lulu   
20/3/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Je dirais assez bien dans l'ensemble pour la composition. Les images passent bien. Je trouve dommage cependant que l'on arrive sur "Ca pue la houle et la tempête". Je n'aime guère les démonstratifs généralement, trop lourds, à mes yeux, mais ici un "Ca sent la houle et la tempête" serait tout de même mieux passer.

A partir de "La lune rougit dans le vent"... on passe à autre chose. C'est beaucoup moins lourd. Les démonstratifs ne sont plus. J'ai bien compris que la tempête était forte et méritait une forme d'insistance, mais je ne la trouve pas indispensable. Elle pouvait se faire plus discrète. Elle n'en aurait été que plus riche.

Mon avis est très personnel. Il n'engage que moi.


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