Hommage ?
Hommage à la mort du mal, du méchant, oui.
Pourquoi se cacher derrière les femmes battues pour parler de votre vision positive de la loi du talion ?
La mort lorsqu'elle est mise entre les mains de la justice sans jugement n'a aucune crédibilité.
Ici, vous ne rendez en rien service aux femme battues, tout au contraire.

domi

Il s'agit d'un poème bien écrit sur un sujet dramatique.
J'ai quelques problèmes avec la seconde strophe. Faut-il comprendre que la narratrice compare ses années de souffrance au tour de chant d'une cantatrice. Pour connaître quelques cantatrices, je peux affirmer qu'elles ne sont jamais aussi heureuses que lorsque vient leur "tour de chant". Mais ici, je chicane.
J'ai bien aimé la lecture de ce poème.

Bonjour,

Apparemment la mort ne fait pas que des malheureux.
en ce qui concerne le poème je l'ai trouvé bien écris,
équilibré sauf a la fin où on perd la rythmique des quatrains.
sinon joli travail

Bonjour,

Un sonnet dans les formes pour un tel thème, je trouve que c'est osé et bien vu. Ensuite, ce choix amène un risque: que la forme contraigne le souffle voulu par le fond.

C'est un peu ma critique, quant à ce texte qui joue la carte de la légèreté pour un thème lourd de sens, mais ne parvient jamais à émouvoir le lecteur. Au final, c'est plat, même pas drôle.

Dommage.

Donald

Ce que j'aime dans ce texte, c'est qu'il se déclame comme un monologue de tragédie.
Un petit côté Bérénice.

Bonjour Olivier,

Ici, avec ce sujet, vous marchez sur des braises !
certes, l' intention est louable, mais si l' hommage est heureux quand meurt le tortionnaire , il est encore des femmes qui ne seront jamais veuves parce que mortes bien avant sous les coups !
Le poème est bien fait, mais pour moi, ne fait pas avancer le schmilblick ! ( le thème n' est pas simple !! )
Merci pour le partage

Bonjour Olivier549,

je trouve étrange de se réjouir d'une mort, quelle qu'elle soit. Mais j'ai trouvé ce poème bien écrit, clair et fluide. C'est là tout son mérite.

Pour ce qui est du fond, je me représente assez cette veuve joyeuse et comprends sa libération. Vivre enfin, cela devrait être possible pour toutes les femmes victimes sans qu'elles deviennent veuves pour autant.

Bonne continuation.

Bonjour

J'adore cette ambiance de veuve joyeuse tellement réaliste.

Et c'est bien écrit ce qui ne gâte rien.

J'aime bien les deux derniers vers du premier quatrain, entre autres.

L'inversion inoui bonheur est mal venue et fait un peu rime.
Il eût mieux valu, peut-être, une rime entre inoui et oui, éventuellement.

L'agencement du second tercet doit être amélioré.

Malgré ces quelques broutilles, j'aime bien ce texte
avec son message jubilatoire.

"Dans la jungle terrible jungle,
Le lion est mort ce soir.
Viens ma biche, viens ma gazelle,
Le lion est mort ce soir." (Henri Salvador).
Qui ne se réjouirait pas de la mort du dictateur, qu'il soit empereur ou mari violent ? Certaines épouses malmenées finissent par tuer leur mari violent, c'est rare, mais cela arrive parfois.
Malheureusement, le fait d'avoir "rampé comme un serpent" de longues années ne prédispose pas au bonheur immédiat dès la disparition du conjoint. Certaines empreintes psychologiques doivent être effacées, avec le temps et le travail sur soi.
Si l'on en juge par les précédents commentaires, votre texte a le mérite d'attirer l'attention et de faire polémique, ce qui est mieux que de provoquer l'indifférence.

Je suis, je l'avoue, assez perplexe sur ce texte.
Le sujet est grave et la façon de le traiter plus légère. "Mon époux a vécu. Maintenant, il est mort ! "

Une tirade honorant " la mort libératrice ".
" Dorénavant j'existe et le poids de son corps
N'ouvrira plus jamais la moindre cicatrice." image expressive.

Par contre " Le rideau rouge est clos. Telle une cantatrice
Après son tour de chant", je pense que, à l'inverse, lorsque le rideau rouge se ferme, l'artiste est plutôt un peu triste.

Voici une bien aimable façon de parler de la mort de l'autre, mais pas celle qu'on redoute, celle qu'on attend.
Quel mordant petit sonnet, grave et pétillant. J'adore.

Sujet difficile à traiter et vous osez en parler en évoquent la mort libératrice du tortionnaire. C était osé et bravo rien que pour Ca.
Belle plume en prime.
A vous relire.

Bjr,

Le sujet me plaît, dénoncer les femmes battues en poésie, je dis oui.
La forme en revanche ne me parle pas, c'est très plat, convenu, en plus de l'expression datée.

Cette manière de dire tient à distance le lecteur que je suis, empêche les émotions de parvenir jusqu'à moi.

Cordialement

bonjour Olivier549,
Elle aura souffert cette femme, subi cet être " supérieur ", et supporté ce corps immonde sur le sien profané !
La mort vient d'interrompre ce calvaire, et veuve elle peut enfin vivre, et ne plus hurler de douleur, mais crier de joie !
Ma voisine ressemble à l'héroïne, mais la mort qui rôde n'a pas encore rendu sa sentence ...
NB le 4e vers enjambé du 3e est mon préféré !
Un bémol pour la rime de " remontrance/transe "