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Poésie classique
nicotine : Le duel
 Publié le 03/04/11  -  19 commentaires  -  439 caractères  -  492 lectures    Autres textes du même auteur

...


Le duel



Sur ta langue, un juron ;
Sous ton jupon, ma langue
Nargue l'humide gangue,
L'écarlate fleuron.

"Franchis le rubis-con,
Prisonnier de la cangue,
César au front exsangue,
Hâbleur, piteux gascon !"

Me dis-je, plein de fièvres,
Le nez entre ses lèvres
Et l'esprit tisonné.

"Entends battre la forge
Du tréfonds de sa gorge ;
Mon vieux, l'heure a sonné !"


 
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   Maëlle   
24/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
poème licencieux plutôt bien tourné, rythmé, hableur, dans la tradition du genre.

Un bémol pour "cangue". Je ne connaissait pas le mot, et ne vois pas bien ce qu'un pilori vient faire là dedans.

   Lunar-K   
3/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il me semble qu'il y a une incohérence au niveau des personnes employées. La première strophe désigne la femme par la deuxième personne, mais le reste est écrit à la troisième... C'est plutôt dérangeant, et je ne trouve rien pour expliquer ce brusque changement. J'en conclus donc à une inattention de l'auteur...
Sinon ce n'est pas mal écrit du tout. Une présentation assez originale des ébats sexuels sous la forme d'un duel, d'une bataille. J'aime beaucoup ce "rubis-con", très bien trouvé.
Un chouette poème dans l'ensemble, mais, malheureusement, cette incohérence relevée plus haut me gêne terriblement.

Edition :
Suite aux explications de l'auteur, je me rends compte que ce que j'ai d'abord pris pour une incohérence n'est en fait dû qu'à une maladresse. La première et la troisième strophe ne se situent pas sur un même niveau du discours et donc l'emploi de la seconde personne dans la première et de la troisième dans la seconde (suis-je bien clair ?) n'est en rien contradictoire. Toutefois cela mériterait d'apparaître plus clairement, d'une manière ou d'une autre, afin d'éviter cette confusion qui n'est pas si évidente à dévoiler.

   Anonyme   
31/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Et bien la grivoiserie peut aussi donner quelque chose de drôle! Bon ce n'est pas le poème du siècle ou même de l'année, mais il y a quelques belles trouvailles: "Franchis le rubis-con,
Prisonnier de la cangue,
César au front exsangue,
Hâbleur, piteux gascon !"" cette strophe en enlevant le rubis con par contre un peu évident.

Le reste est correct sans être excellent, un peu plat je trouve sans grosse envolées.

   Anonyme   
3/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé ce texte, bien troussé, bien enlevé. Les tisons sont-ils refroidis ? Merci pour cette lecture revigorante.

   Anonyme   
3/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Ah ouais, la classe ! Mis à part le "rubis-con", que je trouve facile (je n'aime guère les jeux de mots), j'aime beaucoup le rythme nerveux de ce poème à la forme impeccable. Et chapeau, parce que d'ordinaire je trouve justement les hexasyllabes lassants.

Pourquoi une virgule après "rubis-con" ?

Par ailleurs, je croyais que dans la catégorie "classique", les diérèses étaient obligatoires, or il y a une synérèse sur "fièvres". Les diérèses sont-elles à la discrétion de l'auteur, en catégorie classique également ?

   Pascal31   
3/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Franchis le rubis-con (...), César au front exsangue"
Franchement, il fallait oser ! Excellent !
Un poème licencieux, qui dit tout sous son enrobage d'images 'bien comme il faut'.
Un détail : "plein de fièvres" (ça fait bizarre, ce "fièvre" au pluriel).
A part ça, c'est bien dit, c'est bien fait : le duel est largement gagné.

   Anonyme   
3/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Grivois et rigolo, j'ai bien aimé. Le premier quatrain est impeccable. Un poème qui colle bien avec l'arrivée du printemps et la montée de sève.

   Charivari   
3/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime la fougue, le rythme du poème et la manière dont est traité le sujet. Il y a de jolis jeux sur les sonorités, comme la première strophe, qui fait démarrer le texte en trombe et annonce le reste. Hélas, la suite du pòème n'est pas à la hauteur de cette première strophe, selon moi, et le "rubis-con", j'ai trouvé cela très très maladroit comme calembour.

   Anonyme   
3/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Attirée par le titre, suite au forum etc. Il semblerait que je lise plus volontiers votre poésie que vos interventions.

J'ai apprécié, moins le second quatrain où je trouve dommage le jeu de mot sur le rubis-con, même si je le comprends d'un stricte point de vue de la langue huhu le calembour en soi, et où je trouve les vers moins naturels. D'ailleurs, je le trouve même lourd au niveau de la ponctuation comparé au reste.

Reste ma foi bien tourné. Au premier quatrain, la répétition de langue est agréable, le ton est bien posé. Je pense que c'est avec le dernier tercet la strophe la plus aboutie.
Le premier tercet me plait beaucoup, même si le pluriel à fièvre (logique attention, je sais) me convainc moins, me semble artificiel, pluriel pour la forme.
Le tercet de clôture est juste bien... quoique j'ai d'autres mots que forge pour la rime avec gorge qui me viennent et pourraient peut-être... enfin, choix de l'artiste, respect.

La prosodie respectée (en gardant ma réserve sur fièvres) les rimes sont suffisantes à riches (bémol sur juron/fleuron) et les alternances de consonnes dures et douces ainsi que les choix lexicaux sont majoritairement agréables.
C'est sympa, leste, impertinent et suffisamment épuré pour être cohérent. Pas original mais vraiment agréable.

   Anonyme   
3/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien
De bonne facture et en effet traditionnel du genre. Goûteux, fleuri, osé sans ostentation. Les deux premiers vers sont particulièrement... accorcheurs !

"Sur ta langue, un juron ;
Sous ton jupon, ma langue"

   MarionTouvel   
4/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Rien à redire, un poème de très bonne facture.

Des rimes travaillées, une cohérence d'ensemble (thème central, images employées, déroulement du poème), un vocabulaire "léché" (avec un mauvais jeu de mot... pas celui du texte, qui colle bien avec sa tonalité d'ensemble et qui est bien trouvé à mon sens. Bref) et une ponctuation soignée.

Élégant, sobre et grivois à la fois. Chapeau bas.

   wancyrs   
3/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Agréablement surpris de constater qu'il y a des gens qui utilisent ce style - qu'à une certaine époque n'était usité que par des personnes très correctes, - pour parler des choses qui se chuchotent. Je déplore juste cette alternance de personne, pas assez maîtrisée, et j'aurai vu : Du tréfonds de ma gorge ; cela aurait eu plus de sens.

Wan

   pieralun   
4/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le forum lancé il y a peu, trouve une forme de réponse il me semble: un thème rare pour un style peu usité.
J'ai bien aimé.
Le premier quatrain est vraiment excellent: malgré l'image un peu hard qu'il suscite, il coule naturellement, fluide
Par la suite, certains vers, le jeu de mot, semblent être là pour servir le thème en oubliant un peu le poème
Je félicite l'auteur

   Anonyme   
4/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour ! Bien écrit, osé sans tomber dans le vulgaire, j'ai apprécié avec toutefois un bémol concernant la compréhension du second quatrain et particulièrement de la cangue...
Amicalement. Alex

   Anonyme   
4/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Voilà un petit bonbon bien sympathique !
Moins équivoque que les sucettes à l'anis d'Annie (Gainsbourg), ce qui le rends sans doute moins durable dans ses effets. On prends, on savoure, on jette.
"franchis le rubis-con ( un peu poussif)...etc" une femme qui est capable de telle tirades pendant cet exercice de langue vivante c'est qu'elle "s'emmerde un peu en baisant " (brassens) non ?

   Anonyme   
5/4/2011
Commentaire modéré

   Miguel   
6/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Hé bé ! Cela ne laisse pas d'être évocateur et un brin excitant. Renoir disait que pour reconnaître la perfection de ses nus, il attendait d'avoir envie de les pincer. C'est fou comme on a envie de pincer (on ne sait trop quoi) à la lecture de ce petit poème. Bravo

   mraya   
13/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème excitant, qui danse et fait tourner la tête. Mélange réussi de termes littéraires et courants. Un rythme entraînant, entre la ritournelle et le slam. Première strophe particulièrement réussie. Ai moins aimé la deuxième. "Cangue"?

   David   
13/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Nicotine,

Les deux premiers vers sont assez percutant, en moins de sons que de mots, tout est dit, mais il en reste un peu à savourer. Notamment, je me demandais qui fut fait prisonnier de cette "Cangue", des bras enserrés par des jambes, ou bien des jambes enserrées par des bras ?

Bien qu'il n'y ait pas dialogue véritablement, plutôt un dialogue intérieur, il y a une image absurde, dans le contexte, de "tête à tête" dans cette scène, induite par ses "pensées pour soi-même" il me semble, qui n'est pas si incohérente que cela.

   Anonyme   
7/5/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Ce genre de texte me laisse de marbre, dans l'ensemble ils se ressemblent tous, ils sont ce côté "accrocheur", que je n'aime pas. Les mots employés sont là pour étayer mon appréciation, dans ce jeu amoureux à la démonstration tapageuse

Le titre "Le duel" ne semble pas pour ma part correspondre à l'écrit, il s'agit là, débats amoureux, rien qui ne semble par les mots, faire état d'un quelconque échange l'un contre l'autre, mais plutôt l'un avec l'autre.


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