Dispersions anarchiques dans l’espace,
De jets ardents éjectés de rage,
Du sous-sol en fusion, qui se lasse,
De cette condition sous la terre, sous les nuages.

Pression qui s’accroît chaque seconde,
Fureur grandissante sous tension continuelle,
Patience dévorée de cet élément naturel,
Enclenche le monstre et sa lave qui inonde.

Des boules incandescentes,
Amorcent leur mortelle descente,

Terreur de tout être vivant devant cet inconnu,
La vie s’écarte face à cette avancée continue.
Figée un instant par la peur, et l’admiration du feu en mouvement,
Figée par la lave, dans le temps,
Expression hurlante de son emprisonnement,
De la statue, vidée de ses sentiments.

La lave s’engouffre à travers les victimes impuissantes,
Punition ultime et sanction éclatante,
Elle laisse à la vue quelques proies pétrifiées,
Par le bâton impitoyable, de la nature, ainsi vengée.