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Poésie libre
Ombhre : À tous ces moments où ralentit le temps
 Publié le 06/08/22  -  6 commentaires  -  624 caractères  -  191 lectures    Autres textes du même auteur

86 400 secondes dans une journée, combien valent la peine d'être vécues ?


À tous ces moments où ralentit le temps



Sur le mur la pendule
soudain sourit
puis s’assoupit

Un regard cœur ouvert
au travers d’une vitre
où ton sourire pleut

Le premier baiser
la dernière danse
l’essence nue des sens

La venue d’un enfant
nos mains tendues au ciel
lui offrir le soleil

Demain

Un verre rouge de vin
savouré de nos yeux
emmêlés

L’ivresse de la lune
dans la nuit qui pour nous
s’ouvre

Rondeurs obscures
silences partagés
l’infini de l’instant

C’est entre les secondes
que le monde se vit


 
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   Anonyme   
21/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Comme j'aime grognonner je grognonnais intérieurement en lisant votre poème, « moui c'est facile, le vin le soleil la Lune l'enfant, tout cela est bien consensuel ! Aucune prise de risque… ». Mais toute grognonneuse que je suis j'ai été entraînée. Simplicité, douceur, carpons le diem et je trouve les cinq derniers vers presque parfaits. Presque, car la structure grammaticale des deux derniers est à mes yeux un poil trop affirmative et nette pour une clôture que j'aurais davantage appréciée plus débraillée, en lâcher-prise. Et puis le regard cœur ouvert, trop de recherche d'effet poétique à mon goût, je me dis que cela ne va pas bien avec le propos.

Ai-je mentionné que j'aimais grognonner ?

   papipoete   
6/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour Ombhre
Le premier baiser qui enflamme, et met le feu aux sens ; le résultat ce ventre qui s'arrondit, et plus tard... comme il est beau ce bébé ! Entre temps, des cris, des silences, des heures à contempler le silence.
NB des petits vers façon " haïkus ", où justement leur déclamation impose des silences.
Mais mis bout à bout, je ne les visualise pas vraiment, au point d'en écrire la substance !
Mais j'aime certains passages, comme la seconde strophe !

   senglar   
6/8/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Ombhre,


Une suite de touches poétiques, aujourd'hui, demain, toujours ; ce temps-là est du temps arrêté. Pour profiter du temps il faut donc lui échapper.

S'ra pas content l'patron !

On pourrait peut-être lui offrir ce papier peint aux scènes d'éternité tranquille qui sont autant de clés pour le bonheur.
Ma préférée :
"Un regard ouvert
au travers d'une vitre
où ton sourire pleut"
Un poème où tout est joliment dit jusqu'à l'intimité
"Rondeurs obscures
silences partagés
l'infini de l'instant"
où le lecteur peut se retirer sans être obscène.

   virevolte   
7/8/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J’aime beaucoup ce poème pour sa simplicité et son rythme. Le thème du carpe diem n’est pas original mais il est plutôt bien utilisé. A part la première strophe avec sa pendule qui "sourit" et la dernière, sentencieuse (une de ces leçons du vivre l’instant présent qui fleurissent maintenant dans les méthodes de développement personnel) j’ai apprécié le « regard bien ouvert /au travers d’une vitre» ; le verre de vin, et « les rondeurs obscures , toute cette strophe en fait : « l’infini de l’instant » me convient tout à fait !

Merci pour ce moment de lecture.

   Anonyme   
7/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un court commentaire : un style épuré sans fioritures.
J’adore !!!!

   ferrandeix   
8/8/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème volontairement elliptique et flou, mais n'est-ce pas l'essence de la poésie. Des images conventionnelles, mais qui fonctionnent toujours. L'Art n'est-il pas composé de 99% de conventionnalisme et 1% d'originalité (dixit je ne sais plus qui). On peut apprécier le jeu des sonorités - qui dépasse la rime: des homophonies qui, paradoxalement rendent parfois la rime inefficace. La rime ne tolère pas les homophonies autres qu'elles-même qui lui font concurrence:

soudain sourit (s)

cœur ouvert... au travers (ert ers)

l'essence nue des sens (ens)

les secondes... que le monde

Il y a dans ce poème une élaboration phonique que l'analyse sémantique ne permet pas de percevoir, ni tellement l'analyse prosodique classique. Donc, un poème plus élaboré qu'il n'y paraît.


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