Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
nico84 : Élémentaires – Confrontation - La Tornade
 Publié le 18/01/08  -  4 commentaires  -  1044 caractères  -  36 lectures    Autres textes du même auteur

Le contact laisse place à l'affrontement, l'élément se montre à l'image de la mère Nature, sauvage. Elle tournoie et fonce sur sa proie, l'Homme.


Élémentaires – Confrontation - La Tornade



Tel un prédateur,
Tu avances doucement,
Pour ne pas faire peur,
À la proie qui attend.

Ton calme est trompeur,
Tu emportes tout à portée de vent,
Dans ton tourbillon ravageur,
Les proies souffrent dans ton manège de sang.

La fuite est la seule solution,
T’attaquer serait une condamnation,
La gravité fuit les objets,
Quand ils se font emprisonner.

Mais je n’ai plus le choix,
Je ne peux plus t’échapper,
Je fais face au danger,
En attendant la prise invisible de tes doigts.

Et dans des gestes automatiques,
Je m’enfonce, tournant vers ton cerveau,
Je croise mille morceaux qui se comportent en couteau,
J’ai combattu, sans gloire, ta force maléfique.

Mais, à terre, tandis que j’agonise,
Tu rejettes ton dernier souffle,
Tu es mort et moi j’essouffle,
Dans un dernier sursaut, je réalise,
Que j’ai réussi à m’échapper de ton emprise,
Je m’éteins victorieux dans une dernière brise.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
18/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oui, joliment exprimé. Quelques réflexions peut-être... "Tu emPORTEs tout à PORTEE de vent" La répétition de "porte" pourrait être évitée, d'autant plus que cela revient une nouvelle fois dans:"Je croise mille morceaux qui se comPORTEnt en couteaux. Ce que je trouve beau à présent:"J'ai combattu sans gloire ta force maléfique", "Je m'éteins victorieux dans une dernière brise" entre autre. Le rythme pourrait être amélioré en raccourcissant certains vers, dans l'ensemble ça me plaît.

   Lariviere   
18/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
D'accord avec Notrac, pour les améliorations à fournir sur cet "poéticoélément"...

Il y a déjà dans ce poème, une puissance plus palpable et une écriture plus fine, mieux maitrisée.

Le troisième quatrain, en l'état, est inutile et alourdit l'ensemble. Le cinquième et avant dernier quatrain est très bon.


Je ne rajouterais rien, si ce n'est ce vers que j'aime particulièrement :

"Les proies souffrent dans ton manège de sang."


En progression, Nico !...

Continue !

   calouet   
20/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Pas mal, du tout. Quelques jolies images, relevées plus haut je crois. En plus, au rayon sympa, j'ajouterais ce vers "tu es mort et moi j'essoufle"... plus que limite niveau français, mais c'est justement ce petit dérapage qui m'a donné du grain à moudre, niveau imaginaire. Et ça, c'est vachement bon signe.

Pour ce qui est moins bon, ça n'est pas plus facile, je vais quand même te proposer 2-3 choses : parfois, je trouve le rythme un peu cassé par des vers longs, qui auraient gagné à être plus concis, comme "Je croise mille morceaux qui se comportent en couteau," (idée excellente, ça, d'ailleurs)... Déjà le "Je" fait suite à beaucoup d'autres, certains très rapprochés, c'est pas génial. Et puis tu aurais pu la jouer plus simple au lieu de "qui se" qui est un peu lourd. Au final, ça pourrait faire un truc du genre "croisant mille morceaux, autant de couteaux"... Enfin ça c'est ton affaire, c'est toi qui voit!

   clementine   
21/1/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
C'est ( pour l'instant, mon préféré) peut être aussi parce que la violence de cet élement me captive autant qu'elle m'angoisse.
Ton poème est fort, il nous plonge dans cette tornade et se joue de nous.
Bien sûr comme te le dis Larivière, il y a quelques maladresses mais l'ensemble est beau, et certains vers sont magnifiques.


Oniris Copyright © 2007-2023